À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658, note 19.
Note [19]

Furetière :

« Les chimistes ne connaissent que trois principes : le sel, le soufre et le mercure. Il n’y a proprement que deux sels en la nature, l’acide et l’alcali, {a} dont tous les corps sublunaires {b} sont composés. Ce sel des chimistes reste ordinairement mêlé parmi la terre après la distillation et est de couleur blanche, et de consistance sèche et friable »


  1. Nom arabe d’une plante marine (salsola soda, soude commune) dont les cendres procuraient le « sel lexivial » (obtenu par lessive), aujourd’hui carbonate de soude (qu’on a aussi tirée du goémon). L’adjectif alcalin qualifie à présent les bases : corps chimiques capables de réagir avec un acide pour donner un sel et de l’eau.

  2. Appartenant à la terre et à son atmosphère.

Le principal objet de cette longue lettre était la chimie (alors indistincte de l’alchimie et de ses pratiques magiques), que Guy Patin tenait pour une dangereuse hérésie médicale, en étant navré de savoir que son ami Johann Daniel Horst était d’un avis différent du sien.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658, note 19.

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(Consulté le 10/10/2024)

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