Note [13] | |
« à sa table d’école, après qu’il avait placé devant lui des masses de livres, fronçant les sourcils, contractant les narines, plissant le front, il déclamait contre chacun : on l’eût pris pour le critique Longin, {a} censeur de l’éloquence romaine, stigmatisant les autres à son gré et les excluant du sénat des savants » ; ce passage de Jérôme de Stridon, {b} (lettre cxxiv, au moine Rusticus, § 18) mérite une plus longue citation, avec mise en italique de ce qu’Hyginus Thalassius en a extrait : {c} Nulli detrahas, nec in eo te sanctum putes si cæteros laceres. Accusamus sæpe quod facimus, et contra nosmetipsos diseti, in nostra vicia invehimur, muti de eloquentibus judicantes. Testudineo Grunnius incedebat ad loquendum gradu, et per intervalla quædam, vix pauca verba capebat, ut eum putares singultire, non proloqui. Et tamen cum mensa posita, librorum exposuisset struem, adducto supercilio, contractisque naribus, ac fronte rugata, duobus digitulis concrepabat, hoc signo ad audiendum discipulos provocans. tum nugas meras fundere, et adversum singulos declamare : criticum diceres esse Longinum, censoremque Romanæ facundiæ, notare quem vellet et de Senatu doctorum excludere. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Hyginus Thalassius (1654) alias Pierre De Mercenne, Brevis Destructio de la première Responsio (1652) de Jean ii Riolan (1654) : chapitre i, note 13. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=0050&cln=13 (Consulté le 14/06/2024) |