Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 7.
Note [7]

Jean ii Riolan puisait dans trois sources chrétiennes pour blâmer l’immodestie de Jean Pecquet.

  • Ecclésiaste (1:8 et 3:10‑11), le latin est fidèle à la Vulgate ; ma traduction textuelle ne suit pas celles des Bibles françaises que j’ai regardées, car elles s’écartent beaucoup de ce que Riolan voulait dire sur les secrets du chyle.

    « Toutes choses sont difficiles, l’homme ne peut les expliquer par la parole. Dieu a infligé le labeur aux fils des hommes pour qu’ils s’y tourmentent. Il a fait toute chose bonne en son temps ; il a remis le monde aux supputations des hommes, bien qu’ils n’aient pas besoin de trouver ce qu’il a voulu faire, du commencement jusqu’à la fin. »

  • Lactance, De l’Ouvrage de Dieu, chapitre xiv, premier paragraphe De intestinorum quorumdam ignota ratione [Sur la raison inconnue de certains viscères] :

    « Il est certain qu’il y a beaucoup de choses dans le corps humain dont personne ne peut voir la fonction et la raison, hormis celui qui l’a créé. »

  • Saint Augustin, Contra Julianus Pelagianus [Contre Julianus, pélagien], livre vi, chapitre 17 :

    « Dieu a enveloppé ses œuvres de mystère pour qu’elles ne perdent pas leur valeur et leur pouvoir de nous émerveiller : nul ainsi n’oubliera qu’il est un homme, et nul ne trouvera Dieu fou quand il ne comprendra pas pleinement sa sagesse. »

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 7.

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(Consulté le 13/06/2024)

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