Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 10.
Note [10]

Ces deux observations de cachexie (dénutrition profonde) progressive ne démontrent pas, tant s’en faut, qu’elle était due à une obstruction des lactifères mésentériques compensée par la digestion hépatique du chyle.

  • La première est une sténose du pylore, dont la cause pouvait être infectieuse (tuberculose ou ulcère dû à Helicobacter pylori) ou cancéreuse. Les lactifères n’étaient pas obstrués et le chyme qui parvenait à franchir l’obstacle gagnait l’intestin pour y être transformé en chyle et normalement absorbé.

  • L’histoire de la seconde n’est guère détaillée, mais n’évoque pas un cancer (squirre) envahissant le mésentère : l’abondante collection de pus oriente vers une origine tuberculeuse (v. infra notes [23] et [54]) ; et ici encore, le blocage des lactifères ne semble ni avoir été compensé par le foie, ni avoir joué un rôle primordial dans le décès.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 10.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=0053&cln=10

(Consulté le 14/06/2024)

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