Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 28.
Note [28]

Martial, Épigrammes, livre i, liv (vers 1‑4 et 11‑12) :

« Il y a dans nos petits livres une seule page qui t’appartient, Mercatus, {a} mais elle porte si assurément le caractère de son maître qu’elle fait voir à tout le monde que tes vers ne se peuvent défendre d’un larcin manifeste. Ce que tu y as intercalé les contamine d’un poil graisseux. […] {b} Nul ne doit se mêler de distinguer mes ouvrages des tiens, pour les protéger, car ce que tu as fait plaide contre toi ; et ce que tu as écrit te dit que “ tu es un voleur ”. »]


  1. Pour servir son propos, Jean ii Riolan a transformé en Mercatus le Fidentinus de Martial, qui était le destinataire original de sa cruelle épigramme.

  2. Riolan a tronqué l’explication de cette image, qui se réfère à une étoffe dont on a voulu cacher la vile origine.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 28.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1054&cln=28

(Consulté le 13/06/2024)

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