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1935-1936. - Paris, 1935-1936.
Cote : 112580.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
Nombre de réponses : 351 1-250 page précédente
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Image : Maurice Arthus (ci- contre), l’une des lumières incontestées de la physiologie
13 Là-haut, par Colette
Image : Donner quelques impressions d'écrivains sur la Route à trois dimensions illimitées, c'est peut - être assez "actuel". Ce building new - yorkais, lui - même, ne sera bientôt plus à l'abri de ce qui peut venir par elle
14-15 Là-haut, par Colette
Image : Mme Colette concède à l’avion un certain nombre de "prérogatives". Mais, dit-elle justement, "la vieille sphère de soie ne s’en arroge qu’une seule : la féerie. Errer en ballon libre, c’est pleinement pénétrer la notion mythologique d’un élément. " / Après le ballon libre, le dirigeable a joué sa partie, fort importante, dans la conquête de l’air. Il n’a pourtant pas le suffrage de Mme Colette : " Où manquent à la fois la peur et la confiance, la passion ne saurait s’échauffer. "
17 Vues du ciel, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : "De là-haut, même les paysages ingrats prennent de la beauté... Ah ! Ce n’est pas assez dire qu’on voit parfaitement, en avion, les grands spectacles de la terre. Il n’y a que de là- haut qu’on peut les saisir dans toute leur vérité... " (Avec le fréquent spectacle de la mer de nuages)
18-19 Vues du ciel, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : A gauche, une sorte d’immense fougère : c’est un peu du relief des Pyrénées ; à droite, une vue de l’Atlas au sud de Marrakech, celle même à laquelle font allusion Jérôme et Jean Tharaud ; en bas enfin, Barcelone et son port
20-21 Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : "Soudain naquit la machine ailée, celle que dirige, incline et fait tournoyer l’homme qui lui donne et en reçoit la vie. Et, avec la multiplication de l’engin miraculeux pullula la race hardie, la race nouvelle des hommes de l’air. " / "Leur race, il y a trente ans, n’existait pas encore. L’homme, alors, ne pouvait prétendre qu’a précipiter sa vitesse sur la terre et mieux assurer sa maîtrise de l’eau L’air lui était interdit, réservé aux nuages, aux oiseaux. "
22-23 Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : En double page, un appareil léger, semblable à celui qui permit naguère au pilote Thoret de franchir à deux reprises les sommets alpestres. De part et d’autre de cet appareil, deux puissantes machines de grandes lignes, pour lesquelles les moteurs développent plus d’un millier de chevaux et se parent d’une espèce de beauté de force et de la vitesse
24-25 Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : De gauche à droite, trois appareils de grandes lignes, un avion anglais, un hydravion américain et un avion hollandais, ce dernier avec son hélice en marche, qui dessine une sorte de roue transparente et vertigineuse. Ce sont bien les instruments d’un vertige : celui de la vitesse, qui aujourd’hui rend fiévreux les esprits, mais dont on ne sait encore s’il leur prépare un sort meilleur ou pire
26-27 Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : Et les femmes s’y sont mises avec une vaillance, une adresse, un sang-froid par lesquels elles égalent les meilleurs pilotes. Voici de gauche à droite Maryse Hilse, Détroyat et Fiesseler, et Hélène Boucher l’émouvante, qui, si jeune, mourut de sa passion pour l’air / "Ils étaient innombrables, ceux qu’enchantaient les sortilèges du vol. Ils le sont encore. Pilotes militaires, amateurs, touristes, réceptionnaires, pilotes de raid, pilotes de ligne, c’est par dizaines de milliers qu’ils se comptent aujourd’hui à travers le monde. "
28-29 Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : "S’il est un peuple qui ne connaît pas de frontières, que les différences de langue et de moeurs ne séparent point, dont les membres ont les uns pour les autres une estime loyale et virile, qui sont prêts à se secourir mutuellement au péril de leurs jours — c’est bien ce jeune, magnifique et sans cesse mobile peuple de l’air ". Voici Lindbergh, Codos et Doret
30-31 Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : De gauche à droite, ’Rossi, Mermoz (une main dans son veston, pris au retour de Paris-Alger-Paris) et Delmotte. " Dans un monde qui va se divisant et se haïssant davantage, les hommes de la route céleste tressent un lien chaque jour mieux noué. " / [Les hommes de l'air]
32 Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : De plus en plus se répand l’emploi des parachutes, ces petits esquifs de sauvetage, qui ont déjà préservé beaucoup d’existences. Mais ils servent aussi à un jeu nouveau, celui de la pesanteur bien tempérée
34 Dans Paris des voiles des ailes, par Hervé Lauwick
Image : [Dans Paris des voiles des ailes]
36-37 L'air et le ciel dans la peinture, par le Docteur F. Vallon
Image : "Orphée et Eurydice de Poussin. " De mystiques qu’ils étaient au moyen- âge, les ciels devinrent païens lorsque à l’horloge du monde le carillon de la Renaissance sonna d’un timbre étrangement fêlé l'heure des réminiscences antiques. Ainsi, dans les ciels de Poussin, c’est le cartésianisme qui ordonne la plus pure des sensibilités. " Ci-dessous, la «Vague», par Courbet
38-39 L'air liquide, cette eau bleue., par René de Laromiguière
Image : De gauche à droite : la masse sombre d’un réservoir à oxygène liquide, et un gazomètre où l’oxygène est recueilli à sa sortie des colonnes de fabrication ; puis, le découpage au chalumeau oxyacétylénique qui permet de découper, comme au rasoir, une épaisseur d’acier de 0, 70 cm. en quelque dix minutes. Enfin un lot de bouteilles d’oxygène comprimé
40 L'air liquide, cette eau bleue., par René de Laromiguière
Image : Une colonne de fabrication de l’oxygène (avec ses manomètres, niveaux, vannes, etc) qui traite 3. 000 mc d’air à l’heure et en extrait environ 550 mc d’oxygène à 99, 5% de pureté
42-43 Gaston Chérau, par octave Béliard
Image : M. Gaston Chérau est l’un des rares écrivains qui soient vraiment entrés en communion avec la nature et qui se soient penchés sur les animaux. Il naquit au village de Prissac (ci-contre). Puis, il voyagea, certes, beaucoup. Mais son âme et son esprit paraissent bien avoir pour port d’attache, toujours, une maison des champs
44-45 Gaston Chérau, par octave Béliard
Image : L’on ne verra pas ici M. Gaston Chérau à son bureau de travail. Mais à quel moment cesse-t-il de créer ? Qu’on le surprenne en aviculteur, ou interrogeant la santé de son potager, ou devisant avec ses enfants et sa secrétaire, ou enfin pratiquant devant une table fine l'art de la conversation, où il excelle, le grand écrivain récolte, tout au moins, les éléments de ses créations
47 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, M. Louis Jouvet dans « Knock » et Mme Dussane dans « Mme Sans-Gêne », avec deux croquis de M. Jean Hervé dans la même pièce, par La Rocha
1 La bibliographie
Image : Bureau du fichier bibliographique
2-3 La bibliographie
Image : Salle servant de bibliothèque et de lieu de réunion pour les sociétés médicales
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Image : Ci - contre, le Dr Stévenin, penché sur son collaborateur le Dr Félix Franchel (au microscope). Le Dr Stévenin a été un des premiers à introduire le métabolisme basal en France. Il s'est attaché depuis de nombreuses années à rechercher, parallèlement à la clinique, des tests d’appréciation objective du fonctionnement des glandes endocrines, et à donner à la thérapeutique glandulaire une base physiologique. Après l’article des Drs Stévenin et Franchel, on lira un exposé du Dr A. Arthus, qui complète et illustre leur étude en montrant comment agissent sur l'animal les extraits d'organes dont ils ont examiné l'effet chez l’homme
10 Recherches expérimentales sur l’action de l’ingestion d’extraits thymo - testiculaires sur la croissance du rat à la période de la puberté, par André Arthus, Mlles M. Lourau et G. Silvestre de Sacy
Image : Différence obtenue dans la croissance des vésicules séminales chez deux rats de même âge, dont l’un était gardé comme témoin et dont l’autre avait reçu depuis son sevrage des doses croissantes (deux à sept gouttes) d’extrait thymus - orchis. L’expérience a duré trois semaines. Le poids des testicules était respectivement de 550 et de 1050 mmgs / Différence de diamètre et de dimensions entre les cornes utérines et les ovaires de deux rates, dont l’une a été gardée comme témoin et dont l’autre a reçu les doses croissantes d’extrait thymus - orchis pendant trois semaines, à partir du sevrage. Ces animaux appartenaient, bien entendu, à une même portée, et ils étaient tout à fait comparables
11 Recherches expérimentales sur l’action de l’ingestion d’extraits thymo - testiculaires sur la croissance du rat à la période de la puberté, par André Arthus, Mlles M. Lourau et G. Silvestre de Sacy
Image : Sur les trois photographies ci-dessus : à gauche de chacune d’elles, un rat témoin ; à droite, un rat qui a reçu durant six semaines, après son sevrage, des doses croissantes de 5 à 15 gouttes d’extrait thymus - orchis. On voit facilement la différence de taille, et celle du développement des organes génitaux externes et des vésicules séminales / Différence de croissance entre les trois rats du centre, traités par l’extrait thymus - orchis, et les quatre rats latéraux qui ont été conservés comme témoins
13 Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Le sournois
Image : Georges Duhamel, à la saison neuve, chasse parfois le muguet dans le bois de Girofay, qui domine Valmondois. Homme de science, il se penche en ami sur le monde végétal, comme on peut le voir dans ses Fables de mon jardin
14-15 Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Le sournois / Les confitures / Choix d’une sépulture
Image : Une vue de " La Nouvelle Maison ", à la Naze près Valmondois, dans un site particulièrement charmant de la vallée du Sausseron. Là règne la vraie paix des champs, propice au labeur d’un grand écrivain. Dans l'autre page, l’on voit les fils, le frère, le jardinier de Georges Duhamel, pratiquer ensemble, gaiement le basket-ball
16-17 Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Choix d’une sépulture / Nécessité du voyage
Image : Georges Duhamel et Mme Georges Duhamel. — Un fin gourmet préside la table familiale. Sa mère est à sa droite, au milieu du respect de sa descendance. On l’appelle " Maman - Ma " dans les " Plaisirs et les Jeux ". — L’auteur de ces "Plaisirs" charme l’un de ses rares instants de repos par quelque pure mélodie, sur la flûte où il traduit supérieurement un amour profond de la musique
18-19 Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Nécessité du voyage
Image : " La Nuit des Rois " chez Georges Duhamel, devant un auditoire où l’on peut reconnaître MM. Gaston Rageot, le Dr Heuyer, Émile Henriot, Georges Huisman et, au premier rang, des enfants délicieux qui s’appellent tous " Bonheur - d’être - au - spectacle ". Mme Duhamel, pour monter l’oeuvre shakespearienne, était redevenue Blanche Albane, la grande artiste tant de fois applaudie / Le Bouffon (Denis Geoffroy – Dechaume) demande : « Voulez – vous une chanson d’amour ou une chanson morale ? » Sir Tobie (Gérard Duhamel, à gauche) s’enthousiasme : « Une chanson d’amour, une chanson d’amour ! » Et Sir André (Jean Duhamel, à droite) renchérit : « Oui ! Oui ! Je ne me soucie pas de la morale »… Ainsi passait un beau jour pour le vif plaisir de gens d’esprits
20-21 Émile Henriot, par Octave Bélliard
Image : En double page, la ferme d’Émile Henriot à Nesles- la-Vallée / Émile Henriot, En bas, portrait de l’écrivain. "L'eau claire de ses yeux perpétue le reflet d’un ciel nordique; son visage oblong, sa moustache aux coins abaissés, couleur de cervoise, comme ses cheveux, témoignent d’indestructibles souvenirs rhénans et ce poète ami de la paix est fait à la ressemblance héroïque d’un Franc Ripuaire" / A gauche, la maison des "Temps innocents", l’un des premiers livres d’Émile Henriot, où l’on voit un "petit Claude Chenneval - c’est lui-même - élevé comme Achille parmi les fillettes jolies. "Dans cette maison régnait une loi de silence. Il fallait respecter le travail du père d’Émile Henriot, le charmant dessinateur qui préparait pour l’Illustration son "message ponctuel, d’une si française bonhomie"
22-23 Émile Henriot, par Octave Bélliard
Image : La cour ombreuse de la maison familiale d’Émile Henriot. Encore un lieu d’incessant labeur, où cependant le maître sait recevoir avec cette simplicité courtoise qui est ou fut tant de chez nous. "Et le grand marronnier du jardin paternel peut attester la continuité de la tradition... "
24-25 Émile Henriot, par Octave Bélliard
Image : A gauche, l’écrivain et ses deux beaux enfants. En double page, une pièce aménagée dans le pigeonnier de la ferme, où Madame Émile Henriot, petite-fille de Charles Gounod, donne une leçon à son garçonnet. Là, comme chez Georges Duhamel, ami et voisin de campagne, la musique est honorée, cultivée, aimée
26-27 Ombres du Val d'Oise, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A Valmondois, la maison donnée par Corot à Daumier qui y passa ses dernières années. Cette demeure, avec son atelier (ci-dessous) où tout est aujourd’hui comme autrefois, reste l’émouvant témoin de la bonté du grand Corot et de la fin d’un génie. À droite, la maison de Geoffroy - Dechaume, qui elle aussi accueillit Daumier
28-29 Ombres du Val d'Oise, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L’église d’Auvers où Van Gogh dort son dernier sommeil. Ce Hollandais, qui avait créé son art si hautement personnel au cours de divers séjours à l’étranger, fut fixé par le destin dans ce coin d’Ile- de-France, où il se tua, à l’âge de trente-sept ans / A Auvers-sur-Oise, la maison de Daubigny. C’est de là que le grand paysagiste annonça à ses amis l’emplette de son « terrain couvert de haricots et sur lequel, ajoutait – il plaisamment, je planterai quelques gigots, si vous venez m’y voir. » L’on vint !
30-31 Ombres du Val d'Oise, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L’Église de Marissel, par Corot qui exprime là, comme dans tout son oeuvre, à la fois son classicisme et son génie novateur. Les Bateaux sur l’Oise, par Daubigny qui dut à ses paysages d’eau de conquérir la faveur du grand public. Pendant plusieurs années, il peignit dans une sorte de cabane flottante que les lavandières appelaient le "Botin. "
32 Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : " Le Refus ". La " Naissance D’Aphrodite ". - "Saine comme son âme, la sculpture de Philippe Besnard a su garder dans une technique très complète une jolie et naïve saveur, non d’improvisation, mais de spontanéité. La Naissance d’Aphrodite reste jusqu’ici la plus importante, la plus significative des oeuvres qu’il a consacrées à la nudité féminine "
33 Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : “ Comme son glorieux père, Philippe Besnard a le culte de cette nudité. Pour lui, le mot Beauté a un sens certain. En une époque où le fauvisme a avili rageusement la femme nue au lendemain d’un académisme qui l’avait affadie, Philippe a le goût et le respect de la forme affinée. Et voici le Monument aux Morts d’Annecy, autre face d’un pur et noble talent
34 Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : « Celui qu’on appelle, dans les milieux dits d’avant - garde, le bon Philippe, les a traversés avec sérénité, en isolé modeste, mais foncièrement indépendant, insoucieux de l’arrivisme... »
35 Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : L’on voit, dans ces pages, Philippe Besnard "travaillant avec scrupule et amour dans un cadre de calme intimité, travaillant dans cet atelier où Charlotte et Albert Besnard oeuvrèrent... "
36 Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : De gauche à droite, masque d’Aphrodite, Saint- Jean et Monument aux Morts de Moutiers - Salins. “ Philippe Besnard ne se soucie point, comme trop d’autres, de faire du Philippe Besnard et d’avoir ainsi une marque reconnaissable aisément... Il accepte un sujet, le repense et rêve au meilleur moyen de le bien exprimer par une exécution appropriée. " / " C’est le sujet lui-même qui décide de sa forme plastique et guide l’artiste. Ainsi pensaient les Maîtres d’autrefois, et c’est la bonne manière et le véritable classicisme, mais il y faut le désintéressement, le savoir assoupli et la passion du métier. Dès les premiers grands essais, ces monuments aux morts dont Bourdelle le félicita, ces tendances s’affirmèrent "
38-39 Le cinéma. Santé française, par René Laporte
Image : Katharine Hepburn dans " Coeurs brisés ". Jean Gabin dans "La Bandera", ce film, entre autres, qui permet d’affirmer que l’art cinématographique de notre pays est en pleine ascension. Pourquoi - donc cet art, avec l'industrie de très grande importance qu’il nécessite, n’apparaîtrait-il pas quelque jour comme une supériorité française ?
40 Le cinéma. Santé française, par René Laporte
Image : Mme Maeterlinck, dans le rôle qu’elle a si profondément, à tous égards, senti et interprété. Témoin, par exemple, ces yeux un peu craintifs qui, à la fois, savent et doutent, demandent avec mélancolie et espèrent avec sérénité
[Sans numérotation] Merveilles de la télévision, par André Thérive
Image : Une colonne de soldats italiens : vue de la guerre africaine, reçue par bélinogramme en Europe, quelques heures après avoir été prise en Érythrée. Prodige qui déjà n’étonne plus
[Sans numérotation] Merveilles de la télévision, par André Thérive
Image : Quelques phases au match récent Joë Louis - Max Baer, transmises par radio de New - York à Londres. — Ci- dessus, l’arrivée à Nice du champion Aerts pendant le tour de France. — D’ores et déjà fonctionne au ministère des Postes un service qui permet de recevoir chez soi, non plus de telles images immobiles, mais des scènes de cinéma sonore
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Image : Médecin chef de service de l’hôpital Saint - Antoine, le Dr Mathieu-Pierre Weil s’est adonné depuis quinze ans à la rhumatologie, créant véritablement en France cette spécialité et donnant une forte impulsion à une branche nécessaire. Très orienté vers l’endocrinologie, le Dr Weil a été frappé des liens intimes de la rhumatologie avec l’endocrinologie, après avoir longuement étudié les rapports de celle-ci avec la nutrition en général. (Photo J. Roubier)
10-11 La femme et la maison, par Henry Bordeaux
Image : Femmes dans la maison, Femmes ornements, Candidates aux carrières de l’esprit, Ouvrières, Employées et Paysannes, Servantes des arts plastiques, Coeurs maternels... voici, dans des pages trop courtes pour un tel sujet, quelques-unes de nos compagnes
12-13 La femme et la maison, par Henry Bordeaux
Image : Près de la fenêtre — il faut économiser l’électricité — une jeune fille coud, attentive à sa tâche, même si elle rêve un peu. Une aïeule use pour la maison la dernière force de ses yeux. Voilà peut-être la double image la plus vraie d’un pays calomnié. Quand travaillent les lavandières, c’est encore pour la maison où les ménagères aiment tant la blancheur des linges bien pliés dans les armoires brunes
14-15 La femme et la maison, par Henry Bordeaux
Image : En attendant l’ère de l’abondance — ou de sa juste distribution — les femmes déploient (chaque fois qu’il se peut, lorsque, c’est-à-dire, elles ne sont pas en présence d’un prix- fixe péremptoire) tout leur génie calculateur et diplomatique. En elles revivent, fût-ce à l’occasion d’asperges, Henri Poincaré et M. de Talleyrand «... et la femme épargne. » / Ceci se passe auprès de la maison, autour de la baladeuse de Crainquebille, qui apporte au sein des villes des odeurs de campagne, avec ses fruits et ses légumes. Et que l’on achète pour son compte ou pour une maîtresse, que l’on vende pour soi-même ou pour un patron, chacun défend ses sous — avec parfois quelque calcul secret au sujet du sou du franc
16 Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : La nature, dont la puissance créatrice est illimitée, s'est plu dans toutes les races à faire surgir des types différents de beautés... Dans cette échelle féminine des valeurs esthétiques, quelle place occupe la Beauté française ? Problème délicat à résoudre. Il n'existe pas d'étalon - or de la Beauté ; il n'existe pas... de système métrique "
17 Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : [Beauté et beautés]
18-19 Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : De nombreuses femmes se récrieraient, à notre époque, si l’on prétendait les cloîtrer au gynécée. Et bien des parfaites et sages gardiennes de foyer exercent en pleine santé morale — là est le point essentiel — le droit qu’elles ont de faire voir qu’elles sont belles…
20-21 Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : Sous certaines conditions où les médecins ont à dire leur mot, on ne saurait contester aux sports le pouvoir de faire de la santé, condition première de la beauté. Et un contact direct avec l’air et la lumière augmente ce pouvoir. Retour à la nature dicté par l’instinct de conservation, parade à l’usure de la vie moderne / Dans une prairie entourée d’arbres, trois fières formes se dressent, vivantes et robustes. Et elles donnent une leçon de saine beauté. Il est un autre point de vue : celui de leur descendance. L’on peut bien fonder quelque espoir esthétique et de force sur les fruits probables de ces hautes amphores
22-23 Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : « Ce qui caractérise la Française, c’est un art prodigieux de mettre en valeur ses attraits naturels ; c’est une science innée de la coquetterie décente qui fait collaborer les couleurs et les formes à développer son pouvoir d’attraction... le tout aboutissant à cette véritable oeuvre d’art : l’Élégance française. »
24-25 Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : Regardez !... « Pour séduire, les femmes de notre pays n'ont pas besoin de recourir à des parures violentes, à des toilettes excentriques... Il leur suffit et il leur suffira toujours d’être elles-mêmes au naturel, avec ce que leur allure comporte d’aisance, de liberté, de souplesse... Leurs corps ont sans effort le rythme de la vie... »
26-27 Les bachelières, par Maurice Bedel
Image : «Vinrent les filles»... Et c’est l’un des grands événements de l’Histoire. Pour le moment, l’accession du sexe dit faible à une vaste culture aggrave la lutte pour la vie. Mais que pèsent des difficultés passagères au regard de l’exhaussement certain de l’Espèce, au long de l’hérédité?
28-29 Les bachelières, par Maurice Bedel
Image : « Elles vinrent avec la curiosité qui portait jusqu'alors les femmes à deviner ce qu'on refusait de leur apprendre... Tout ce qui leur était nouveau ajoutait de la vivacité à l’alacrité naturelle de leur âge... A la vérité elles travaillaient d’un effort obstiné : elles sacrifiaient bien des joies de leur jeunesse. » / « Ces bachelières donnèrent à la jeune fille de France un visage nouveau : la littérature eut à compter dorénavant avec elles; elles détruisirent d’un coup tous les clichés de la petite oie blanche ; les demi- vierges d’il y a quarante ans, les Claudines d’avant - guerre, disparurent sans laisser de traces. »…
31 La paysanne, par André Thérive
Image : Naissance d’une robe, sous des yeux et des doigts pleins d’esprit de finesse et de zèle attentif, «fût on obligée de veiller, les soirs de presse, autour de belles robes qu’on ne mettra jamais. »
32-33 La paysanne, par André Thérive
Image : Trieuses de charbon aux mines d’Anzin ; femmes filant la laine à la main dans une manufacture de textiles du Nord ; ouvrières ou, plus justement, artisanes en tapis. Il faut bien dire avec André Thérive : « Heureuses les copines qui travaillent en chambre ou dans de petits ateliers de famille. »
34-35 La paysanne, par André Thérive
Image : La Paysanne, figure de française des plus émouvantes et qui ne s’en doute pas. Le travail est la loi de l’immense majorité de nos femmes, mais ce travail-ci est le plus dur, et primordial. Pendant la guerre, nos paysannes prirent la pioche et la charrue, et quand les survivants revinrent, elles purent dire à leurs hommes : voilà la vigne propre et le champ labouré
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Image : La femme-artiste et son modèle, dans un atelier où de sérieuses jeunes filles s’efforcent à apprendre les arts plastiques, malgré le sort cruel de tant de leurs devancières
39 Madame Juliette Adam, par Octave Béliard
Image : C’est dans cette construction moderne, ajoutée par Mme Adam aux restes presque
40-41 Une crèche, par René de Laromiguière
Image : Petite cause, peut-on croire, grand chagrin cependant, mais il ne durera pas ; la Dame sait les mots — avec les magiques inflexions de voix — qui dissipent les orages. Elle sait aussi comment on ouvre un bec malgré l’attrait de quelque événement
42-43 Une crèche, par René de Laromiguière
Image : La Maison, bien entendu, est toute pénétrée d’air et de clarté bienfaisants, mais rien ne vaut le Jardin sous la bénédiction des beaux jours. Là, c’est le dieu Soleil qui se change en pluie d’or, bien plus moral que Jupiter, pour enrichir de |oie et de santé quelques innocents, quelques plantes déjà vivaces, encore fragiles pourtant, où la vie est comme timide
44-45 Une crèche, par René de Laromiguière
Image : Il est donné aux petits, en attendant qu’ils prennent, grandis, leur tour de dévouement, de goûter sans souci l’heure qui passe : une caresse, une chanson, de gaies images, une friandise, l'air et la lumière filtrés par les arbres, et tous les bienfaits de la tendresse qui veille à leur faire une âme contente et des joues rebondies d'angelots
46 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, par Luis de La Rocha : Paul Oettly et Germaine Dermoz dans « Élisabeth » ; Michel Simon et Arletty dans la Revue de Rip
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Image : en bas Quatre heures après. L’estomac qui, chez ce sujet, est habituellement long à s’évacuer, retient seulement une petite quantité de la masse opacifiée. Par contre, la majeure partie du repas, dont le volume s’est accru, l’Inolaxine gonflant davantage au contact des sécrétions intestinales, est dans l’iléon terminal et dessine le côlon droit et la portion moyenne du transverse / en haut Un sujet qui fut à dessein choisi atteint d’une légère atonie stomacale a absorbé 3 cuillerées à café d’Inolaxine en même temps qu’un repas d’épreuve bismuthé. 15 minutes après, on constate que le contenu gastrique dessine nettement les courbures. Malgré son état, le patient ne ressent aucune gêne : il n’y a pas de dilatation, l'Inolaxine gonflant peu en milieu stomacal
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Image : en bas 24 heures après l'ingestion, l’Inolaxine occupe en traces légères le côlon descendant. Elle est rassemblée en presque totalité dans le sigmoïde et le rectum et a provoqué une première selle. L’évacuation totale a eu lieu dans la journée, confirmant l'accélération du transit intestinal, due à l’Inolaxine / en haut 8 heures après l'ingestion, tout le cadre colique est dessiné. La masse bismuthée occupe le côlon droit, l’angle colique gauche, le sigmoïde et largement le rectum. Cette radiographie révèle un transit intestinal rapide
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Image : Le Dr Adrien Loir débuta en 1882 comme préparateur de Pasteur, au laboratoire historique de la rue d'Ulm. En 1886, Pasteur lui confie la mission de fonder à Saint-Pétersbourg un Institut Pasteur, le premier hors de France. Le Dr Loir la remplit avec un plein succès. En 1888, nouvelle mission du grand homme, nouvelle réussite, cette fois en Australie, à Sydney. Le Dr Loir y passe cinq ans. Puis, en 1893, c’est à Tunis — où il séjournera jusqu'en 1902 — qu’il fonde son troisième Institut Pasteur. Il dirige en 1902-1903 celui de Bulandayo en Rhodésie et, enfin, après avoir été professeur à la Faculté de Médecine de Montréal, il prend la direction des services d'Hygiène de la Ville du Havre, où il poursuit depuis vingt-sept ans une carrière utile et féconde entre toutes
9 La lutte contre la fièvre typhoïde, par Adrien Loir. Est-elle à recommander ?
Image : A la fin de 1887, Pasteur m’a envoyé à Reims chez Madame Pommery pour détruire les lapins qui se trouvaient dans un enclos de 14 hectares au-dessus de ses caves. Des pierres se détachaient de temps en temps des voûtes et tombaient sur les bouteilles de champagne. À mon retour, Pasteur, comme il le faisait d’ordinaire, se mit à me dicter le résumé de cette expérience pour sa communication à l’Académie des Sciences. Je ne savais pas la sténo, elle n’était pas à la mode, j’écrivais rapidement, puis je recopiais avec soin et Pasteur faisait les corrections. La page où il avait mis sa signature m’a été volée, mais j’ai le manuscrit et on voit les corrections faites par Pasteur de sa petite écriture fine et nette
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Image : La Déploration du Christ (du Kunsthis-Torisches Muséum de Vienne), par Hugo van der Goes, « franc-maître » à Gand en 1467 et qui mourut fou en 1482 dans un monastère près de Bruxelles
15 L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : A gauche, La Vierge de Jacques Floreins (du Louvre) par Hans Mamlinc (1430-1494) : détail d’un tableau où sont peints, avec Floreins qui le commanda, la femme et les dix-neuf enfants de ce marchand brugeois. Ci-dessus, le martyre de Saint Sébastien (des Musées Royaux de Bruxelles) par Hans Memlinc : détail des archers
17 L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : En page gauche, la Vierge pleurant (d’une collection de Vienne) par Dirk Bouts (1420 ? -1475), élève de Roger van der Weyden et grand maître lui-même par son style personnel et l’influence qu’il exerça. Cette Vierge, admirable d’humanité douloureuse, est peinte sur fond d’or. Le Louvre et la National Gallery entre autres en possèdent des répliques / A gauche, La Vierge au Chartreux (de la collection du baron R. de Rothschild) par Jean van Eyck (1385 ? -1441) : détail représentant une Sainte que l'on croit être Élisabeth de Hongrie, sur un fond d’eau et de palais. Ci-dessous, La Vierge allaitant (d’une collection de Marseille) par le «Maître de la Légende de Sainte Madeleine ». (XVe - XVIe siècles)
18 L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : La mort de la Vierge (du Musée communal de Bruges), par van der Goes : détail représentant la vierge entourée d’apôtres, en robe bleue et le visage levé vers une apparition de son Fils. Cette oeuvre fut peut- être la dernière du grand artiste qui rendit ses meilleures traditions (de vérité en particulier) à l’art flamand, alors que, après les van Eyck, van der Weyden, Dirk Bouts, elles menaçaient de se perdre
20-21 L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : En page 20, La Trinité (du Louvre), par Colyn de Coter (1445 ? - 1539) : détail qui montre la tête du Christ avec la colombe symbolisant le Saint- Esprit. Dans le tableau complet, le Père, portant la couronne de Roi des Cieux, tient son fils dans ses bras, et quatre anges éplorés complètent cette composition d’un archaïsant doué d’une forte personnalité / A gauche La Déposition du Christ (du Louvre), par Dirk Bouts : détail où apparaît encore l’influence de van der Weyden, avec toutefois un sens original du paysage. - Ci-dessous, Madone et Enfant avec nature morte (d’une collection de Lucerne), par un anonyme bruxellois. À droite et à gauche de la Vierge, la «Toison de Gédéon» et le «Buisson ardent»
22-23 L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : A gauche, Le Banquier et sa femme (du Louvre) par Quentin Metsys (1466- 1530) : détail d’un tableau où la femme regarde son mari peser des monnaies / Ci-dessus, Portrait d’Isabelle Borluut (de la cathédrale Saint - Bavon à Gand) par Jean van Eyck (1385 ?- 1441) : détail du volet gauche d’un rétable / A droite, Portrait de Méliaduse d’Este (des Offices de Florence) par R. van der Weyden (1399-1464)
24-25 L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : Par Hans Memlinc, portrait qui passa d’abord pour être celui d’Antonello de Messine par lui-même, et que l’on croit maintenant être celui de l’artiste médailleur Jean de Candida (du Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers) / Portrait de Jeanne la Folle (de la collection Wilkinson, Paris) par le Maître de la Légende de Ste Madeleine / Et, ci-dessous, Portrait de Marguerite d’Autriche (de la collection Wilkinson) par Bernard d’Orley (1495 ? - 1542
26-27 Moeurs et paysages, par Elie Faure
Image : Les Bûcherons (collection du Régent de Yougoslavie) par Pierre Bruegel le Vieux (1525 ? - 1569), qu’influença le réalisme de Jérôme Bosch comme aussi l’art italien, mais qui fut puissamment lui-même dans l’observation de la nature et des types d’humanité les plus divers. — Ci-dessus, détail de La Fuite de Dédale et Icare (collection Herbrand) par le même P. Bruegel.
28-29 Moeurs et paysages, par Elie Faure
Image : Ci-dessous, le Dénombrement de Bethléem (des Musées Royaux de Bruxelles) par Pierre Bruegel le Vieux : détail d’une composition où Bethléem est un village flamand. À droite, par le même, Dulle Griet (du musée Van den Bergh à Anvers), titre qui signifie « Margot l’Enragée » : fragment d’un tableau puissamment fantastique
30-31 Moeurs et paysages, par Elie Faure
Image : A gauche, détail de l’Escamoteur (du musée de Saint - Germain - en - Laye) par Jérôme Bosch (1460 ? - 1516), peintre religieux, paysagiste et surtout créateur d’un genre fantastique qui devait faire école. En double page, l’on voit l’imagination de Jérôme Bosch se donner libre cours dans la Tentation de Saint Antoine : fragment central d’un triptyque (de Lisbonne)
32 Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A gauche, la tête de Saint Jacques et, à droite, Saint Jacques en entier : sculpture sur bois polychromé, remarquable spécimen anonyme de l’art brabançon du début du XVIe siècle (collection Peers de Nieuburg). Puis, encore anonyme, détail d’un ange sculpté sur bois polychromé, datant apparemment de la fin du XVe siècle. (De la collection van Overbeke)
34 Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Buste de St - Jean au Calvaire, partie d’une statue de bois polychromé : oeuvre probablement brabançonne et du début du XVIe. (Collection Médard, à Liège). - En page droite, statuette de jeune fille, en chêne polychromé : art brabançon du milieu du XVe. La taille est haute et fine, le costume a des manches jusqu’à terre. (Collect. van der Straeten)
36-37 Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A gauche, La Vierge et Saint-Jean, détail du « Christ en croix », dessin à la pointe d’argent, par Roger van der Weyden. (Collect. du Louvre). En double page, « Gula » ou la Gourmandise, dessin à la plume par Bruegel l’Ancien. (Collection Frits Lugt, à La Haye). - A droite enfin, la Vierge et l’Enfant, dessin à la pointe d’argent, par van der Goes. (Prenten - kabinet, à Amsterdam)
38-39 A. t’Serstevens, par O. Béliard
Image : Deux aspects du cabinet de travail d’A. t’Serstevens. Vieux livres où s’adosse, tragique, un vieux Christ espagnol ; livres, aussi, de naguère et d’aujourd’hui, avec un fin voilier : de quoi se mettre l’imagination en partance, s’il en était besoin. Et à droite, le vigoureux auteur du « Vagabond sentimental »…
40-41 A. t’Serstevens, par O. Béliard
Image : A gauche, un coin de la salle à manger, avec deux bateaux ; en double page, une autre vue du cabinet de travail ; à droite, Mme t’Serstevens, toute grâce pensive, joliesse et jeunesse. Pour l’écrivain, « ce lieu de repos n’est aimable qu’à condition d’être un port dont on peut toujours partir», où tout multiplie « l’appel des horizons, de la mer et de l’amour »
44-45 La kermesse héroïque de Jacques Feyder et David Copperfield de Georges Cukor, par René Laporte
Image : A gauche, Ginette Gaubert dans le rôle de l’aubergiste du film « La kermesse héroïque » / Ci-dessus, Elizabeth Allan, dans le rôle de Mrs Copperfield du film « David Copperfield » tiré de Dickens
[Sans numérotation] Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas : Nadine Marziano dans « Le Faiseur » ; Madeleine Ozeray dans « La guerre de Troie n’aura pas lieu » ; Pierre Fresnay, Mona Dol et Yvonne Printemps, dans «Margot». Par Luis de la Rocha
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Image : Le Docteur Tzanck, médecin des hôpitaux milieu de ses élèves, dans le laboratoire de l'Hôpital Broca, quelques expériences sur l'anaphylaxie transmise de l’homme à l’animal. - Ce maître est l'adversaire - né des spécialisations. Il ne voit dans la Dermatologie que le reflet ou le témoin d’états morbides profonds ou encore la possibilité d’étudier et de suivre dans leur évolution des manifestations qui ont leurs analogues dans les accidents viscéraux. Toutes ses recherches sont marquées par ce souci continuel du fait général
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Image : Il existe bien une architecture naturelle. Mais l’on comprend certain scepticisme... Voici par exemple une colonnade érigée par la nature, mais avec la collaboration des hommes
10-11 A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : En pape gauche, aperçu d’un étang sacré à Madura, dans la présidence de Madras, région où de nombreux temples surgissent de la végétation luxuriante. À droite, pagodes, encore à Madura. Ces constructions pyramidales, surchargées de sculptures, sont généralement des superpositions d’innombrables reliquaires. En double page, autres spécimens de pagodes hindoues
12-13 A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : En page gauche, la partie centrale de la pagode de Shwedawang (Birmanie) : sorte de tour bulbeuse environnée d’une multitude de clochetons. En double page, le Taj-Mahal d’Agra (Bengale), pure mosquée musulmane à coupoles et à minarets, en contraste avec les pagodes qui sont des temples brahmaniques. À droite enfin, intérieur de pagode hindoue
14-15 A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : En page gauche, la coupole de la pagode de Tanbapookda, à Amarapura (Birmanie), avec ses 880 niches contenant autant de Boudhas. En double page, vu générale du temple d’Anakor - Vat, le principal et le mieux conservé des temples cambodgiens. Ci-dessous, détail d’une des tours à quatre visages qui flanquent le Bayon d'Angkor - Tom
16-17 A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : Une vue de cette extraordinaire Grande Muraille qui semble avoir épuisé (dès le IIIe siècle) le goût que pouvait avoir la Chine pour les constructions gigantesques. La Grande Muraille, jalonnée tous les 500 mètres d’une massive tour carrée et de loin en loin percée de portes monumentales, couvre ou plutôt dessine, sur 3. 000 kilomètres, la frontière nord de l’immense pays. À droite, porte d’une ville chinoise
18-19 A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : Les vestiges ci-dessus, dans leur nudité, font voir les principaux caractères de l’architecture égyptienne : la puissante colonne avec son architrave, pas de voûte, une rigueur géométrique. Et ces autres colonnes sont celles d’une salle hypostyle du temple d’Amon à Karnak. Elles ont vingt- trois mètres de haut et dix de tour et ne laissent entre elles que des espaces restreints
20-21 A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : A gauche, les deux colosses de Memnon, d’une hauteur de vingt mètres. Ils ornaient l’entrée d’un temple thébain, 1600 ans avant J. C. - L’un deux «chantait» pour annoncer le lever du soleil. Chacun fut taillé dans un énorme monolithe de grès. En double page, colonnes du temple d’Edfou. À droite, un peu de la haute futaie de pierre de Karnak
22-23 Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : A gauche, un chapiteau de colonne de cet ordre ionique que les Grecs appelèrent aussi féminin pour sa grâce en contraste avec la mâle élégance du dorique. Ci-dessus, vu par-delà les colonnes du Parthénon, chef-d’oeuvre dorique : l’Érechthéion, joyau de l’art ionique
24-25 Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : Colonnes du Parthénon, avec tant d’air et de ciel qui sont absents des masses de pierre égyptiennes ! « A cette architecture qu’il est permis de qualifier de sublime sans aucune emphase,... l’arc et la voûte ont-ils manqué ? » A droite, la Cléopâtre de Delos, orgueilleuse et portant sans remords le souvenir d’Actium, effacé de la mer éternelle
26-27 Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : A gauche, les colonnes galbées d’un temple de Paestum, édifié par les Grecs au Ve siècle avant l’ère chrétienne. En double page, l’Arc de Triomphe de Trajan, élevé par les Romains à Timgad (Algérie). À droite, une galerie du Colisée d’El Djem (Tunisie), l’ancienne Thysdrus romaine qui, au temps de sa splendeur, pouvait réunir en cet amphithéâtre 60. 000 spectateurs
28-29 Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : En page gauche : à Rome, la colonne Trajane qui ne porte plus à son faîte la statue de l’empereur mais celle de Saint Pierre. Les bas-reliefs enroulent tout autour de la colonne l'histoire imagée de la guerre de Trajan contre les Daces. En double page, vue générale d’une partie de la Rome antique, avec, au fond, l’ancien temple d’Antonin, devenu l’Église San Lorenzo
30-31 Cathédrales, par Abel Bonnard
Image : A gauche, un pilier du narthex de l’Église de la Madeleine, à Vézelay qui tire sa juste célébrité de la possession de ce magnifique édifice roman. Ci-dessus, le cloître de Saint-Trophime en Arles, la plus belle cathédrale romane de la Provence. Les colonnes sont de marbre blanc. De remarquables statues ornent les piliers d’angle
32-33 Cathédrales, par Abel Bonnard
Image : Une des hautes et élégantes voûtes de la cathédrale d’Amiens et la façade de cette même Église, la plus vaste des basiliques françaises et aussi la plus spécifiquement gothique. En page droite, les admirables sculptures du portail central de la cathédrale de Bourges
34-35 Cathédrales, par Abel Bonnard
Image : En page gauche, la dentelle gothique d’une Église normande (environs de Rouen). Ci-dessous, l’adorable Sainte-Chapelle, fierté de la Cité de Paris. Sa chapelle haute, comme on sait, reçoit par d’incomparables vitraux une lumière qui semble provenir de pierreries versicolores. À droite, partie de la façade tout orfévrée (XVIe siècle) de la Cathédrale Notre - Dame de Rouen
36-37 La renaissance architecturale a duré quatre siècles, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Versailles, l’un de ses escaliers superbes ; puis une petite partie de la façade de son château fameux commencé sous Louis XIII, achevé sous Louis XV, et dont le principal artisan fut, on s’en souvient, Jules Hardouin Mansart (1646-1708), classique influencé par l'Italie et qui réalisa la grandeur paisible du « palais urbain », si éloignée de la puissance farouche du château-fort d’autrefois
38-39 La renaissance architecturale a duré quatre siècles, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Séparés par la rue Royale, les Palais Gabriel, construits entre 1762 et 1770 par Jacques - Ange Gabriel sur la place Louis XV, devenue en 1792 place de la Révolution et, en 1795, de la Concorde
40-41 La fin du Trocadéro, par Gonzague Truc
Image : [La fin du Trocadéro]
42-43 La fin du Trocadéro, par Gonzague Truc
Image : « Ce n’est pas une ruine : c’est quelque chose qu’on tue et qui, avant de mourir, hésite à tomber. On voit les moignons des tours se profiler encore dans les airs avec une anxiété lugubre... » Et les statues arrachées s’en vont... Mais, dit-on, il va naître à la place du Trocadéro une construction simple et grande, digne de Paris
44 Lucie Delarue -Mardrus, par Octave Béliard
Image : Lucie Delarue -Mardrus
[Sans numérotation] Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Par Luis de la Rocha : Suzet Maïs, Jean-Pierre Aumont et Victor Francen dans « Le coeur » et Huguette Duflos dans « Noix de Coco. »
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Image : A côté de la forme buvable destinée à la thérapeutique courante, nous préparons une forme injectable de nos spécialités opothérapiques pour les cas où la médication doit être d'action plus énergique et plus rapide
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Image : Le Docteur Jean Verne, depuis 1908, s'est orienté avec enthousiasme vers la recherche histologique. Élève de A. Weber, puis de A. Prenant, il a compris que l’avenir de l'étude des tissus débordait le cadre de la morphologie. En histochimiste, il a notamment exploré le domaine des pigments et celui des corps gras ; en histophysiologiste, il a appliqué, avec profit, la merveilleuse technique qu’est la culture des tissus à la solution de nombreux problèmes de biologie. Docteur ès sciences, agrégé puis professeur à la Faculté de Médecine de Paris, il dirige le service de cytobiologie de l’Institut du Cancer. Notre photographie le représente dans son laboratoire avec ses deux fidèles collaborateurs et élèves, MM. Odiette (à sa droite) et Vilter (à sa gauche)
9 Hormones cristallisées et cultures de tissus, par Jean Verne
Image : Fig. 1. - Mélanocytes d’une écaille fraîchement prélevée de Carassius. Contraction par l’adrénaline / Fig. 2. - Mélanocytes d’une écaille isolée de Carassius, en culture. Expansion, malgré l’adrénaline
10 Hormones cristallisées et cultures de tissus, par Jean Verne
Image : Fig. 3. - Aspect général d'une culture d’épithélium utérin. Corne utérine de rate de 2 mois. Milieu de culture : plasma de poule plus sérum de rate ayant reçu une injection de folliculine / Fig. 4. - Culture d’épithélium utérin. Détail de la lame épithéliale au fort grossissement. Remarquer les variations de taille des noyaux. Phénomènes de bourgeonnement nucléaire et d’amitose. Quelques petites vacuoles (même objet que fig. 1)
11 Hormones cristallisées et cultures de tissus, par Jean Verne
Image : Fig. 3. – Aspect général d’une culture d’épithélium utérin. Corne utérine de rate de 2 mois. Milieu de culture / plasma de poule plus sérum d rate ayant reçu une injection de folliculine / Fig. 4. – Culture d’épithélium utérin. Détail de la lame épithéliale au fort grossissement. Remarquer les variations de taille des noyaux. Phénomènes de bourgeonnement nucléaire et d’amitose. Quelques petites vacuoles (même objet que fig. 1) / Fig. 5. - Lame épithéliale utérine en culture. Vacuoles intracellulaires et intercellulaires, dont l’apparition est en rapport avec des phénomènes sécrétoires. Au centre, une mitose au stade de la métaphase (même objet que fig. 1)
12-13 Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : La reliure, la menuiserie, la ferronnerie, trois métiers où l’art occupe une place plus ou moins importante. L’art existe déjà, au sens étymologique, dans la simple adresse manuelle, mais le «tour de main » ne va jamais sans un certain tour d’esprit, d’intelligence, qui égale parfois chez l’artisan celui de l’artiste
14-15 Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : Une grande sûreté technique ne suffirait pas au réparateur de statues : il fui faut encore le sentiment de la beauté. Le tisserand, lui, naguère encore un homme libre dans l’atelier familial, est maintenant dans l’engrenage du machinisme. Quant au luthier, s’il crée un chef - d’oeuvre, c’est par on ne sait quel instinct mystérieux. Le choix des matériaux et l’habileté n’expliquent pas tout
16-17 Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : Le Verrier, associé du Feu pour la transformation d’une matière informe et terne en des corps étincelants, soit limpides comme l’eau, soit diaprés comme l’arc-en-ciel. — Le Potier, dont l’art est plusieurs fois millénaire comme s’il était né avec les premiers objets d’utilité élémentaire, sous une main qui avait naturellement besoin d’harmonie, d’ordre — d’imiter l’Univers, somme toute…
18 Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : [Grandeur et décadence de l'artisan]
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Image : Enfin, la pire ennemie de l’artisan : la machine. En page gauche, une rotative, formidable moulin qui moud avec la même indifférence la louange et la critique, avec l’information banale ou capable de déclencher la guerre et la révolution : ce moulin qu’un seul ouvrier surveille, presque passif, membre pourtant d’une corporation qui, baignée de pensée, est par là supérieure, quasi aristocratique. Puis, une presse à emboutir les longerons d'automobile
20-21 Propos de ma bergère, par Raymond Escholier. « Rrrrr, pitchoun ! »
Image : Raymond Escholier, en ce canton d’Ariège, se plaît à retrouver, chaque été, les paysages, la lumière et l’air vivifiants de son enfance et la maison familiale de Mirepoix, qu’investit le soleil, et les gens du pays, enfin, qui aiment, eux, cette fidélité d’un écrivain célèbre à sa terre natale
22-23 Propos de ma bergère, par Raymond Escholier. « Rrrrr, pitchoun ! »
Image : En page gauche, une vue de l’Hers, petite rivière ordinairement tranquille, mais capable d’emportements redoutables. Bien connue de l’immortel Cantegril, elle baigne le pied des maisons de Mirepoix. Ci-dessus, l’un des aspects du pays d’Ariège, qui en a de si variés, entre les confins de la Haute- Garonne ou de l’Aude et l’admirable chaîne neigeuse qui ferme le bleu horizon du Sud
24 Propos de ma bergère, par Raymond Escholier. « Rrrrr, pitchoun ! »
Image : L’auteur de « l’Herbe d’amour » touche et regarde avec un visible plaisir les grains de maïs d’un si bel or roux ; sans doute aussi écoute-t-il quelque histoire semée de dictons
27 Chantegrolle J'habite, par Octave Béliard
Image : Octave Béliard, auteur des « Petits Hommes de la Pinède », de « La vie du marquis de Sade », de «Magnétisme et spiritisme », etc... Et de ces portraits littéraires si fins, publiés ici même. - « Art et Médecine » à plaisir à saluer en lui, en même temps que l’écrivain de grand talent, l’homme privé, le bon chef d’un foyer uni, simple, sans bruit, profondément français
28-29 Chantegrolle J'habite, par Octave Béliard
Image : « Cette maison que nous avons choisie dut être... un presbytère, car le chevet de la petite église touche le mur, tapissé de pariétaires et de joubarbes, du jardin, et l’on entend de là chanter la messe. C’est une vieille demeure angevine, grise, souriante et pacifique comme une mère-grand. »
30-31 Chantegrolle J'habite, par Octave Béliard
Image : En double page, Madame Octave Béliard et l’une de ses petites-filles. « La vie de la maison tourne autour d’une grand-mère inaltérablement jeune... » En page droite, la Prairie où « les vaches lentes... s’arrangent comme si Troyon devait passer par là, ou Corot…
32-33 Autour de Tcherniawsky, par le Docteur Fernand Vallon
Image : En page gauche, « les huit ans prudents du petit Louky — yeux bleus, tête blonde et, déjà, une fine petite patte d’artiste — », par qui « la porte s’ouvrit toute grande pour le grand ami ». Et voici, « dans l’immense atelier, la belle vibration de cette peinture, troublée comme une source », et les livres nombreux, et « les ciels de polders de la Trinité-sur-Mer, sa mer charmée par la baie… ces aquarelles écrites comme un poème »
34 Autour de Tcherniawsky, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Charles Tcherniawsky dans son atelier. L’artiste tient ce que l’homme promet. Tcherniawsky possède l’intelligence et la sensibilité qu’annonce son portrait. Elles lui permettent de saisir, en se jouant, l’âme éparse des choses. Il ne ment pas à son effigie romantique. Baudelaire lui-même aimerait ses funambules et ses cirques
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Image : Mme Marcelle Chantai dans " Baccara " où "l’inspiration (tirée d’un procès récent) est vraiment trop visible. Et on le regrette. Car, en soi,.., l'oeuvre fourmille de moments attrayants"
38-39 A propos du salon des médecins
Image : Ci-dessus, Paysages de Vendée, par Mlle Jehanne Vidy. En double page, M. Nicolle, ministre de la Santé publique, qui, en acceptant d’inaugurer le XVIe Salon des Médecins, montra l’importance qu’il attachait à cette manifestation artistique et voulut bien témoigner à cette belle fête corporative la sympathie qu’elle méritait. En page droite, un nu du Dr Sabouraud, la « Femme à la fontaine »
40 A propos du salon des médecins
Image : En page gauche et en haut, un coin de la salle de peinture où se pressa, le jour du vernissage, une foule animée, élégante, pour une bonne part « confraternelle », de quelque deux mille visiteurs. Dans la photographie du bas, l’on reconnaît le professeur Moure (de profil). A droite de ce même document, une Tête de Christ, d’une expression émouvante, par le Dr Sinan
45 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Du haut en bas, Renée Bartout et Claire Gérard dans « l’Heure H » ; Suzy Prim et Jean Wahl dans "Trois... six... neuf ”. Croquis de Luis de La Rocha
46 "La Tour d’ivoire" de Madeleine Luka
Image : ["La Tour d’ivoire" de Madeleine Luka. ]
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Image : Jean Darier, dont on célèbre cette année le 80e anniversaire, est le plus grand dermatologiste vivant de notre époque. Formé à l’école histologique de Ranvier et de Cornil, à l'école clinique de Besnier et de Fournier, en rapport constant avec les savants étrangers, il a mis au point la méthode anatomo- clinique appliquée à la dermatologie. La classification scientifique des tumeurs de la peau, la différenciation des divers types d'épithéliomas cutanés, la définition et l’étude des sarcoïdes, des tuberculides, sont parmi ses oeuvres les plus marquantes. D’une érudition universelle, Darier est un enseigneur merveilleux. Ses qualités de précision, de concision, de clarté, se retrouvent dans le Précis de Dermatologie, traduit dans toutes les langues
10-11 L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : Les douze ans souriants d’une bédouine, fille de ces tribus arabes qui se font gloire de leur nomadisme et dont, pourtant, la religion et la langue sont des mieux fixées en Syrie, au milieu de populations extraordinairement diverses. - À Baalbek, le temple de Jupiter Héliopolitain, vestige grandiose, entre beaucoup d’autres, de l’architecture plantée là par les empereurs romains
12-13 L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : Ci-contre : le labour dans le nord de la Syrie ; en page droite : le vannage du blé sous le vent, par le simple et vieux procédé encore employé dans certains coins de la campagne française. En Syrie comme en France, d’ailleurs, c’est l’agriculture qui est à la base de la vie économique. Ci-dessous, le village de Tell - Bisé, près de Homs
14 L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : Un groupe de méharistes. Sur le Khabour, affluent de l’Euphrate, une noria, cette machine antique et indolente qui a cependant réveillé la torpeur de tant de terres, au bruit criard de son moyeu de bois
16-17 L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : En page gauche : tour d’angle du Krak des Chevaliers, le plus formidable des châteaux francs de Syrie, qui perpétuent le souvenir des Croisés. Bâti à 750 mètres d’altitude, il commande une immense étendue. - En double page : le village construit auprès du Krak pour donner asile aux Bédouins qui avaient élu domicile dans ses ruines. Ci-dessous, paysan allaouite, devant les murs du château de Marqab
18-19 L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : A gauche: femmes musulmanes d’Alep. Ci-dessus, la citadelle d’Alep, puissant ouvrage médiéval reconstruit à la fin du XIIe siècle pour protéger l’une des villes les plus importantes de la Syrie
20-21 Une journée dans le Liban, par Pierre Benoit
Image : Ci-dessus, aspect de la chaîne du Liban, qui dresse ses sommet, dont certains dépassent 3. 000 mètres, parallèlement à la côte et peu à peu près sur la distance de Beyrouth à Tripoli. En double page, route de Beyrouth à Damas
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