Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 8.
Note [8]

  • Dion Cassius, Histoire romaine, livre lvi, § 27 ; d’après la traduction de l’original grec par E. Gros (1866).

  • Horace, Épîtres, livre ii, i, 153‑154 :

    quin etiam lex
    pœnaque lata, malo quæ nollet carmine quemquam
    describi ; uertere modum, formidine fustis

    [On porta une loi et une peine contre celui qui écrirait des vers infamants sur quelqu’un. Les satiriques changèrent de ton par crainte du bâton].

  • Ulpien (Domitius Ulpianus) est un des jurisconsultes romains du iiie s. dont les écrits ont fondé le Code théodosien.

  • Constitutio Criminalis Carolina, « loi caroline », promulguée par l’empereur germanique et roi d’Espagne Charles Quint en 1532, article 110 :

    « Celui qui, par des écrits injurieux ou libelles diffamatoires répandus sans signature juridique, charge quelqu’un injustement de quelque crime ou forfait, pour lequel il pourrait être puni en son corps, en sa vie, ou en son honneur, lorsque la vérité du délit serait découverte, le diffamateur subira la même punition à laquelle il a cherché à exposer l’innocent par sa malice et ses écrits calomnieux ; et quand bien même le fait attribué ainsi injurieusement se trouverait véritable, le diffamateur ne laissera pas d’être puni en vertu des lois et suivant la prudence du juge. »

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties, note 8.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1054&cln=8

(Consulté le 14/06/2024)

Licence Creative Commons