Note [11] | |
Autre juste description des communications cardiaques fœtales par Galien, dans le livre xv de l’Utilité des parties du corps, chapitre vi, {a} sur la texture particulière de la chair des poumons : « Il est donc juste ici encore d’admirer la nature qui, au temps où le poumon avait besoin seulement de se développer, lui fournit un sang pur ; et quand ce poumon devient apte à se mouvoir, lui donne une nature légère comme de la plume, afin qu’il soit aisément dilaté et contracté par le thorax. C’est pour cela que chez le fœtus il existe une ouverture servant de communication entre la veine cave et l’artère veineuse ; {b} de sorte que, ce vaisseau servant de veine au viscère, il était nécessaire, je pense, que l’autre {c} fît office d’artère. C’est pour cela que la nature a ouvert celui-ci dans la grande artère ; {d} mais en cet endroit, comme il existait un intervalle entre les vaisseaux, la nature a créé un troisième petit vaisseau {e} qui les rattache tous deux. Pour les deux autres vaisseaux, attendu qu’ils se touchent l’un l’autre, la nature leur a donné comme une ouverture commune à tous les deux, {b} et a disposé sur cette ouverture une membrane en guise d’opercule : cette membrane se relève sans peine vers le vaisseau du poumon {f} afin d’ouvrir passage au courant sanguin qui vient de la veine cave, et de s’opposer à son retour dans cette veine. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Première Responsio (1652) aux Experimenta nova anatomica de Jean Pecquet (1651). 6. Sur la circulation du sang, note 11. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1005&cln=11 (Consulté le 03/06/2024) |