Note [4] | |
Chapitre vi (et non xi), § 8, du livre indiqué d’Aristote, à propos des individus qui, pris isolément, sont incapables de juger (traduction de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, 1874) : « On peut faire à ce principe politique une première objection, et demander si, lorsqu’il s’agit de juger du mérite d’un traitement médical, il ne faut point appeler celui-là même qui serait, au besoin, capable de guérir le malade de la douleur qu’il souffre actuellement, c’est-à-dire, le médecin ; et j’ajoute que ce raisonnement peut s’appliquer à tous les autres arts, à tous les cas où l’expérience joue le principal rôle. Si donc le médecin a pour juges naturels les médecins, il en sera de même dans toute autre chose. Médecin signifie à la fois celui qui exécute l’ordonnance, et celui qui la prescrit, et l’homme qui a été instruit dans la science. Tous les arts, on peut dire, ont, comme la médecine, des divisions pareilles ; et l’on accorde le droit de juger à la science théorique aussi bien qu’à l’instruction pratique. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 1re de 6 parties, note 4. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1054&cln=4 (Consulté le 14/06/2024) |