Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
1. Préface au lecteur, note 17.
Note [17]

« s’il avait rivalisé de bonnes paroles, il n’aurait entendu qu’aménités », Térence, Phormion, prologue, vers 20.

La préface de Jean ii Riolan n’a rien dissimulé de son âpre tempérament. On est bien sûr en droit de lui reprocher son injustice, son extrême férocité ou la très haute idée qu’il se faisait de sa personne, mais il avait été rudement étrillé par Jean Pecquet, Thomas Bartholin et les docteurs pecquétiens. Qui bien plus est, leurs attaques étaient fondées sur une monumentale erreur, et la physiologie a plus tard donné raison à Riolan (v. la Brève histoire du chyle) : la voie thoracique du chyle, dont il ne contestait pas l’existence, n’ôte pas au foie la fabrication du sang pour replacer dans le cœur.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
1. Préface au lecteur, note 17.

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(Consulté le 03/06/2024)

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