À Charles Spon, le 4 février 1650, note 13.
Note [13]

Une fois le traité de Rueil signé, Turenne était revenu en France, partageant son temps entre Compiègne et Paris, à la cour et à la ville. Très proche de Condé, il avait résisté aux efforts de Mazarin pour le rallier à la cause royale. L’arrestation de Condé avait de nouveau mis Turenne en opposition avec la cour. Il avait quitté Paris dans la nuit du 18 au 19 janvier pour Stenay (v. note [18], lettre 39) dont le gouverneur, le marquis de La Moussaye, était de ses parents, lui aussi lié à Condé. Aidé par l’archiduc Léopold, gouverneur des Pays-Bas espagnols, Turenne œuvrait alors à lever des troupes pour forcer à la libération des princes.

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 216, 1er février 1650) :

« Placard affiché en aucuns endroits de Paris {a} portant que s’il y a quelques-uns qui veulent emploi, ils aillent à Stenay et y en auront. »


  1. Partout dans Paris.

Le 5 février, le Parlement avait en enregistré une déclaration du roi contre Turenne, le duc de Bouillon, le maréchal de Brézé et le prince de Marcillac (ibid. pages 218‑219). Une vive passion amoureuse liait alors Turenne à Mme de Longueville.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 février 1650, note 13.

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(Consulté le 14/12/2024)

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