Texte : Jean Pecquet
Nova de thoracicis
lacteis Dissertatio
(1654)
Expérience i, note 23.
Note [23]

« Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette » : sans que je sois fervent adepte des railleries de Molière sur la médecine, la conclusion de Sganarelle (Le Malade imaginaire) s’applique admirablement à cette accumulation d’arguments spécieux et imaginaires, alignés dans un latin boiteux (que j’ai tenté de rendre à peu près intelligible), pour prouver que le foie est un égout du sang qui peut déborder (diarrhée hépatique ou bilieuse, qui correspond à l’obstruction biliaire de Guillaume Rondelet, v. supra note [20]), mais qui n’interviendrait en rien dans l’absorption des aliments. Le paragraphe suivant, qui touche à la seconde variété d’obstruction, est malheureusement issu du même tonneau.

On y croise l’ascite qui accompagne l’hydropisie (vnote Patin 14/396), et le tympanisme abdominal (caractéristique du pneumopéritoine), qui ne s’observe que dans la perforation d’un viscère creux.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Nova de thoracicis
lacteis Dissertatio
(1654)
Expérience i, note 23.

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(Consulté le 03/06/2024)

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