Note [37] | |
William Harvey, au début du premier des deux Exercitationes [Essais] qu’il a écrits pour répondre à Jean ii Riolan, {a} a ainsi expliqué leur genèse : {b} « Il y a peu de mois a paru l’ouvrage d’anatomie et de pathologie de l’illustre Riolan, {c} qui me l’envoya de sa propre main, {d} ce dont je le remercie beaucoup. Je tiens à le féliciter du succès avec lequel il a terminé cet ouvrage digne des plus grands éloges. Représenter le siège de toutes les maladies est une œuvre qu’une grande intelligence pouvait seule accomplir, et c’est entrer dans un domaine difficile à parcourir que de chercher à mettre sous les yeux du lecteur des maladies qui échappent presque à la vue. {e} Il n’y a pas de science qui ne dérive d’une idée a priori et il n’y a pas de connaissance solide et sûre qui ne tire son origine des sens. » Harvey a répondu à la question de Riolan dans son second essai de 1649 (page 85), traduit du latin par Richet (pages 220‑221) : « Pour ceux qui rejettent la circulation parce qu’ils n’en voient ni la cause efficiente ni la cause finale, il reste à démontrer à quoi elle sert : car je n’en ai point encore parlé. On avouera cependant qu’il fallait chercher d’abord si la circulation existe avant de chercher à quoi elle sert. {a} |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Première Responsio (1652) aux Experimenta nova anatomica de Jean Pecquet (1651). 6. Sur la circulation du sang, note 37. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1005&cln=37 (Consulté le 14/06/2024) |