Note [50] | |
Jean ii Riolan se référait à tort à L’Anabase de Xénophon, car il citait les Histoires d’Hérodote (livre vii chapitre x) : {a} « Comme les Perses gardaient tous le silence, et que pas un n’osait proposer un avis contraire, Artabane, fils d’Hystaspe, oncle paternel de Xerxès, {b} s’appuyant sur cette qualité, ouvrit le sien en ces termes : “ Seigneur, lorsque dans un conseil les sentiments ne sont pas partagés, on ne peut choisir le meilleur ; il faut s’en tenir à celui qu’on a proposé ; mais, quand ils le sont, on discerne le plus avantageux, de même qu’on ne distingue point l’or pur par lui-même, mais en le comparant avec d’autre or. Je conseillai au roi Darius, votre père et mon frère, de ne point faire la guerre aux Scythes, {c} qui n’habitent point des villes. Flatté de l’espérance de subjuguer ces peuples nomades, il ne suivit pas mes conseils ; il revint de son expédition après avoir perdu ses meilleures troupes. Et vous, seigneur, vous vous disposez à marcher contre des hommes plus braves que les Scythes, et qui passent pour être très habiles et sur terre et sur mer. Il est donc juste que je vous avertisse des dangers que vous aurez à essuyer. ” ». Juste avant cela, j’ai aussi traduit entre guillemets l’éloge de William Harvey que Jean ii Riolan a emprunté au bas de la page 553 de ses Opera anatomica vetera et nova (v. supra note [45]). |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 1re de 6 parties, note 50. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1054&cln=50 (Consulté le 13/06/2024) |