À Claude II Belin, le 24 octobre 1646, note 10.
Note [10]

Début de deux vers de Claudien (Panégyriques, éloge v, vers 25‑26) avantageant la Vertu (v. note [47] du Faux Patiniana II‑7) sur la Fortune :

Divitiis animosa suis immotaque cunctis
Casibus ex alta mortalia despicit arce
.

[Fière de ses propres richesses et imperturbable sous les coups qu’on lui porte, du haut de sa citadelle, elle dédaigne les vanités humaines].

Claudien ou Claudian (Claudius Claudianus), poète latin natif d’Alexandrie (Égypte), a vécu à Rome à la fin du ive s. Protégé par Stilicon, général et patricien romain, Claudien jouit d’un grand crédit à la cour impériale : les empereurs Arcadius et Honorius lui firent élever une statue sur le forum de Trajan, avec une inscription pompeuse qui l’égale à Virgile et à Homère (G.D.U. xixe s.). Bien que Claudien soit aujourd’hui considéré comme un auteur mineur par rapport à ces deux géants de la poésie antique, Guy Patin l’a volontiers cité dans sa correspondance.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 24 octobre 1646, note 10.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0138&cln=10

(Consulté le 27/04/2024)

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