À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 25.
Note [25]

« Notre Afrique {a} apporte toujours quelque chose de nouveau. » Semper Africa novi aliquid apportat est un adage qu’Érasme [1] a commenté (no 2610) :

Huic simillimum est illud Plinianum, quod in Historia mundi refert, Libyam semper aliquid novi adferre. Quod quidem ideo dicebatur, quod in siticulosa regione ad unum aliquem rivum plurimæ ferarum species binedi gratia convenire cogantur ; inibique varia mixtura violentiæ Veneris varias monstrorum formas subindeque novas nasci. Porro Plinius sumpsit ab Aristotele, apud quem refertur libri De generatione animalium, ii capite v.

[Cela est tout à fait semblable à ce que dit dans son Histoire du monde, « La Lybie nous apporte toujours du nouveau ». {b} On disait cela parce que, pour boire, dans une région aride, de très nombreuses espèces de bêtes sauvages sont amenées à se rencontrer auprès d’un seul et même ruisseau ; et là, des croisements divers, fruits d’impétueux accouplements, donnent naissance à des formes variées et souvent inconnues de monstres. Pline l’a tiré Aristote, qui le cite au livre 2, chapitre 5, de La Génération des animaux].


  1. V. note [33], lettre 246.

  2. Avec remplacement d’Africam par Lybiam : Semper aliquid novi Africam adferre (livre viii, chapitre xvii ; Littré Pli, volume 2, pages 325).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 25.

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(Consulté le 10/12/2024)

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