Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 15.
Note [15]

« et d’où il se plaît très souvent à sourdre dans les veines » ; Pline l’Ancien, Histoire naturelle, livre iii, chapitre ii, à propos du Guadiana, fleuve hispano-portugais qui parcourt le sud-ouest de la péninsule ibérique (Littré Pli, volume 1, page 154) :

Ortus hic in Laminitano agro citerioris Hispaniæ, et modo se in stagna fundens, modo in angustias resorbens, aut in totum cuniculis condens, et sæpius nasci gaudens, in Atlanticum Oceanum effunditur.

« Ce fleuve, qui a sa source dans le territoire de Laminium, < en > Espagne citérieure, tantôt s’épanche en nappes, tantôt se resserre dans un chenal étroit, ou même disparaît absolument dans des trajets souterrains, comme s’il se plaisait à naître plus d’une fois, {a} et finit par se jeter dans l’océan Atlantique. »


  1. La traduction que je donne au début de la présente note, avec « très souvent à sourdre » au lieu de « à naître plus d’une fois », m’a paru mieux adaptée au contexte : pénétration du sang artériel dans les capillaires (alors virtuels) et dans les tissus, suivie de son passage dans les veines.

Les humeurs corporelles (microcosme) correspondaient aux humeurs terrestres (macrocosme) : la bile jaune au feu, la pituite à l’eau, la bile noire à la terre, le sang à l’air (vnote Patin 4/9042).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 15.

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(Consulté le 03/06/2024)

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