Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
5. Discours contre la nouvelle
doctrine des veines lactées
, note 15.
Note [15]

Histoire naturelle de Pline l’Ancien, livre xi, chapitre lxix (Littré Pli, volume 1, page 456), sur le cœur :

Solum hoc viscerum vitiis non maceratur, nec supplicia vitæ trahit, læsumque mortem illico affert. Cæteris corruptis, vitalitas in corde durat.

« Seul de tous les viscères il n’est pas affecté de maladies, et ne prolonge pas le supplice de la vie ; blessé, il cause aussitôt la mort. Tous les autres viscères étant lésés, la vitalité persiste encore dans le cœur. » {a}


  1. Voilà à quoi semblait se résumer la cardiologie dans l’Antiquité.

Dans le livre iii du Pronostic fondé sur les pouls (Kühn, chapitre iii, volume 9, page 342) Galien dit que la putréfaction du cœur est liée à la peste et qu’elle est mortelle et incurable.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
5. Discours contre la nouvelle
doctrine des veines lactées
, note 15.

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(Consulté le 13/06/2024)

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