Jean ii Riolan citait les témoignages de trois de ses autres élèves allemands.
- Simon Paulli, l’un des correspondants danois de Guy Patin, a disputé une thèse de Arthritide sous la présidence de Daniel Sennert. {a} Le 7e de ses 120 articles, page B2 ro, porte sur une forme d’arthrite vénérienne responsable de douleurs de hanche, qui affecte des femmes en âge de procréer :
Cujus rei causam qui scire volet, incomparabilis Dn. Johannis Riolani Parisiensis, Præceptoris mei, ætatem colendi scripta evolvat, et optimam inveniet.
[Qui voudra en connaître la cause lira les écrits de l’incomparable M. Jean Riolan, natif de Paris, qui a été mon précepteur, qu’il faut vénérer éternellement, et y trouvera la meilleure description]. {b}
- Wittemberg, Salomo Auerbach, 1630, in‑4o.
- Je n’ai rien trouvé de mémorable sur l’arthrite dans les écrits de Jean ii Riolan.
- Gregorius Nymmanus (1592-1638), professeur de médecine à Wittemberg, a tenu les propos rapportés par Riolan aux pages 7‑8 de sa Dissertatio de Vita Fœtus in utero… [Dissertation sur la vie du fœtus dans l’utérus…] (Wittemberg, Paulus Helwigus, 1628, in‑4o).
- Je n’ai pas trouvé ce que Fridericus Monavius (Friedrich von Monau, natif de Breslau, 1592-1659), professeur de médecine à Greifswald (Poméranie), aurait écrit sur l’Université de Paris et sur Riolan dans les deux livres qu’il a publiés :
- Riolan est salué dans la préface de la Bronchotome, nimirum gutturis artificiosè aperiendi [Bronchotomie, ou l’art d’ouvrir le larynx] (Königsberg, Johannes Reusnerus, 1644, in‑4o) ;
- le Lanx Satura Rerum Medicarum [Pot-pourri de questions médicales] (Tubingen, 1622) est une thèse dédiée au « triumvir de la République anatomique », Riolan, Adriaan Spiegel et Caspar Bauhin, avec une ode en vers latins à la gloire de Riolan, longue de trois pages ; Monavius y raconte ses multiples pérégrinations académiques, dont son passage à Paris, mais sans employer les termes utilisés par Riolan.
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