Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 21.
Note [21]

Petrus Aponensis (Pierre d’Albano), Conciliator differentiarum philosophorum et medicorum… [Le Conciliateur des différences entre les philosophes et les médecins…], Prologus, Differentia vii, page 9 ro, seconde colonne : {a}

« Il faut aussi savoir que les médecins font largement preuve de mauvaises mœurs parce qu’ils tirent leur origine d’une souche vile et stérile ; puis ils se sont enflés et sont devenus insultants, parce qu’ils se sont en quelque sorte engraissés en même temps que la science médicale, laquelle étant simplement curative, est principalement mise en lien avec le Scorpion et avec Mars, {b} dont j’ai déjà décrit les propriétés qui disposent à mal agir. »


  1. Venise, 1520, vnote Patin 9/503.

  2. Dans les lucratives rêveries des astrologues (vnote Patin 8/61), déjà généralement méprisées par les médecins du xviie s., le Scorpion est associé à la Maison de Mars : « il est de nature très maléfique » (Furetière), mais je ne suis pas allé chercher plus loin.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 21.

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(Consulté le 14/06/2024)

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