Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 18.
Note [18]

Emprunt tronqué à Juvénal, Satire xv vers 159‑164 :

sed iam serpentum maior concordia[, parcit
cognatis maculis similis fera ; quando leoni
fortior eripuit uitam leo ?] Quo nemore umquam
expirauit aper maioris dentibus apri ?
Indica tigris agit rabida cum tigride pacem
perpetuam, sæuis inter se conuenit ursis
.

« Aujourd’hui les serpents s’accordent mieux que les hommes[ ; la bête fauve épargne les bêtes à qui l’apparente sa robe tachetée. Vit-on un lion, parce qu’il était le plus fort, arracher la vie à un autre lion ?] Dans quelle forêt un sanglier expira-t-il sous la dent d’un sanglier plus fort que lui ? Le tigre des Indes, malgré sa férocité, vit avec le tigre dans une paix perpétuelle ; les ours cruels s’arrangent entre eux. »


  1. Traduction de Pierre de Labriolle et François Villeneuve, 1962.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 18.

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(Consulté le 14/06/2024)

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