« dont il a pourtant approuvé l’emploi. » Guy Patin se référait au :
Ioannis Fernelii Ambiani De luis Venereæ curatione perfectissima Liber, nunquam antehac editus.
[Livre de Jean Fernel, natif de l’Amiénois, {a} sur le plus parfait traitement du mal vénérien, qui n’a jamais été précédemment publié]. {b}
- Le chapire premier (pages 13‑19) est intitulé Luis venereæ definitio [Définition de la maladie vénérienne].
- Dans le chapitre ii, Luis Venereæ origo [Origine de la vérole], Fernel défend résolument l’éclosion récente de la maladie en Europe, en 1493, à Naples dans l’armée des Français, et la dit venue d’Amérique (v. note [20], lettre 211).
- Les chapitres vi‑vii (pages 42‑71) déplorent les multiples inconvénients du mercure (v. note [9], lettre 122). Plusieurs observations personnelles prouvent que, nonobstant, Fernel n’a pas renoncé à employer ce médicament.
- Les chapitres x‑xiii (pages 77‑101) sont consacrés au gaïac (v. note [8], lettre 90). Fernel en loue tant les avantages que l’éditeur du livre, Victor Giselinus, {c} a jugé bon d’ajouter, à la fin du livre, une lettre de 12 pages De Hydragyri usu aliorum item doctorum virorum sententiæ [Avis complémentaires d’autres savants hommes su l’emploi du mercure].
- Mort en 1558, v. note [4], lettre 2.
- Anvers, Christophe Plantin, 1579, in‑8o de 126 pages ; L. Le Pileur en a donné une édition bilingue, Le meilleur traitement du mal vénérien (Paris, Masson, 1879, in‑8o).
- Victor Gislain ou Ghyselinck (1543-1591), médecin et humaniste de Bruges.
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