À Hugues II de Salins, les 25 et 31 janvier 1656, note 17.
Note [17]

« De nombreux auteurs ont écrit sur le jugement trompeur et incertain qu’on tire des urines, mais Forestus est le seul à y avoir excellé » :

De incerto, fallaci, Urinarum Iudicio, quo uromantes, ad perniciem multorum ægrotantium, utuntur : et qualia illi sint observanda, tum præstanda, qui recte de Urinis sic iudicaturus, Libri tres, per Dialogismum contra Uroscopos empiricos concinnati : D. Petro Foresto Alcmariano, Medico, Auctore.

[Trois livres sur le Jugement trompeur et incertain que les uromanciens {a} utilisent pour le malheur de nombreux malades, et sur ce que devraient observer et garantir celui qui fondera ainsi son jugement. M. Petrus Forestus, {b} médecin natif d’Alkmaar, les a conçus sous forme de dialogues contre les uroscopistes empiriques]. {c}


  1. L’uromancie était l’art prétendu de deviner les maladies par l’inspection des urines (uroscopie). Les uromanciens étaient aussi appelés mireurs d’urine.

  2. Peter Van Foreest, v. note [13], lettre 401. Éloy dit de son livre qu’il « prouve très bien qu’il est impossible de connaître les maladies, leurs causes et leurs suites, par la seule inspection de l’urine ; parce que la variété des causes morbifiques capables de produire le même mal et le changement de l’urine dans le cours de la même maladie rendent ce jugement incertain. » On dirait aujourd’hui que l’uroscopie manque de spécificité et de sensibilité.

  3. Leyde, Librairie Plantin Franciscus Raphelengius, 1589, in‑4o de 316 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, les 25 et 31 janvier 1656, note 17.

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(Consulté le 02/05/2024)

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