À Charles Spon, le 22 février 1664, note 9.
Note [9]

Les nouveaux statuts de la Faculté de médecine de Reims rédigés par Guy Patin allaient explicitement réprimer cet abus (traduit du latin par Robert Benoit, v. note [8], lettre 647) :

« Art. xxii — Que les docteurs du grand ordinaire [ceux qui exercent à Reims] soient répartis en anciens et jeunes. Que le nombre des anciens ne soit jamais inférieur ou supérieur à six ; et chaque fois qu’il sera diminué par le décès de l’un d’eux, celui qui parmi les jeunes aura été reçu docteur le premier occupera la place vacante, selon ce qui a été ordonné par un arrêt du Parlement de Paris.

Art. xxiii — Mais comme il y a eu par ci-devant une controverse entre ces anciens et les jeunes qui succédaient à des anciens récemment décédés, à propos d’une somme de 150 livres {a} qu’avait distribuée le jeune aux cinq anciens, aucune somme de cette sorte ne devra être payée dorénavant par quiconque. Ce jeune arrivera au rang des anciens et leur sera agrégé sans la moindre dépense, selon l’usage suivi par l’Université de Paris et chacune des autres. » {b}


  1. 50 écus.

  2. V. note [20], lettre 17, pour la distinction entre anciens (grand banc) et jeunes docteurs régents (petit banc) au sein de la Faculté de médecine de Paris.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 février 1664, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0771&cln=9

(Consulté le 04/05/2024)

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