Littérateur, philosophe et docteur d’une faculté de médecine hollandaise (probablement Leyde), Samuel Sorbière [1] (Saint-Ambroix, en Languedoc, 1615-Paris 1670) a correspondu avec Guy Patin. [1] Il est auteur d’une lettre de soutien à Jean Pecquet, [2] datée de Paris le 13 août 1654, sous le pseudonyme de Sebastianus Alethophilus. [2] En 1653, Sorbière était veuf et abandonnait le calvinisme pour le catholicisme. [3] Aux dires de Jean ii Riolan, [3] qui ne l’a pas ménagé, son amitié pour Pecquet avait permis au converti d’obtenir une charge d’aumônier auprès de François Fouquet, évêque d’Agde. [4][4]
Sorbière a rédigé le Discours sceptique sur le passage du chyle et sur le mouvement du cœur, en servant probablement de porte-plume à Pierre Gassendi, [5][5] et quatre lettres au cardinal Mazarin, lui exposant avec enthousiasme et gaillardise la découverte de Jean Pecquet. [6]