Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
5. Discours contre la nouvelle
doctrine des veines lactées
, note 18.
Note [18]

  • V. note [33], première Responsio de Jean ii Riolan, 4e partie, pour l’Opus novum de Hermann Conring « sur la formation du sang et son mouvement naturel » (Helmstedt, 1643), dont Riolan citait deux passages où figure son nom, mais sans relation intelligible avec le passage de chyle dans la veine cave inférieure :

    • chapitre xiii, Idem porro probatur : cumprimis vero, lienem non detrahere succum illum per ramum splenicum eumque in ventriculum rejicere [Il est en outre pareillement prouvé, et ce pour la première fois, que la rate ne puise ni ne rejette ce suc dans l’estomac par la branche splénique] (pages 81‑82) ;

    • chapitre xiix, De usu fellis, eiusque in vesiculam Collectione atque Expurgatione [Utilité de la bile, de son recueil dans la vésicule et de son expulsion hors de celle-ci] (page 123).

  • Dans son livre décrivant les veines lactées (Milan, 1627, v. note [1], Experimenta nova anatomica, chapitre i) Gaspare Aselli a compté la veine cave parmi les quatre voies philosophiques dont les stoïciens ont pensé qu’elles faisaient passer la nourriture dans le sang (pages 29‑30) ; mais il n’est pas, à mon sens, convenu de son existence anatomique, disant notamment au début du chapitre trente-quatrième (page 76) :

    Aristoteles unicam venam numerat, quam magnam vocat, et cuius primum ortum a corde repetit. Medici duas agnoscunt, quas e iecore dispensant, quarum alteram cavam nominant, lateram portæ. Planum faciunt nostræ, nec numerum venarum recte adhuc initum vulgo, quarum tertium genus ipsæ sunt : et dari venas, quibus nulla prorsus intercedat cum corde societas, coniunctione, præter illam, quæ, ut cum principio, cum partibus omnibus, illis est communis.

    [Aristote ne compte qu’une veine, qu’il appelle grande et dont il attache l’origine dans le cœur. Les médecins en reconnaissent deux sortes qui viennent du foie, et qu’ils appellent cave et porte. Nos lactifères, bien qu’ils ne soient pas encore communément comptés parmi les veines, en établissent clairement une troisième sorte ; et il s’agit de veines qui n’ont absolument aucune relation ni liaison avec le cœur, hormis que, comme toutes les parties du corps, elles l’ont pour principe commun].

  • Jean Pecquet a lui-même cité le passage de Jan de Wale sur le sujet dans le chapitre i de ses Experimenta nova anatomica (v. sa note [6]).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
5. Discours contre la nouvelle
doctrine des veines lactées
, note 18.

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(Consulté le 13/06/2024)

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