Texte
Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
6. Sur la circulation du sang  >

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte. Jean ii Riolan, Première Responsio (1652) aux Experimenta nova anatomica de Jean Pecquet (1651). 6. Sur la circulation du sang

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1005

(Consulté le 20/05/2024)

 

[Page 189 | LAT | IMG]

Sur la Circulation du sang[1]

Afin de démontrer que le mouvement du sang le transporte, par les artères, du cœur dans tout le corps, et qu’il revient des extrémités au cœur par les veines, il produit, pages 26 et 27, des expériences qu’il a tirées de Harvey et de Wale[2][3] mais en les rédigeant différemment. [1] Elles ne démontrent pas le retour du sang au cœur en se fondant sur la structure et le fonctionnement du corps.

Page 30. Pour montrer que le sang revient au foie par la veine porte, [4] Après avoir lié les branches splénique [5] et mésaraïque [6] près du tronc de la porte, il voit leur sang gagner le foie, étant donné que ledit tronc se vide et que lesdites branches enflent sous la ligature. [2] Il pense aussi que la veine porte, [Page 190 | LAT | IMG] au même titre qu’une artère, charrie une abondance de sang bouillonnant pour soulager l’estomac, [7] parce que < la porte > est pourvue d’une membrane plus épaisse à l’intérieur du foie. Je doute de cette expérience, bien qu’Harvey l’ait produite contre Riolan[3] et que je nie catégoriquement que la paroi des branches de la porte soit plus épaisse que celle de la cave. Dans mon Anthropographie, au chapitre sur le foie, j’ai décrit la différence qu’il existe entre les parois des vaisseaux cave et portes. [4][8][9] Je me demande bien comment la veine porte peut remplir l’office d’une artère, étant donné que le sang qu’elle délivre à l’estomac est celui qu’elle a reçu de l’artère cœliaque : [10] il ne peut donc plus être artériel ni retourner dans l’estomac par les veines, selon la doctrine de la circulation harvéenne, que vous défendez et qui n’admet pas que du sang soit apporté à l’estomac par la veine porte. [5]

Page 32. De la même façon, dites-vous, que les artères envoient le sang depuis leur tronc vers leurs extrémités et que les veines le ramènent des extrémités à leur tronc, celui de la porte envoie le sang, qu’il a reçu des viscères par ses racines ou petites branches initiales, vers ses ultimes ramifications dans le foie ; mais vous n’expliquez pas de quels viscères lui vient ce sang : est-ce, comme vous le supposez, en raison de la minceur disproportionnée des branches cœliaques ? [6] Ce sang, qui vient au foie [Page 191 | LAT | IMG] en grande abondance et s’y écoule pour soulager l’estomac, ne peut donc refluer en totalité dans la veine cave. [11] Contre la doctrine de la circulation harvéenne, la porte distribue un sang veineux bouillonnant à l’estomac, et le foie n’extraira que la bile renfermée dans la porte, qui y sera parvenue par l’artère cœliaque. Le reste du sang, qui ne passe pas par le foie, circulera sans du tout avoir été purgé de sa bile, [12][13] à moins que les reins ne l’aient extrait des artères et des veines. [14]

Page 32. La branche qui transfère le sang du foie dans la veine cave [15] est très courte, il est impossible de la lier sans endommager le parenchyme hépatique. [7] Ces manipulations peuvent-elles être accomplies sans grand épanchement de sang, et la cessation de la vie ne provoque-t-elle pas celle du mouvement sanguin ?

Page 33. Le sang, dit-il, traverse les poumons pour s’écouler des cavités droites du cœur dans les gauches. [16] Si le chyle pénètre ainsi avec le sang dans les poumons, pourra-t-il être digéré et transformé en sang au cours d’une traversée si rapide du ventricule droit [17] et des poumons, sans dommage pour ces organes ? [18] Il part ensuite dans l’aorte, [19] en une course continue et ininterrompue, sans du tout avoir été purgé de ses excréments. [20] Néanmoins, puisque la diversité des aliments rend le chyle impur [Page 192 | LAT | IMG] et qu’un seul repas en produit plus d’une livre, [8] comment une telle quantité peut-elle traverser rapidement deux grêles vaisseaux [21] pour se ruer dans le cœur et les poumons, sans incommoder ni léser ces deux organes ? Pourquoi ces veines lactées et leur réservoir [22] disparaissent-ils après la mort ? S’ils existaient vraiment, ils devraient au moins demeurer remplis de sang, mais il ne subsiste pas la moindre trace des unes comme de l’autre. [9]

Page 33. Vous attribuez le foramen ovale à Botal[23] mais c’est Galien qui l’a trouvé et décrit quand il a traité de la conformation particulière des cavités cardiaques chez le fœtus ; Baptista Carcanus a depuis publié un petit livre sur le sujet. [10][24][25][26] Votre ignorance de l’anatomie m’étonne plus encore quand vous omettez de mentionner la membrane qui est suspendue dans ce foramen ovale et l’obture, en ne laissant passer le sang que dans un sens, jusqu’au moment où sa fermeture l’empêche de refluer. [11]

Pages 34 et 35. Il ne sait pas que jusqu’au quatrième mois de la vie fœtale il n’entre pas de sang dans le ventricule droit du cœur, [27] car il n’est pas encore formé, [28] tout le sang étant dérouté dans l’artère veineuse [29] par le foramen ovale. [12] En liant les vaisseaux du cœur, le voilà qui s’efforce de prouver que le sang passe du ventricule droit dans le gauche [30] en traversant les poumons, [Page 193 | LAT | IMG] ce qui est parfaitement évident et ne peut être mis en doute ; [13][31] mais il devient ridicule, à l’instar de Descartes[32] qui est certes un éminent philosophe mais n’est pas anatomiste, quand il préfère donner à la veine artérieuse [33] le simple nom d’artère et à l’artère veineuse[34] celui de veine, ignorant que la veine artérieuse est un prolongement de l’aorte et l’artère veineuse, un prolongement de la veine cave. [14][35]

Pages 35 et 36. Il ignore le véritable circuit du sang, tel que je l’ai décrit chez le fœtus : celui qu’il imagine et que son esprit crée de toute pièce est parfaitement absurde ; il ne sait pas que le développement du fœtus s’accomplit par étapes, et que les vaisseaux ombilicaux, [36][37] dont la veine est la première à se former, naissent avant que le placenta, ou foie utérin, [38] ait seulement commencé à paraître. [15][39] Le sang de la mère se déverse donc goutte à goutte dans les vaisseaux ombilicaux, veine comme artères, pour assurer la formation du cœur, puis l’assemblage du foie et du placenta. Quand le foie est construit, la veine ombilicale lui délivre le sang qu’elle tire du placenta, et se divise en deux, pour alimenter ses portions cave et porte. Le sang ainsi distribué est recueilli par la veine cave, traverse l’anastomose ovale (qu’il appelle ouverture), [16][40] à côté du cœur dont les cavités ne sont pas encore bien creusées, puis se rend dans [Page 194 | LAT | IMG] l’artère veineuse, ou oreillette gauche, qui est bien plus vaste que la droite, et enfin dans l’aorte, [17] pour se répandre dans l’ensemble du corps et revenir dans les veines, contre l’ouverture ovale, jusqu’à ce que le cœur soit entièrement formé, et capable de remplir son office. Pourtant, puisque, faute de respiration, le poumon est immobile, il a besoin, pour assurer sa nutrition et sa croissance, d’être alimenté en sang qui passe par le canal artériel, entre l’aorte et la veine artérieuse, et ainsi n’y a-t-il pas circulation de sang à travers les poumons. Remarquez les absurdités que profère ce jeune homme dans le parcours qu’il donne au sang par les anastomoses fœtales du cœur. L’artère veineuse reçoit le sang de la veine cave et l’envoie dans l’aorte, en sorte que le sang de la veine artérieuse, mû par la respiration, soit conduit dans les poumons, puis de l’artère veineuse dans le ventricule gauche [41] et de là dans l’aorte : [18] il a proféré là autant de mots que d’erreurs parfaitement absurdes, parce qu’il ignore la pratique de l’anatomie sur les cadavres, qu’il appelle une science muette et froide[19][42] et trouve cruellement son régal dans les mugissements et les aboiements des chiens qu’il torture. Il invente que le fœtus respire. La respiration de l’être vivant serait nécessaire au mouvement du cœur, mais chez le fœtus il commence à battre dès le 3e ou 4e jour suivant la conception, [20] sans poumons : s’il en avait fait l’expérience sur un fœtus bovin [Page 195 | LAT | IMG] sorti de ses membranes, en disséquant sa mère, il aurait vu que son cœur bat et que ses poumons sont immobiles, après lui avoir bouché la gueule et les naseaux avec des membranes prélevées ailleurs sur lui. Hormis Pecquet, aucun anatomiste n’a jamais prétendu que le fœtus respire dans l’utérus, qu’il circule du sang dans ses poumons et que l’artère veineuse reçoit deux fois le même sang. [21]

Page 37. Il écrit que Les artères ombilicales renvoient leur sang superflu dans le foie utérin : Riolan a déclaré cela avant lui, mais en a décrit le parcours d’une autre manière. [22] Pour confirmer cela, il adjoint une expérience fort obscure et fausse : Si tu souffles avec un chalumeau dans le fœtus, les artères apporteront de l’air dans le placenta et la veine s’aplatira entièrement, sans dire dans quelle partie (de son fœtus) il faut introduire le chalumeau. [23] Il est faux aussi de dire que les artères ombilicales et l’infinité de leurs petits rameaux, quand on les gonfle, se voient mieux que la veine ombilicale, et que cette abondance est prouvée par cette enflure arrondie : les artères ombilicales s’affaissent plus vite que la veine ombilicale, et si leur abondance s’observe quand on les gonfle, c’est qu’elle est due à l’accumulation d’air entre les deux feuillets du péritoine ; car dans leur parcours, ces artères ne fournissent aucune branche aux [Page 196 | LAT | IMG] organes de leur voisinage, étant donné qu’elles ne sont pas destinées à cette fonction. [24]

Page 38. Il poursuit en montrant que le sang sorti des vaisseaux retourne au cœur par les veines : Il nie les anastomoses entre les artères et les veines, qui ont échappé aux observateurs soigneux même aidés par le microscope. Il nie aussi que, dans le foie, l’air qu’on souffle dans les racines de la veine porte pénètre dans les branches de la cave qui lui sont unies, et que, dans le poumon, l’aval du tronc de la veine artérieuse communique avec les toutes premières ramifications de l’artère veineuse[25][43]

Quant aux synanastomoses, [44] entre les artères et des veines, j’ai assez manifestement démontré leur existence et vous en voyez dans maintes parties du corps humain. Je ne me répéterai pas ici puisque je vois plus bas, page 39, ligne 9, que vous admettez que les veines sont accompagnées d’artères et se joignent à elles. [26][45] Quant à la connexion de la veine porte avec la cave par des anastomoses, j’en ai nié l’existence et Harvey en est convenu dans son second essai sur la circulation du sang. [27] Je vous avise néanmoins que si vous introduisez de l’air en force dans la veine ombilicale d’un fœtus et gonflez tous les tubules et espaces creux de son corps, quand vous lui ouvrirez le thorax et l’abdomen, vous verrez que tous leurs viscères et vaisseaux sont merveilleusement enflés par l’abondance [Page 197 | LAT | IMG] et la violence de l’insufflation, ce qui ne peut se faire si la veine ombilicale est affaissée. [28]

Page 39. Voici comme il prouve la diffusion du sang dans les chairs : Si le sang ne s’épandait pas, comment la masse du corps pourrait-elle croître pour augmenter la taille des parties, qui se consumeront peu à peu si elles ne sont pas restaurées par l’aliment ? D’après la circulation du sang défendue par Riolan, le sang qui s’épanche dans la substance corporelle ne reflue pas dans les veines parce qu’il dessert la nutrition des parties. Il ne s’en retire qu’en cas d’épuisement et de vacuité extrêmes des grands vaisseaux, ou en cas de violent mouvement qui repousse le sang à l’intérieur, comme dans le choléra morbus [46] et dans les accès fébriles les plus ardents. [29][47]

Pages 39 et 40. Il croit que quelque résidu épais et moins bien digéré s’échappe du dehors au dedans à travers les veines peut-être béantes tout à l’entour, pour être recuit dans la marmite du cœur. Je me demande s’il s’agit là d’un mouvement spontané ou d’une attraction : si le résidu est attiré, cela veut dire que le corps a pour délicate habitude de faire revenir dans le cœur une humeur non digérée et impure, afin qu’elle y soit recuite comme dans un chaudron de cuisine. Quand Harvey a vu et reconnu que quelque chose manquait à sa circulation du sang, il a proposé maintes subtilités dans son second Essai, que chacun pourra y lire, sans besoin que je les répète. [30]

[Page 198 | LAT | IMG] Page 41. Il présente ensuite les objections contre le passage du sang hors des vaisseaux et les résout : Si le sang passe dans les chairs, pourquoi celui qui coule dans les veines est-il plus épais ? Il répond que le sérum en est affaibli et la chaleur atténuée, que les excréments des chairs nourries s’y mélangent, sans avoir à s’étonner que la consistance du sang artériel surpasse celle du sang veineux. Harvey nie catégoriquement cela, en soutenant que les sangs artériel et veineux sont semblables, tant en couleur et en consistance qu’en poids et en mesure, et Pecquet en affirme autant page 45, ligne 13. [31][48]

Page 41. Une corruption du sang est cependant inévitable quand il stagne hors des vaisseaux. Cela ne va pas de soi parce que, d’après Hippocrate, le sang très subtil qui s’épanche dans les tissus par ecchymose, à l’instar d’une rosée, inonde le corps d’esprits chez les gens sains ; mais chez les malades, s’écoulent du sérum au lieu de sang, et des vents au lieu d’esprit. L’extravasation du sang fait redouter sa diffusion, qui provoquera un anévrisme si le sang n’est pas recueilli par une veine qui adhère étroitement à l’artère[32][49][50]

Page 41. Vous avouez pourtant que si le ralentissement de l’écoulement du sang dure trop longtemps, les déchets retenus provoqueront une souillure, source de diverses maladies selon la plus ou moins grande malignité des humeurs qui y domineront. [Page 199 | LAT | IMG] La lie du sang, qui devrait rester hors des vaisseaux, y est renvoyée. Ce retour du sang au cœur n’est donc pas sain, mais nocif.

Page 41. Vous écrivez que la mélancolie se condense sous la forme d’un squirre : ne savez-vous pas que c’est le nom d’une maladie et non d’une humeur ? [33][51][52]

Page 73. Vous étudiez maintenant le mouvement du sang. Dans les corps sains, et plus encore malades, je tiens pour impossible que la ruée du sang qui jaillit du cœur lors de la systole le transporte jusqu’aux extrémités, et qu’il soit empêché d’y revenir avant la diastole : la période de repos, ou périsystole [53] qui sépare la diastole de la systole, est en effet trop brève pour que, dans ce court instant, comme vous le décrivez, les artères puissent demeurer gonflées par le sang, même en se dilatant. [34]

Page 74. Vous écrivez aussi que la compression des vaisseaux [54] aide ce mouvement qui vient de la poussée exercée par l’air inspiré dans le poumon et par la contraction des muscles adjacents aux canaux. Si le mouvement du diaphragme, qui est fréquent, n’était pas seul à remuer les poumons, celui du sang ne pourrait donc pas s’accomplir ailleurs que dans le thorax. Quand on dort paisiblement, il n’y a aucune contraction musculaire, ce qui fait qu’il n’y pas non plus de contraction spontanée des vaisseaux, parce que la mobilité n’existe que dans les corps membraneux [Page 200 | LAT | IMG] qui possèdent des fibres ou une membrane charnues, ce qui n’est pas le cas des vaisseaux. [35]

Page 75. Vous ajoutez : Ainsi le cœur chasse le sang dans les artères ; puis des artères, une partie s’en déverse à travers les anastomoses et l’autre se répand dans les chairs, pour être ensuite recueilli par les veines et retourner au cœur. Ce circuit est si nécessaire à la vie que sa moindre perturbation provoque soit une lipothymie, soit une syncope, soit même, non rarement, la mort[55] La vie subsiste quand même sans retour de ce sang qui s’est épanché par tout le corps, et j’affirme que cette circulation, que la lie des chairs modifiées renvoie au cœur pour qu’il s’en nourrisse, est plutôt nuisible qu’utile à la vie, puisque vous dites, page 41, qu’elle favorise les maladies[36]

En outre, après avoir découvert les veines lactées, Pecquet devait prendre exemple sur la modestie de Harvey qui, quand Riolan lui demanda pourquoi il n’avait pas expliqué l’utilité de sa circulation, a humblement répondu qu’il fallait d’abord établir le comment avant d’étudier le pourquoi[37] Je crois que la question l’a noyé sous tant de difficultés qu’il peine encore à en émerger.

Tirant de votre découverte de nouvelles veines lactées plus de gloire qu’Archimède [56][57] vous lui assignez sur-le-champ des fonctions parfaitement fausses, tirées de la subtilité de votre esprit. Plus scire velle quam sit satis, intemperantiæ signum est, disait [Page 201 | LAT | IMG] Sénèque, lettre lxxviii[38][58] Il n’y a pas de honte à changer d’avis et vous ne l’estimerez pas déshonorant. À l’âge de 30 ans, saint Jérôme a écrit un commentaire sur le prophète Abdias, [59] sans rougir de se rétracter à l’âge de 60 ans, pour y substituer une interprétation différente. [39] Si vous êtes sage, vous me remercierez pour cette censure, comme fit Pline le Jeune[60] écrivant à un ami qui le flattait : Non credam cætera tibi placeret, nisi quædam displicuisse cognouero[40]

Galien, livre vi de l’Utilité des parties, chapitre xii, montre que nul ne peut échapper à la loi d’Adrastée : [61] si astucieux et plein d’éloquence soit-il, il finira par confesser lui-même sa mauvaise foi et attestera de la vérité, car Dieu vous inspirera peut-être, vous et vos défenseurs. [41][62]

FIN

Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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