À Charles Spon, le 26 mars 1652, note 12.
Note [12]

« et la cause n’est pas encore jugée » : grammatici certant et adhuc sub iudice lis est [les grammairiens se disputent et la cause n’est pas encore jugée] (Horace, L’Art poétique, vers 75).

V. note [8], lettre 166, pour Jean-Louis-Charles d’Orléans, comte de Dunois, fils aîné du duc de Longueville.

Journal de la Fronde (volume ii, fos 47 vo et 48 ro) :

« M. de Longueville a levé sous main {a} 2 000 fantassins et 1 500 chevaux, sous commission de Son Altesse Royale, auxquels il a donné son attachement, et prétend de ne se déclarer ni pour la cour, ni pour les princes, mais de contraindre les deux partis à s’accommoder, puisqu’il n’y a pu réussir par la médiation qu’il a offerte ; mais sa déclaration ne peut être qu’avantageuse au parti des princes. Cependant on lui accorde à la cour les commissions qu’il demandait pour lever les gens de guerre, et donne des brevets de duc à MM. de Matignon et de Beuvron, avec promesse du cordon de l’Ordre du Saint-Esprit. »


  1. En cachette.

Pour gagner l’alliance du duc de Longueville, la cour alla jusqu’à lui envoyer « un brevet du roi pour être dorénavant traité et considéré comme prince du sang » (Dubuisson-Aubenay, Journal des guerres civiles, tome ii, page 189, 23 mars 1652).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 mars 1652, note 12.

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(Consulté le 05/05/2024)

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