À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 14.
Note [14]

Le seul ouvrage de Guillaume Du Val qui ait été imprimé après sa mort (1646, v. note [10], lettre 73) est sa Phytologia, sive Philosophia plantarum… [Phytologie, ou philosophie des plantes…, 1647, v. note [2], lettre 142].

La page 398 contient la plus grande partie de la notice sur la Bursa pastoris. La phrase qui posait problème se situe dans ce passage :

Certe Dioscorides, diserte scribit, cap. 200. lib.2. bulbos omnes acres esse, excalfacere, venerem stimulare. Polytrophos esse multum nutrices, carnem generare, linguam exasperare, qui effectus sunt caloris non parum efficacis. Quæ igitur vero Bursa Pastoris dicitur Latinis eadem, eamdem ob causam vocatur a Gallis, Bourse de Pasteur ou Berger, et des Tabourets.

[Il est certain que Dioscoride a clairement écrit (livre 2, chapitre 20) que tous les bulbes sont âcres, qu’ils échauffent et stimulent le désir amoureux. Ils rendent les nourrices très nourrissantes, ils engendrent la chair, ils aiguisent la langue, et ces effets sont d’une chaleur remarquable. {a} C’est la même que les Latins appellent bourse de pasteur, et les Français pour la même raison, bourse de pasteur ou berger, et des tabourets]. {b}


  1. Phrase à laquelle j’ai tenté de donner un sens, mais dont la construction latine provoquait la perplexité de Guy Patin et de Hugues ii de Salins.

  2. « Tabouret est aussi une petite plante qui est une espèce de cresson, qu’on appelle autrement bourse de pasteur parce que ses feuilles ont la figure d’une petite bourse » (Furetière).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0503&cln=14

(Consulté le 06/12/2024)

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