Dictionnaire en quinze volumes, sans illustrations.
Les articles sont de taille variable et ne sont pas signés.
Ils ne contiennent pas de notices biographiques et ne proposent pas non plus de références bibliographiques.
Les renvois sont nombreux et introduits par Voyez.
Frontispice présent sur chaque volume – Dictionaire abrégé des sciences médicales de MM. Adelon, Alibert, Barbier, Bayle, Bégin, Bérard, Biett, Boyer, Breschet, Bricheteau, Cadet de Gassicourt, Chamberet, Chaumeton, Chaussier, Cloquet, Coste, Cullerier, Cuvier, De Lens, Delpech, Delpit, Demours, De Villiers, Dubois, Esquirol, Flamant, Fodéré, Fournier, Friedlander, Gall, Gardien, Guersent, Guillié, Hallé, Hebreard, Heurteloup, Husson, Itard, Jourdan, Keraudren, Larrey, Laurent, Legallois, Lerminier, Loiseleur-Deslongchamps, Louyer-Willermay, Marc, Marjolin, Marquis, Maygrier, Montfalcon, Montègre, Murat, Nachet, Nacquart, Orfila, Pariset, Patissier, Pelletan, Percy, Petit, Pinel, Piorry, Renauldin, Reydellet, Ribes, Richerand, Roux, Royer-Collard, Rullier, Savary, Sédillot, Spurzheim, Thillaye fils, Tollard, Tourdes, Vaidy, Villeneuve, Villermé, Virey. Par une partie des collaborateurs.
Présentation
« Tout le monde connaît le dictionnaire des sciences médicales. Cette encyclopédie par le prix élevé auquel l’a porté le grand nombre des livraisons, est sortie de la classe des livres utiles que peuvent se procurer les élèves en médecine et même la plupart des praticiens. C’est donc rendre un nouveau service à la science que d'en publier un abrégé [1]. » Dans les faits, ce nouveau dictionnaire n'est pas un simple condensé de son aîné : « C’est en effet un ouvrage tout nouveau dans lequel le plan, la direction, la doctrine, les auteurs, tout est différent de l’ancien. La science a marché depuis la publication des premiers volumes du grand dictionnaire, les bases fondamentales de la médecine ont été ébranlées ; les points les plus importants de la pathologie et de la physiologie ont subi des modifications remarquables et il eût été ridicule de se borner à abréger, en 1821, ce qu’on avait écrit en 1812 [2]. » En matière de doctrine, c'est celle de F.-J.-V. Broussais (1772-1838) qui semble donner le ton : « [...] la plupart de leurs articles, outre qu’ils sont quelquefois plus étendus et plus complets que ceux du grand dictionnaire, sont empreints d’une couleur toute particulière ; c’est la couleur de l’école physiologique qui y domine de telle sorte que ceux qui voudront connaître la doctrine de M. Broussais, dans tous ses détails, devront recourir à ce répertoire [3]. »
Notes
[1]Gazette de santé.... Paris : De Hocquet, 1821, p. 175, disponible sur Medica.
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