À Johann Georg Volckamer, le 13 décembre 1664, note 1.
Note [1]

Ouvrage rhétorique à grand succès, qui a compté plus de 7 édition : Linguae Latinae Ornatus, quem ex F. Sylvio Ambiano, Alstedio, Alvaro, Buchlero, Clarckio, Datto, Pareo, Scioppio, Reyhero, Vechnero, Vogelmanno, et Weinhamero sic pour Weinheimero > congessit ; itemque viri celeberrimi Johannis Michaelis Dilherri, ad Locos Inventionis Rhetoricæ Manuductionem illi adstruxit Christophorus Arnold, Eloq. Poës. ac Græc. ling. PP. quondam Templi Mariani Diaconus. Editio altera, correctior, cum Indice [L’Ornement de la langue latine que Christoph Arnold, professeur public d’éloquence, de poésie et de langue grecque, jadis diacre du temple marial (?), a tiré de Fr. Sylvius natif d’Amiens, de Johann Heinrich Alsted, d’Alvarus, Buchler, Clarke, Dati, Pareus, Scioppius, Reyher, Vechner, Vogelmann et Weinheimer ; il y a aussi ajouté l’Introduction de Johann Michael Dilherr aux sources de la rhétorique. Deuxième édition corrigée, avec un index] (Nuremberg, Michael Endter, 1663, in‑12 ; première édition en 1657). Je n’ai vu la Manuductio Aristotelica, ad locos inventionis rhetoricæ, desumta ex prælectionibus publicis, in Universitate Ienensis propositis, anno ciɔ iɔc xxxiii. à Johanne Michaele Dilherro, P.P. [Introduction aristotélicienne aux sources de la rhétorique, tirée des leçons publiques que Johann Michael Dilherr, professeur public, a données en l’Université d’Iéna, en 1633] que dans la 7e édition (Nuremberg, 1715, pages 1‑59).

Hormis Dilherr et le compilateur, Christoph Arnold (1627-1685), théologien allemand érudit, professeur au Gymnasium de Nuremberg, les auteurs cités dans le titre figurent (avec quelques inexactitudes) dans la Præfatio ad lectorem [Préface au lecteur], avec le ou les titres de leurs principaux ouvrages. Ce sont dans l’ordre :

  • Franciscus Sylvius (François Dubois, natif d’Amiens au xvie s.), pour ses Institutionum in artem oratoriam centuriæ tres [Trois centuries d’Institutions sur l’art oratoire] (Cologne, 1589) ;

  • Johann Heinrich Alsted (Alstedius, v. note [6], lettre 153), pour sa Philomela theologica-philosophica [Philomèle (héroïne légendaire qui fut transformée en rossignol) théologico-philosophique] (1627) ;

  • Emmanuel Alvarus (Manuel Alvares, 1526-1582, jésuite portugais), pour son Grammaticarum Institutionum liber secundus [Deuxième livre des Institutions grammaticales] (trois livres parus en 1572) ;

  • Johann Buchler (philologue allemand, 1570-1640), pour ses Elegantiarum centum et undesexaginta Regulæ, lectissimis Scriptorum, maxime Ciceronis exemplis illustratæ… [Cent cinquante-neuf Règles des élégances, mises en lumière par les exemples parfaitement choisis empruntés aux auteurs, surtout à Cicéron…] (Cologne, 1645, précédente édition en 1604) ;

  • John Clarke (grammairien anglais du xviie s.), pour ses Formulæ oratoriæ in usum scholarum concinnatæ [Formules oratoires conçues pour l’usage des écoles] (Londres, Robert Milbourne, 1637, in‑12, 5e édition, épître dédicatoire datée de Lincoln le 8 avril 1627) ;

  • Augustinus Datus (ou Dattus) Senensis (Agostino Dati de Sienne, 1420-1478, philosophe et orateur italien), pour son Isagogicus libellus in eloquentiæ præcepta… [Courte introduction aux préceptes de l’éloquence…] (nombreuses éditions dont l’une des premières date de 1501) ;

  • Johann Philipp Wängler, dit Pareus (v. note [17], lettre 248), pour ses Regulæ elegantiarum Ciceronianarum in gratiam eloquentiæ studiosorum e variis auctoribus collectæ [Règles des élégances cicéroniennes, recueillies en divers auteurs à l’intention de ceux qui étudient l’éloquence] (1620) et Calligraphia Romana, sive Thesaurus linguæ Latinæ [La Calligraphie (belle écriture) romaine, ou le Trésor de la langue latine] (1616) ;

  • Caspar Scioppius (v. note [14], lettre 79), pour sa Grammatica Philosophica. Non modo Tironibus linguæ latinæ ad artem illam uno trimestri perfecte addiscendam, sed et Latine doctissimis ad reddendam eorum rationem, quæ legunt aut scribunt, in primis utilis, vel necessaria [Grammaire philosophique. Principalement utile, voire nécessaire, non seulement aux débutants en l’art de la langue latine, pour l’apprendre parfaitement en un trimestre, mais aussi à ceux qui connaissent déjà très bien le latin, pour leur faire comprendre tout le sens de ce qu’ils lisent ou écrivent] (Amsterdam, Judocus Pluymer, 1659, in‑8o ; première édition à Milan, 1628) et ses Observationes linguæ Latinæ [Observations sur la langue latine] (plusieurs éditions, dont celle qui est ajoutée à son Utilissimus libellus de sermone latino… [Très utile opuscule sur le discours latin…] paru à Nuremberg en 1681) ;

  • Andreas Reyher (1601-1673, recteur du Gymnasium de Gotha), pour sa Tabula sermonis Latini elegantioris [Table du plus élégant discours latin] (1643) ;

  • Daniel Vechner pour son Hellenolexia (v. note [4], lettre latine 321) ;

  • Adam Weinheimer (théologien allemand du xvie s.), pour son Rhetor extemporaneus [Le Rhéteur qui improvise] (1656).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 13 décembre 1664, note 1.

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(Consulté le 07/05/2024)

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