< L. 101.
> À Charles Spon, le 8 mars 1644 |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 8 mars 1644
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J’ai peur que vous ne vous moquiez de moi quand vous me dites que mes lettres sont pleines de termes obligeants. Il est vrai que je ne manque pas de bonne volonté, j’en suis tout plein ; mais en récompense, je n’ai guère de rhétorique, je dis les choses grossièrement et comme je les entends, à la mode des soldats de Pompée, [2] qui scapham vocabant scapham. [1][3] Pour ma thèse, [4] elle ne mérite pas toutes vos louanges, lesquelles j’attribue à votre bonne volonté et amori in me tuo. [2] Pour les points éclaircis, Dieu soit loué si vous en êtes content, mais je veux croire que vous les saviez mieux que moi. De papulis, modo critice, modo symptomatice erumpentibus, idem tecum sentio, dum pravum victum variolarum causis annumero, nec ipsum aerem excludo, sed longe minus potentem agnosco. [3][5] Je tiens la bouillie [6] pour mauvais aliment, tant à cause de la farine, qui n’est pas souvent assez bonne, qu’à cause du lait de vache, [7] qui n’approche que de loin la bonté de celui de la mamelle, [8] qui est tiré tout frais, tout nouveau, tout chaud et tout spiritueux par l’enfant, [9] au lieu que celui de vache est extrêmement faible en comparaison ; joint que c’est un aliment visqueux, grossier, qui fait de la colle dans l’estomac d’un enfant, et force obstruction dans son ventre. Les anciens Grecs n’ont pas connu la petite vérole, [10] hoc habeo indubitatum atque certissimum ; [4] aussi les enfants ne mangeaient-ils pas de bouillie de leur temps, et sola mamma utebantur. [5] Jacobus de Partibus, [11] qui vivait il y a 180 ans, a écrit que les femmes de son temps péchaient fort en l’éducation de leurs enfants pour la bouillie qu’elles leur faisaient prendre, faite de lait de vache et de farine, et reprend cette erreur comme toute nouvelle, et qui n’était pas en vogue du temps des Anciens qui ne l’eussent jamais approuvée. [6] Galien [12] a véritablement parlé de la bouillie, mais il ne paraît pas que les enfants en aient usé de son temps. [7] Ipsa quoque pulticula constituit dumtaxat partem victus legis ipsorum infantulorum. Cum qua licet interdum sufficientissima et alia pleraque errata interdum concurrunt. [8] Tous les bons auteurs qui n’ont pas été médecins et qui ont parlé de la nourriture des enfants, tels qu’ont été Aristote, [13] Platon, [14] Plutarque, [9][15] Sénèque, [16] Aulu-Gellius, [17] Érasme [18] et tant d’autres, nusquam pulticulæ meminerunt, quasi nescivissent aut attigissent, aut damnassent. [10] Il vaudrait beaucoup mieux accoutumer les enfants [19] à prendre du bouillon avec la cuiller ou humer petit à petit, [11] y ajoutant quelque mie de pain [20] à mesure qu’ils croîtraient, que de les réduire à ce grossier et visqueux aliment dont les nourrices [21] de deçà crèvent leurs enfants, et durant qu’ils sont à la mamelle, et après qu’ils sont sevrés. Mes cinq petits garçons n’ont point mangé de bouillie et n’ont été que peu ou point du tout attaqués de ce mal, et je n’en vois point de plus mal traités en cela que ceux qu’on rapporte ici qui ont été nourris aux champs, où les nourrices leur en fourrent jusqu’à la gorge ; aussi leurs < petite > véroles sont-elles cruelles et horribles, et la plupart mortelles. Pour ceux qui n’ont pas mangé de bouillie et qui ont beaucoup de petite vérole, elle leur est venue de quelque autre cause, comme il y en a dix mille. [12] Il y a de malheureuses femmes qui donnent du vin [22] à leurs enfants encore tout petits ou de la soupe au vin, in quo mihi peccare videntur gravissime ; [13] joint que vix ullus est hominum in cuius educatione, multis etiam modis non deliquerint ipsæ matres et ancillæ diversis etiam infantiæ momentis atque temporibus. [14] Les nourrices ne font jamais la bouillie assez claire, et ne la peuvent faire à cause de la farine. Tantillum salis nil quidem oberit neque tantillum sacchari, sed ad saporem tantum. [15] Le sel ne peut ni doit y être mis qu’en petite quantité ; pour le sucre, [23] si on y en met de trop, il tire quant et soi merveilleuse conséquence, [16] et toujours mauvaise à cause d’une chaleur fixe qu’il contient, hepati et intestinis inimicum. [17] J’avoue bien qu’étant fort bien faite, elle nuit moins ; mais à tout prendre, omnia reducta ratione, [18] elle n’est pas assez pour la tendresse d’un enfant, auquel un tétin doit suffire jusqu’à ce qu’il soit capable de bouillons et d’œufs frais. Quod spectat ad Avicenam, parvi facio hominem. [19][24] Il n’a guère rien dit de bon qu’il n’ait pris des Grecs, mais il a bien dit des choses frivoles et nous a gâté la médecine par ses fatras de remèdes. Quand on me parle de lui, idem fere sentio cum quodam Italo, qui scripsit Avicennam potius esse carnificem quam medicum. [20] Son opinion de ne saigner [25] les malades que quand les signes de coction apparaissent serait un bel échantillon de sa preuve, que Fernel [26] a réfutée lib. 2, Meth. med., cap. 13. [21] Nous ne savons ce que c’est que cet auteur ni son livre, si la traduction en est bonne ou non, s’il a été médecin consommé dans la pratique (ce qui ne paraît pas) ou plutôt, s’il a été jeune homme savant qui ait traduit cette médecine en arabe du latin d’Isidorus Hispalensis, [27] comme l’ont écrit les Espagnols. Ut ut sit, [22] il y a des plus de vingt ans qu’un des grands hommes que j’aie connu jamais m’a détrompé de cet Arabe, [28] in quo non nego esse quædam bona, sed pauca. [23] Je n’ai pas de temps à lire un si mauvais livre. Je crois que l’ébullition de la masse du sang est un pur effet de la pourriture qui y est, sans s’amuser à la qualité de la cause d’icelle. [24][29] Voilà ce que je vous puis dire sur tous ces sujets, quod spero æqui bonique consules, [25] si vous daignez prendre la peine d’aider un peu à la lettre et à ma faiblesse, [26] et peut-être aussi à la difficulté qui m’est naturelle, comme à beaucoup d’autres, de pénétrer jusque dans le dernier point de la vérité en toutes ces choses où les apparences et les conjectures tiennent bien souvent lieu de vérité et de preuves certaines. Pour le mot d’egelidam, non nego esse æquivocum, et interdum, quamvis rarius, significare frigidum, sæpius tamen tepidum significat. [27] Quant aux cardiaques, [28][30] ea sola proprie roborant cor, quæ ad illud perveniunt ; atqui soli spiritus et sanguis ad cor perveniunt ; ergo, quid enim confectioni decocto baphico cum corde ? Habet illud medicamentum vaporem et odorem ; præterea calorem insigniter devorantem : nullam prorsus vim adversus malignitatem ; quid ergo præstabit ut et alia falso dicta cardiaca in tanto putredine. Aspersio frigida roborat quidem per accidens, dum cohibet effluxum spirituum ; [29][31][32][33] en quoi elle fait mieux que toutes les confections chaudes, quæ caloris nativi robur et substantiam dissolvunt intensa sua caliditate. [30] Les eaux nouvelles cordiales, [31][34] combien que mal à propos, ne peuvent être nommées diaphorétiques, [32][35] ne faisant rien qui en approche, cum nil tale præstent, habent empyreuma a distillatione, præterea nihil nisi calorem nocivum. Præsentis malignitatis in morbis haberi velim rationem per remedia quæ evacuant et educunt, quæ refrigerant, quæ partes liberant ab humore putri in eorum substantiam penetrante atque se se impingente : qualia sunt enemata quæ alvum deplent ; venæ sectio, quæ putredinem coercet dum putrem humorem e venis educit, per quas tamquam per tubulos in singulas corporis partes effertur, in quibus sæpe labem imprimit atque inurit insuperabilem atque ullis artis nostræ præsidiis indelebilem. Præsertim in pulmone et tenuibus intestinis, quæ nihil accipiunt nisi per venas, quæque ambæ sola sanguinis missione possunt depleri atque levari. Enemata non perveniunt ad tenuia intestina, neque inflictam malitiam possent delere ; qui dicuntur bechici syrupi omnes calent nec perveniunt ad pulmonem, nec iuvarent si pervenirent. Hæc omnia medicamenta sunt arabum nugæ, quas pharmacopolæ, callidissimum et versutissimum hominum genus, foverunt, ac retinuerunt ad emungendos ægrorum loculos, indeque sanctissimam artem nostram natura sua saluberrimam atque salvatricem nefandis suis artibus prædatricem effecerunt, [33] et l’ont rendu tel qu’il n’est plus que pour les riches et que les pauvres n’y peuvent plus atteindre. Neque aquæ illæ, neque confectiones istæ possunt iuvare motum naturæ coeffundendo ; quin potius, naturæ conatum impediunt atque cohibent sua intemperie, nec possunt a centro ad circumferentiam quidquam depellere. [34] Vous me dites urgentioris malignitatis indicatio præpollet febrili incendio : transeat ; sed hoc præstat venæ sectio, non ista cardiaca ; venas deplet, naturam levat, partes vindicat, putredinem emendat, copiam humorum minuit qui naturam gravant, atque lacessunt, ægros denique mille beat commodis tempore et loco celebrata : et quod in rebus mortalium præstat fortuna, illud idem præstat venæ sectio in variolarum curatione, utramque faciendo paginam accepi et expensi. [35][36] Voilà ce que j’en ai appris autrefois de mes bons maîtres (quorum manibus bene precor) [36] et que j’ai pratiqué depuis vingt < ans > sur une infinité, nec pænitet frementibus etiam et frendentibus pharmacopolis, quorum triscurria ne quidem pili facio ; veris tamen cedam, si meliora docere volueris, neque tamen omissum velim victus legem exquisitissimam esse servandam ex iusculis optimis carnibus saporatis, herbis refrigerantibus medicatis, ovis aliquot sorbilibus, gelatina, aquæ, vel ptisanæ, vel limonacii malo citrio potu : plus enim tribuo, in hoc morbo, quam toti Arabiæ, cum eius depulsio pendeat ab unica putredinis expugnatione. [37] Je vous prie de prendre en bonne part tout ce que dessus et d’excuser ma faiblesse, ou plutôt mon ignorance. Et finissant là ce discours que vous trouverez trop importun, je vous dirai ici avec le bon Virgile [37] sur cette matière, hic tandem cæstus artemque repono. [38] Passons à d’autres matières plus divertissantes avec votre permission. M. Merlet, [38][39] huit jours avant la mort de M. Richer, [40] fit un faux pas sur une montée, dont il pensait s’être rompu la jambe, mais il n’avait que le péroné un peu luxé. [39] Les rieurs disent qu’il eût mieux fait de se rompre le cou. Ce sera pour une autre fois, quand il plaira à Dieu de délivrer notre École d’un terrible patelin, qui vere est mala merx, malus animus. [40] Je vous remercie de tous les livres que vous m’adressez, j’aurai soin de les retirer selon votre enseignement. [41] J’ai céans il y a déjà longtemps le livre de M. Servius [41] Iuveniles feriæ, c’est fort peu de chose, mera sunt mapalia ; il a mieux fait in suis Institutionibus medicinæ, in‑12 ; il a fait aussi depuis deux ans un autre livre fort impertinent de unguento armario. [42][42] Je ne l’ai que vu, et jugé par là du personnage : il est si sot et si crédule qu’il ajoute foi à ces bagatelles paracelsiques et galéniennes. [43] J’honore la mémoire de M. Ranchin, [43] mais j’ai bien de la passion pour Caspar Hofmannus [44] et ses écrits, de quibus magnifice sentio. [44] Hélas ! quand plaira-t-il à M. Huguetan [45] que nous voyions ses belles Institutions ? Quid moratur ? [45] Jamais livre de médecine n’eût un si bon et si beau débit. J’ai peur de mourir avant que de le voir achevé, tant je le souhaite. Il n’y a rien ici de nouveau hormis le livre de M. Arnauld, [46] De la fréquente Communion, [47][46][47][48][49] duquel on a fait quatre éditions depuis la Saint-Jean. [48] Plusieurs ont éclaté contre lui, entre autres le P. Petau, [50] qui n’y a rien fait qui vaille ; [49] mais je ne vous en dirai pas davantage, M. Moreau [51] s’étant chargé de vous mander cette controverse. [50][52][53][54][55] M. d’Angoulême, [56][57] vieux pécheur de 72 ans, a épousé une fort belle demoiselle de 18 ans, [58] et le tout pour le salut de son âme ; encore est-ce quelque chose quand un prince en vient là. [51] Depuis tout ce que dessus écrit il y a déjà plusieurs jours, je vous dirai qu’enfin le Gazetier, [59] après avoir été condamné au Châtelet, [60] l’a été aussi à la Cour, mais fort solennellement, par un arrêt d’audience publique [61] prononcé par M. le premier président. [52][62][63] Cinq avocats ont été ouïs, savoir celui du Gazetier, celui de ses enfants, celui qui a plaidé pour les médecins de Montpellier, [64] qui étaient ici ses adhérents, celui qui plaidait pour notre Faculté et celui qui est intervenu en notre cause de la part du recteur de l’Université. [53] Notre doyen [65][66] a aussi harangué en latin en présence du plus beau monde de Paris. Enfin, M. l’avocat général Talon [67][68] donna ses conclusions par un plaidoyer de trois quarts d’heure, plein d’éloquence, de beaux passages bien triés et de bonnes raisons, et conclut que le Gazetier ni ses adhérents n’avaient nul droit de faire la médecine à Paris, de quelque université qu’ils fussent docteurs, s’ils n’étaient approuvés de notre Faculté, ou des médecins du roi ou de quelque prince du sang [54] servant actuellement. [55] Puis après, il demanda justice à la Cour pour les usures du Gazetier et pour tant d’autres métiers dont il se mêle, qui sont défendus. La Cour, suivant ses conclusions, confirma la sentence du Châtelet, ordonna que le Gazetier cesserait toutes ses conférences et consultations charitables, tous ses prêts sur gages et autres vilains négoces, et même sa chimie, [69] de peur, ce dit M. Talon, que cet homme, qui a tant d’envie d’en avoir par droit et sans droit, n’ait enfin envie d’y faire la fausse monnaie. [70] L’arrêt sera imprimé avec les plaidoyers. Dès aussitôt, je vous en ferai tenir quelques exemplaires ; j’espère que cela sera beau à voir. [56][71] Il y avait ici quelques médecins étrangers de diverses universités, mais de Montpellier moins que de nulle part, qui eussent volontiers espéré que le Gazetier eût gagné son procès, à quoi néanmoins il n’y avait nulle apparence, et ce qui ne se pourrait faire jamais sans un horrible désordre ; mais voyant qu’il l’a perdu et qu’il est tout à plat déchu de toutes ses prétentions, et même que M. le procureur général [72][73] entreprend d’en faire lui-même l’exécution, [57] tant envers le Gazetier qu’iceux siens adhérents, quelques-uns colligunt vasa atque sarcinulas, et de mutando solo cogitant. [58] Quelques autres disent qu’ils tâcheront de se mettre au premier examen, que nous allons faire incontinent, qui sera chose assez mal aisée à plusieurs d’entre eux. Les apothicaires [74] eussent pareillement bien désiré que ce Gazetier eût gagné, pour tâcher de remettre en crédit leur bézoard [75] et autres forfanteries de leurs boutiques ; mais ils sont aussi connus que le Gazetier même. Son avocat parla fort contre nos fréquentes saignées selon les mémoires qui lui en avaient été fournis ; mais outre qu’il en fut sifflé et moqué de tout l’auditoire, il en fut aussi tancé et rudement repris par M. l’avocat général lorsqu’il donna ses conclusions. Le Gazetier dit maintenant qu’il ne se soucie point de faire la médecine, vu qu’il y épargnera 2 000 livres qu’il lui coûtait par an à faire des charités, Credat Iudæus Apella, non ego ! [59][76] mais que l’arrêt le blesse particulièrement en ce qu’il lui défend de plus rien faire de tous ces autres trafics dont il se mêlait, et qu’il tâchera de s’en faire relever par la faveur de la reine [77] ou du cardinal Mazarin, [78] in quo sudabit plus satis, nec quidquam profecturum puto. [60] Les rieurs ne sont plus pour lui, le temps est changé : versa est alea. [61] M. le Prince [79] s’en va plaider contre Mme d’Aiguillon [80][81] afin de faire casser le testament du cardinal, son oncle, [62][82] au nom de sa bru, la duchesse d’Enghien. [63][83][84][85] La duchesse d’Aiguillon a cherché la paix et tâchant d’avoir composition, a offert 1 200 000 livres au dit prince, qui ne veut pas boire à si petit gué : il dit qu’il veut en faire venir davantage. Je veux vous faire part de quatre vers qu’on me vient de donner sur le procès et l’arrêt du Gazetier, à l’imitation des quatrains qui sont dans les Centuries de Nostradamus : [86] Quand le grand Pan quittera l’écarlate, Bataille [89] est le nom de l’avocat du Gazetier qui a perdu contre nous. [65] Talon est le nom de Monsieur l’avocat général qui a donné de rudes conclusions contre Renaudot et tous ses adhérents, soi-disant docteurs en médecine de la Faculté de Montpellier et autres universités fameuses, desquels M. Talon dit que tous ces degrés se conféraient si aisément hors de Paris que toutes ces universités étrangères auraient besoin de réformation en ce point, et que ce spécieux titre de médecin de Montpellier n’était à Paris qu’un prétexte qui couvrait ordinairement un charlatan [90] ou un ignorant, qui même n’avait peut-être jamais été à Montpellier. Quod bonorum virorum et vere doctorum salva pace dictum velim. [66] Il y a ici en cette ville un honnête homme médecin de Saintes, [91] nommé M. Murend, [92] qui est tibi frater in Christo. [67] Il est ici pour un procès, je lui ai fait récit de vous comme vous méritez. Il a bien envie de faire amitié avec vous, et d’avoir quelque petit commerce de livres et de la médecine par votre moyen, il vous en écrira. Il dit qu’il connaît M. Gras. [93] Rogo te ut habeas illum per me tibi commendatissimum, [68] je le trouve honnête homme, sage et fort bon. Je vous demande pardon d’une si longue et si mauvaise lettre. Excusez-moi du tout en tout et croyez que je serai en récompense toute ma vie, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. Patin. | |||||||||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
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