Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 30.
Note [30]

Insidiæ structæ d’Ole Rudbeck (Leyde, 1654, v. supra note [27]), page 164 et dernière :

« Voilà pour vous les feuilles, très distingué M. Bartholin, évitez que les arbres ne vous tombent dessus. {a} Souvenez-vous que vous êtes un homme. Si ça vous fait plaisir, nous nous rencontrerons, et je vous montrerai mille erreurs que vous avez commises dans votre Anatomia reformata, {b} et même dans tous vos écrits anatomiques, bien que vous ne gagneriez guère à les entendre, car vous êtes un débutant qui exerce sa dictature sur les autres. Vale et méditez sur mon avertissement. »


  1. Post folia arbores cadere [Après les feuilles tombent les arbres], adage antique, tiré de Plaute (Les Ménechmes), qu’Érasme a commenté (no 1768) :

    […] arborum decidua folia negliguntur, verum aliquando fit, ut ipsæ arbores putres in caput subjecti decidant.

    [(…) on ne prête guère attention aux feuilles qui tombent, mais il arrive parfois que les arbres vermoulus chutent sur la tête de celui qui est au-dessous].

  2. V. supra note [21‑2].

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 30.

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(Consulté le 14/06/2024)

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