Note [60] | |
Élie du Fresnes de Mincé, originaire d’Anjou, docteur (1617) et plus tard (1666) doyen de Sorbonne, était curé de l’église Saint-Pierre de Gonesse (v. note [27], lettre 166). En 1655, à l’âge de 77 ans, il prit la défense d’Antoine ii Arnauld (v. note [40], lettre 428), mais se résigna peu après à signer la censure que la Sorbonne prononça contre le plus virulent zélateur du jansénisme. Il mourut fort âgé vers 1670 (Dictionnaire de Port-Royal). En 1663, un collaborateur de Jean-Baptiste Colbert a ainsi dépeint ce fidèle zélateur du gallicanisme : « l’esprit et l’âme d’un vieux gentilhomme français, aimant son prince et son autorité, et haïssant tout ce qui y est contraire. Incapable de fourbe ; dont le sens commun et la présence d’esprit dans les occasions pour tourner une affaire dans le bon sens, et se défaire de tout ce qu’on peut lui opposer pour lui faire de la peine, est {a} sans contredit extraordinaire, aussi bien que sa fermeté. » {b}V. notes :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 5 manuscrit, note 60. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8206&cln=60 (Consulté le 14/06/2024) |