Note [41] | |
Hippocrate, De l’Art (c’est-à-dire le métier de médecin), chapitre i (Littré Hip, volume 6, pages 2‑3) : « Il est des gens qui se font un art d’avilir les arts, s’imaginant faire par ce genre de travail non pas ce que je dis, mais étalage de leur propre savoir. À mon sens, découvrir chose qui n’ait pas été découverte et qui, trouvée, vaille mieux qu’ignorée, ou achever ce qui est resté inachevé, c’est le but et le fait de l’intelligence ; au contraire, vouloir, par un artifice peu honorable de langage, vilipender les inventions d’autrui, sans rien perfectionner, tout en décriant les travaux des savants auprès des ignorants, ce n’est plus le but et le fait de l’intelligence, mais c’est plutôt ou annonce d’un (mauvais) {a} naturel ou impéritie ; car à l’impéritie seule il appartient de vouloir, (mais sans aucunement le pouvoir), {a} satisfaire la malveillance qui aime, dans les ouvrages du prochain, à calomnier le bon, à railler le mauvais. » |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Lettres de soutien adressées à Jean Pecquet : Samuel Sorbière, alias Sebastianus Alethophilus (1654), note 41. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=0049&cln=41 (Consulté le 13/06/2024) |