À Charles Spon, le 5 décembre 1656, note 18.
Note [18]

Littré DLF a cité cette phrase de Guy Patin pour illustrer sa définition du mot lithotomiste. L’Index funereus chirurgicorum Parisiensium a enregistré les morts de trois de ces chirurgiens parisiens :

  • Antoine i Ruffin (mort en 1667), natif de Paris, chirurgien en chef de l’hôpital des frères de la Charité, s’y distingua par l’opération de la taille (page 49) ;

  • Gervais Jamot (Javot dans les précédentes éditions des lettres), natif d’Avranches, mort en 1689 (page 68), mais Guy Patin a annoncé son décès par apoplexie dans le post-scriptum de sa lettre du 18 février 1662 à Tobias Baumgartner ;

  • Gaspard Gonin (Govin et Gouin, dans les précédentes éditions des lettres), natif de Paris, mort en 1661 (page 47).

Ces trois lithotomistes de Saint-Côme, qui revendiquaient l’héritage convoité de Colot et Girault, étaient sans doute de ceux qui les avaient épiés en train d’opérer à la Charité et à l’Hôtel-Dieu. Je n’ai pas trouvé trace de l’« autre Colot » de Bordeaux, cousin de Philippe ii, ailleurs que dans les lettres de Guy Patin, qui l’a plus tard prénommé Jérôme.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 décembre 1656, note 18.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0455&cln=18

(Consulté le 10/12/2024)

Licence Creative Commons