116 Chirurgie de guerre. Beaucoup trop d'infirmes à la suite des fractures ! Le souci de la plaie a fait oublier et sacrifier la qualité de la guérison. Par F. Calot...
Image : Fig. 348 à 352. Le temps nécessaire pour la rapidité de la soudure osseuse dépend, pour la plus grande part, de la précision de la réduction. La soudure sera 3 fois plus rapide avec les réductions de ce premier tableau qu'avec les réductions du deuxième tableau. Pour chaque tableau il y aura des différences que l'on devine suivant les cas. 1° a) Fracture que vous avez pu réduire complètement, en ramenant les fragments bout à bout dans toute leur surface. (Bien rare, même avec le secours du chloroforme et d'un contrôle radiographique répété). b) Et par corollaire, les fractures qui vous sont venues sans déplacement, avec engrênement des fragments. 2° a) Les fractures que vous avez pu réduire bout à bout, non plus en totalité, mais en partie (un peu moins rare, mais encore rare). b) Par corollaire les fractures qui vous sont venues avec engrènement partiel, sans chevauchement. 3° Les fractures sous-périostées (assez fréquentes, chez l'enfant, ainsi que les suivantes). 4° Fractures en bois vert. 5° Fractures sans chevauchement véritable avec simple angularité. (L'on devrait évidemment effacer cet angle, nous avons dit comment, pour éviter un raccourcissement notable) / Fig. 353 à 356. Avec des réductions aussi imparfaites que celles-ci, la soudure osseuse sera 3 et 4 fois plus tardive qu'avec le réductions du premier tableau. Or, nous connaissons tous des cas où la réduction est encore plus défectueuse que dans les cas figurés dans ce deuxième tableau