Note [6] | |
Apparue au ier s. de notre ère, la thériaque (v. note [9], lettre 5) était inconnue d’Hippocrate (ve s. av. J.‑C.), mais l’était de Galien (iiie s. de notre ère) qui lui a consacré deux traités (v. note [6], lettre 213) : Περι θηριακης προς Πίσονα [À Pison sur la thériaque] et Περι θηριακης προς Παμφιλιανον [À Pamphilien sur la thériaque] (Kühn, volume 14, pages 210‑294 et 295‑310) ; mais Guy Patin en contestait obstinément l’authenticité (v. notes[7] et [8], lettre latine 90). L’Epimetron [Supplément] (pages 85‑88) de la Vita Galeni [Vie de Galien] par le R.P. Philippe Labbe (Paris, 1660, v. note [5], lettre 612), auquel Patin aurait bien pu mettre la main car cet ouvrage lui est dédié, se consacre entièrement à réfuter l’attribution du premier de ces deux traités à Galien, comme le résume son titre :
La chronologie et l’authenticité des sources médicales gréco-latines antiques sont de vertigineuses questions que j’ai effleurées dans la note [9] de la lettre latine 61, à propos d’Oribase. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Christiaen Utenbogard, le 21 novembre 1659, note 6.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1162&cln=6 (Consulté le 05/06/2024) |