Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 16.
Note [16]

Après avoir cité Galien (loc. cit., Kühn volume 2, page 281), Jean ii Riolan revenait à Aristote, chapitre i du livre cité (Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, 1885) :

« Toute étude intellectuelle, toute exposition méthodique, la plus humble aussi bien que la plus haute, peut être considérée sous deux faces différentes. L’une de ces faces peut s’appeler proprement la science même de la chose ; l’autre n’exige qu’une sorte d’instruction générale. En effet, quand on a reçu une éducation convenable, on doit être en état de juger pertinemment, quant à la forme, si celui qui parle d’un sujet l’expose bien, ou s’il l’expose mal. C’est même à ce signe que nous reconnaissons l’homme instruit ; et c’est là ce qui nous fait penser de quelqu’un qu’il a été généralement bien élevé, l’instruction consistant surtout à pouvoir faire une distinction de ce genre. »

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 16.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1052&cln=16

(Consulté le 03/06/2024)

Licence Creative Commons