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1935-1936. - Paris, 1935-1936.
Cote : 112580.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
Nombre de pages : 351
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 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  
Image : Maurice Arthus (ci- contre), l’une des lumières incontestées de la physiologie
 5  Sommaire
 6  Méthodes biologiques, par Maurice Arthus. Une Science documentaire et impersonnelle
 7  Méthodes biologiques, par Maurice Arthus. L’oeuvre du dernier demi-siècle / Anecdotes / Idée, passion, itinéraires
 8  Méthodes biologiques, par Maurice Arthus. Idée, passion, itinéraires / Théories
 9  Méthodes biologiques, par Maurice Arthus. Rapprochements / Hypothèse puis expérience
 10  Méthodes biologiques, par Maurice Arthus. Rapprochements / Conclusion : la personnalité
 11  La recherche scientifique et les laboratoires industriels , par Max Aron
 12  Là-haut, par Colette
 13  Là-haut, par Colette
Image : Donner quelques impressions d'écrivains sur la Route à trois dimensions illimitées, c'est peut - être assez "actuel". Ce building new - yorkais, lui - même, ne sera bientôt plus à l'abri de ce qui peut venir par elle
 14-15  Là-haut, par Colette
Image : Mme Colette concède à l’avion un certain nombre de "prérogatives". Mais, dit-elle justement, "la vieille sphère de soie ne s’en arroge qu’une seule : la féerie. Errer en ballon libre, c’est pleinement pénétrer la notion mythologique d’un élément. " / Après le ballon libre, le dirigeable a joué sa partie, fort importante, dans la conquête de l’air. Il n’a pourtant pas le suffrage de Mme Colette : " Où manquent à la fois la peur et la confiance, la passion ne saurait s’échauffer. "
 16  Vues du ciel, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : [Vues du ciel]
 17  Vues du ciel, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : "De là-haut, même les paysages ingrats prennent de la beauté... Ah ! Ce n’est pas assez dire qu’on voit parfaitement, en avion, les grands spectacles de la terre. Il n’y a que de là- haut qu’on peut les saisir dans toute leur vérité... " (Avec le fréquent spectacle de la mer de nuages)
 18-19  Vues du ciel, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : A gauche, une sorte d’immense fougère : c’est un peu du relief des Pyrénées ; à droite, une vue de l’Atlas au sud de Marrakech, celle même à laquelle font allusion Jérôme et Jean Tharaud ; en bas enfin, Barcelone et son port
 20-21  Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : "Soudain naquit la machine ailée, celle que dirige, incline et fait tournoyer l’homme qui lui donne et en reçoit la vie. Et, avec la multiplication de l’engin miraculeux pullula la race hardie, la race nouvelle des hommes de l’air. " / "Leur race, il y a trente ans, n’existait pas encore. L’homme, alors, ne pouvait prétendre qu’a précipiter sa vitesse sur la terre et mieux assurer sa maîtrise de l’eau L’air lui était interdit, réservé aux nuages, aux oiseaux. "
 22-23  Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : En double page, un appareil léger, semblable à celui qui permit naguère au pilote Thoret de franchir à deux reprises les sommets alpestres. De part et d’autre de cet appareil, deux puissantes machines de grandes lignes, pour lesquelles les moteurs développent plus d’un millier de chevaux et se parent d’une espèce de beauté de force et de la vitesse
 24-25  Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : De gauche à droite, trois appareils de grandes lignes, un avion anglais, un hydravion américain et un avion hollandais, ce dernier avec son hélice en marche, qui dessine une sorte de roue transparente et vertigineuse. Ce sont bien les instruments d’un vertige : celui de la vitesse, qui aujourd’hui rend fiévreux les esprits, mais dont on ne sait encore s’il leur prépare un sort meilleur ou pire
 26-27  Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : Et les femmes s’y sont mises avec une vaillance, une adresse, un sang-froid par lesquels elles égalent les meilleurs pilotes. Voici de gauche à droite Maryse Hilse, Détroyat et Fiesseler, et Hélène Boucher l’émouvante, qui, si jeune, mourut de sa passion pour l’air / "Ils étaient innombrables, ceux qu’enchantaient les sortilèges du vol. Ils le sont encore. Pilotes militaires, amateurs, touristes, réceptionnaires, pilotes de raid, pilotes de ligne, c’est par dizaines de milliers qu’ils se comptent aujourd’hui à travers le monde. "
 28-29  Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : "S’il est un peuple qui ne connaît pas de frontières, que les différences de langue et de moeurs ne séparent point, dont les membres ont les uns pour les autres une estime loyale et virile, qui sont prêts à se secourir mutuellement au péril de leurs jours — c’est bien ce jeune, magnifique et sans cesse mobile peuple de l’air ". Voici Lindbergh, Codos et Doret
 30-31  Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : De gauche à droite, ’Rossi, Mermoz (une main dans son veston, pris au retour de Paris-Alger-Paris) et Delmotte. " Dans un monde qui va se divisant et se haïssant davantage, les hommes de la route céleste tressent un lien chaque jour mieux noué. " / [Les hommes de l'air]
 32  Les hommes de l'air, par Joseph Kessel
Image : De plus en plus se répand l’emploi des parachutes, ces petits esquifs de sauvetage, qui ont déjà préservé beaucoup d’existences. Mais ils servent aussi à un jeu nouveau, celui de la pesanteur bien tempérée
 33  Les mythes de l'air, par André Thérive
 34  Dans Paris des voiles des ailes, par Hervé Lauwick
Image : [Dans Paris des voiles des ailes]
 35  L'air et le ciel dans la peinture, par le Docteur F. Vallon
 36-37  L'air et le ciel dans la peinture, par le Docteur F. Vallon
Image : "Orphée et Eurydice de Poussin. " De mystiques qu’ils étaient au moyen- âge, les ciels devinrent païens lorsque à l’horloge du monde le carillon de la Renaissance sonna d’un timbre étrangement fêlé l'heure des réminiscences antiques. Ainsi, dans les ciels de Poussin, c’est le cartésianisme qui ordonne la plus pure des sensibilités. " Ci-dessous, la «Vague», par Courbet
 38-39  L'air liquide, cette eau bleue., par René de Laromiguière
Image : De gauche à droite : la masse sombre d’un réservoir à oxygène liquide, et un gazomètre où l’oxygène est recueilli à sa sortie des colonnes de fabrication ; puis, le découpage au chalumeau oxyacétylénique qui permet de découper, comme au rasoir, une épaisseur d’acier de 0, 70 cm. en quelque dix minutes. Enfin un lot de bouteilles d’oxygène comprimé
 40  L'air liquide, cette eau bleue., par René de Laromiguière
Image : Une colonne de fabrication de l’oxygène (avec ses manomètres, niveaux, vannes, etc) qui traite 3. 000 mc d’air à l’heure et en extrait environ 550 mc d’oxygène à 99, 5% de pureté
 41  Lecture, par Pierre Dominique. M. de Châteaubriant, La meute / Tristan Bernard, Robins des bois / Jean Prévost, Lucie Paulette / Gabriel Audisio, Jeunesse de la Méditerranée / Jean Ajalbert, L’Italie en silence et Rome sans amour
 42-43  Gaston Chérau, par octave Béliard
Image : M. Gaston Chérau est l’un des rares écrivains qui soient vraiment entrés en communion avec la nature et qui se soient penchés sur les animaux. Il naquit au village de Prissac (ci-contre). Puis, il voyagea, certes, beaucoup. Mais son âme et son esprit paraissent bien avoir pour port d’attache, toujours, une maison des champs
 44-45  Gaston Chérau, par octave Béliard
Image : L’on ne verra pas ici M. Gaston Chérau à son bureau de travail. Mais à quel moment cesse-t-il de créer ? Qu’on le surprenne en aviculteur, ou interrogeant la santé de son potager, ou devisant avec ses enfants et sa secrétaire, ou enfin pratiquant devant une table fine l'art de la conversation, où il excelle, le grand écrivain récolte, tout au moins, les éléments de ses créations
 46  Vient de paraître
 47  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, M. Louis Jouvet dans « Knock » et Mme Dussane dans « Mme Sans-Gêne », avec deux croquis de M. Jean Hervé dans la même pièce, par La Rocha
 [Sans numérotation]  
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  La bibliographie
 1  La bibliographie
Image : Bureau du fichier bibliographique
 2-3  La bibliographie
Image : Salle servant de bibliothèque et de lieu de réunion pour les sociétés médicales
 4  
Image : Ci - contre, le Dr Stévenin, penché sur son collaborateur le Dr Félix Franchel (au microscope). Le Dr Stévenin a été un des premiers à introduire le métabolisme basal en France. Il s'est attaché depuis de nombreuses années à rechercher, parallèlement à la clinique, des tests d’appréciation objective du fonctionnement des glandes endocrines, et à donner à la thérapeutique glandulaire une base physiologique. Après l’article des Drs Stévenin et Franchel, on lira un exposé du Dr A. Arthus, qui complète et illustre leur étude en montrant comment agissent sur l'animal les extraits d'organes dont ils ont examiné l'effet chez l’homme
 5  Sommaire
 6  Thérapie des syndromes adiposo-génitaux, par Henri Stévenin et Félix Franchel. Aperçu clinique / Aperçu physio - pathologique
 7  Thérapie des syndromes adiposo-génitaux, par Henri Stévenin et Félix Franchel. Aperçu physio - pathologique / Exploration endocrinienne
 8  Thérapie des syndromes adiposo-génitaux, par Henri Stévenin et Félix Franchel. Exploration endocrinienne / Thérapeutique
 9  Thérapie des syndromes adiposo-génitaux, par Henri Stévenin et Félix Franchel. Thérapeutique / Résultats thérapeutiques
 10  Recherches expérimentales sur l’action de l’ingestion d’extraits thymo - testiculaires sur la croissance du rat à la période de la puberté, par André Arthus, Mlles M. Lourau et G. Silvestre de Sacy
Image : Différence obtenue dans la croissance des vésicules séminales chez deux rats de même âge, dont l’un était gardé comme témoin et dont l’autre avait reçu depuis son sevrage des doses croissantes (deux à sept gouttes) d’extrait thymus - orchis. L’expérience a duré trois semaines. Le poids des testicules était respectivement de 550 et de 1050 mmgs / Différence de diamètre et de dimensions entre les cornes utérines et les ovaires de deux rates, dont l’une a été gardée comme témoin et dont l’autre a reçu les doses croissantes d’extrait thymus - orchis pendant trois semaines, à partir du sevrage. Ces animaux appartenaient, bien entendu, à une même portée, et ils étaient tout à fait comparables
 11  Recherches expérimentales sur l’action de l’ingestion d’extraits thymo - testiculaires sur la croissance du rat à la période de la puberté, par André Arthus, Mlles M. Lourau et G. Silvestre de Sacy
Image : Sur les trois photographies ci-dessus : à gauche de chacune d’elles, un rat témoin ; à droite, un rat qui a reçu durant six semaines, après son sevrage, des doses croissantes de 5 à 15 gouttes d’extrait thymus - orchis. On voit facilement la différence de taille, et celle du développement des organes génitaux externes et des vésicules séminales / Différence de croissance entre les trois rats du centre, traités par l’extrait thymus - orchis, et les quatre rats latéraux qui ont été conservés comme témoins
 12  Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Réveil de Booz / La Fourmilière abandonnée / Le sournois
 13  Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Le sournois
Image : Georges Duhamel, à la saison neuve, chasse parfois le muguet dans le bois de Girofay, qui domine Valmondois. Homme de science, il se penche en ami sur le monde végétal, comme on peut le voir dans ses Fables de mon jardin
 14-15  Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Le sournois / Les confitures / Choix d’une sépulture
Image : Une vue de " La Nouvelle Maison ", à la Naze près Valmondois, dans un site particulièrement charmant de la vallée du Sausseron. Là règne la vraie paix des champs, propice au labeur d’un grand écrivain. Dans l'autre page, l’on voit les fils, le frère, le jardinier de Georges Duhamel, pratiquer ensemble, gaiement le basket-ball
 16-17  Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Choix d’une sépulture / Nécessité du voyage
Image : Georges Duhamel et Mme Georges Duhamel. — Un fin gourmet préside la table familiale. Sa mère est à sa droite, au milieu du respect de sa descendance. On l’appelle " Maman - Ma " dans les " Plaisirs et les Jeux ". — L’auteur de ces "Plaisirs" charme l’un de ses rares instants de repos par quelque pure mélodie, sur la flûte où il traduit supérieurement un amour profond de la musique
 18-19  Fable de mon jardin, par Georges Duhamel. Nécessité du voyage
Image : " La Nuit des Rois " chez Georges Duhamel, devant un auditoire où l’on peut reconnaître MM. Gaston Rageot, le Dr Heuyer, Émile Henriot, Georges Huisman et, au premier rang, des enfants délicieux qui s’appellent tous " Bonheur - d’être - au - spectacle ". Mme Duhamel, pour monter l’oeuvre shakespearienne, était redevenue Blanche Albane, la grande artiste tant de fois applaudie / Le Bouffon (Denis Geoffroy – Dechaume) demande : « Voulez – vous une chanson d’amour ou une chanson morale ? » Sir Tobie (Gérard Duhamel, à gauche) s’enthousiasme : « Une chanson d’amour, une chanson d’amour ! » Et Sir André (Jean Duhamel, à droite) renchérit : « Oui ! Oui ! Je ne me soucie pas de la morale »… Ainsi passait un beau jour pour le vif plaisir de gens d’esprits
 20-21  Émile Henriot, par Octave Bélliard
Image : En double page, la ferme d’Émile Henriot à Nesles- la-Vallée / Émile Henriot, En bas, portrait de l’écrivain. "L'eau claire de ses yeux perpétue le reflet d’un ciel nordique; son visage oblong, sa moustache aux coins abaissés, couleur de cervoise, comme ses cheveux, témoignent d’indestructibles souvenirs rhénans et ce poète ami de la paix est fait à la ressemblance héroïque d’un Franc Ripuaire" / A gauche, la maison des "Temps innocents", l’un des premiers livres d’Émile Henriot, où l’on voit un "petit Claude Chenneval - c’est lui-même - élevé comme Achille parmi les fillettes jolies. "Dans cette maison régnait une loi de silence. Il fallait respecter le travail du père d’Émile Henriot, le charmant dessinateur qui préparait pour l’Illustration son "message ponctuel, d’une si française bonhomie"
 22-23  Émile Henriot, par Octave Bélliard
Image : La cour ombreuse de la maison familiale d’Émile Henriot. Encore un lieu d’incessant labeur, où cependant le maître sait recevoir avec cette simplicité courtoise qui est ou fut tant de chez nous. "Et le grand marronnier du jardin paternel peut attester la continuité de la tradition... "
 24-25  Émile Henriot, par Octave Bélliard
Image : A gauche, l’écrivain et ses deux beaux enfants. En double page, une pièce aménagée dans le pigeonnier de la ferme, où Madame Émile Henriot, petite-fille de Charles Gounod, donne une leçon à son garçonnet. Là, comme chez Georges Duhamel, ami et voisin de campagne, la musique est honorée, cultivée, aimée
 26-27  Ombres du Val d'Oise, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A Valmondois, la maison donnée par Corot à Daumier qui y passa ses dernières années. Cette demeure, avec son atelier (ci-dessous) où tout est aujourd’hui comme autrefois, reste l’émouvant témoin de la bonté du grand Corot et de la fin d’un génie. À droite, la maison de Geoffroy - Dechaume, qui elle aussi accueillit Daumier
 28-29  Ombres du Val d'Oise, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L’église d’Auvers où Van Gogh dort son dernier sommeil. Ce Hollandais, qui avait créé son art si hautement personnel au cours de divers séjours à l’étranger, fut fixé par le destin dans ce coin d’Ile- de-France, où il se tua, à l’âge de trente-sept ans / A Auvers-sur-Oise, la maison de Daubigny. C’est de là que le grand paysagiste annonça à ses amis l’emplette de son « terrain couvert de haricots et sur lequel, ajoutait – il plaisamment, je planterai quelques gigots, si vous venez m’y voir. » L’on vint !
 30-31  Ombres du Val d'Oise, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L’Église de Marissel, par Corot qui exprime là, comme dans tout son oeuvre, à la fois son classicisme et son génie novateur. Les Bateaux sur l’Oise, par Daubigny qui dut à ses paysages d’eau de conquérir la faveur du grand public. Pendant plusieurs années, il peignit dans une sorte de cabane flottante que les lavandières appelaient le "Botin. "
 32  Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : " Le Refus ". La " Naissance D’Aphrodite ". - "Saine comme son âme, la sculpture de Philippe Besnard a su garder dans une technique très complète une jolie et naïve saveur, non d’improvisation, mais de spontanéité. La Naissance d’Aphrodite reste jusqu’ici la plus importante, la plus significative des oeuvres qu’il a consacrées à la nudité féminine "
 33  Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : “ Comme son glorieux père, Philippe Besnard a le culte de cette nudité. Pour lui, le mot Beauté a un sens certain. En une époque où le fauvisme a avili rageusement la femme nue au lendemain d’un académisme qui l’avait affadie, Philippe a le goût et le respect de la forme affinée. Et voici le Monument aux Morts d’Annecy, autre face d’un pur et noble talent
 34  Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : « Celui qu’on appelle, dans les milieux dits d’avant - garde, le bon Philippe, les a traversés avec sérénité, en isolé modeste, mais foncièrement indépendant, insoucieux de l’arrivisme... »
 35  Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : L’on voit, dans ces pages, Philippe Besnard "travaillant avec scrupule et amour dans un cadre de calme intimité, travaillant dans cet atelier où Charlotte et Albert Besnard oeuvrèrent... "
 36  Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : De gauche à droite, masque d’Aphrodite, Saint- Jean et Monument aux Morts de Moutiers - Salins. “ Philippe Besnard ne se soucie point, comme trop d’autres, de faire du Philippe Besnard et d’avoir ainsi une marque reconnaissable aisément... Il accepte un sujet, le repense et rêve au meilleur moyen de le bien exprimer par une exécution appropriée. " / " C’est le sujet lui-même qui décide de sa forme plastique et guide l’artiste. Ainsi pensaient les Maîtres d’autrefois, et c’est la bonne manière et le véritable classicisme, mais il y faut le désintéressement, le savoir assoupli et la passion du métier. Dès les premiers grands essais, ces monuments aux morts dont Bourdelle le félicita, ces tendances s’affirmèrent "
 37  Philippe Besnard, Par Camille Mauclair
Image : [Philippe Besnard]
 38-39  Le cinéma. Santé française, par René Laporte
Image : Katharine Hepburn dans " Coeurs brisés ". Jean Gabin dans "La Bandera", ce film, entre autres, qui permet d’affirmer que l’art cinématographique de notre pays est en pleine ascension. Pourquoi - donc cet art, avec l'industrie de très grande importance qu’il nécessite, n’apparaîtrait-il pas quelque jour comme une supériorité française ?
 40  Le cinéma. Santé française, par René Laporte
Image : Mme Maeterlinck, dans le rôle qu’elle a si profondément, à tous égards, senti et interprété. Témoin, par exemple, ces yeux un peu craintifs qui, à la fois, savent et doutent, demandent avec mélancolie et espèrent avec sérénité
 41  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
 42  Lectures, par Pierre Dominique. André Suarès, Portraits sans modèles / André Demaison, Le jugement des ténèbres / Claude Farrère, L'Inde perdue / Maxime Gorki, Trois Russes / Maurice Martin du Gard, Un Français en Europe
 43  Vient de paraître, par René de Laromiguière
 44  Merveilles de la télévision, par André Thérive
 [Sans numérotation]  Merveilles de la télévision, par André Thérive
Image : Une colonne de soldats italiens : vue de la guerre africaine, reçue par bélinogramme en Europe, quelques heures après avoir été prise en Érythrée. Prodige qui déjà n’étonne plus
 [Sans numérotation]  Merveilles de la télévision, par André Thérive
Image : Quelques phases au match récent Joë Louis - Max Baer, transmises par radio de New - York à Londres. — Ci- dessus, l’arrivée à Nice du champion Aerts pendant le tour de France. — D’ores et déjà fonctionne au ministère des Postes un service qui permet de recevoir chez soi, non plus de telles images immobiles, mais des scènes de cinéma sonore
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  
Image : Médecin chef de service de l’hôpital Saint - Antoine, le Dr Mathieu-Pierre Weil s’est adonné depuis quinze ans à la rhumatologie, créant véritablement en France cette spécialité et donnant une forte impulsion à une branche nécessaire. Très orienté vers l’endocrinologie, le Dr Weil a été frappé des liens intimes de la rhumatologie avec l’endocrinologie, après avoir longuement étudié les rapports de celle-ci avec la nutrition en général. (Photo J. Roubier)
 5  Sommaire
 6  Contribution à la thérapeutique ovarienne. Hormones cristallisées ou Extraits totaux, par Mathieu-pierre Weil. Le Test de Stockard et Papanicolaou / Isolement de la Folliculine
 7  Contribution à la thérapeutique ovarienne. Hormones cristallisées ou Extraits totaux, par Mathieu-pierre Weil. Isolement de la Folliculine / Propriétés de la Folliculine / Les hormones du corps jaune / Dosages
 8  Contribution à la thérapeutique ovarienne. Hormones cristallisées ou Extraits totaux, par Mathieu-pierre Weil. Dosages / Ovulation et Menstruation / Hormones ou Extraits totaux
 9  Contribution à la thérapeutique ovarienne. Hormones cristallisées ou Extraits totaux, par Mathieu-pierre Weil. Hormones ou Extraits totaux
Image : Femmes
 10-11  La femme et la maison, par Henry Bordeaux
Image : Femmes dans la maison, Femmes ornements, Candidates aux carrières de l’esprit, Ouvrières, Employées et Paysannes, Servantes des arts plastiques, Coeurs maternels... voici, dans des pages trop courtes pour un tel sujet, quelques-unes de nos compagnes
 12-13  La femme et la maison, par Henry Bordeaux
Image : Près de la fenêtre — il faut économiser l’électricité — une jeune fille coud, attentive à sa tâche, même si elle rêve un peu. Une aïeule use pour la maison la dernière force de ses yeux. Voilà peut-être la double image la plus vraie d’un pays calomnié. Quand travaillent les lavandières, c’est encore pour la maison où les ménagères aiment tant la blancheur des linges bien pliés dans les armoires brunes
 14-15  La femme et la maison, par Henry Bordeaux
Image : En attendant l’ère de l’abondance — ou de sa juste distribution — les femmes déploient (chaque fois qu’il se peut, lorsque, c’est-à-dire, elles ne sont pas en présence d’un prix- fixe péremptoire) tout leur génie calculateur et diplomatique. En elles revivent, fût-ce à l’occasion d’asperges, Henri Poincaré et M. de Talleyrand «... et la femme épargne. » / Ceci se passe auprès de la maison, autour de la baladeuse de Crainquebille, qui apporte au sein des villes des odeurs de campagne, avec ses fruits et ses légumes. Et que l’on achète pour son compte ou pour une maîtresse, que l’on vende pour soi-même ou pour un patron, chacun défend ses sous — avec parfois quelque calcul secret au sujet du sou du franc
 16  Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : La nature, dont la puissance créatrice est illimitée, s'est plu dans toutes les races à faire surgir des types différents de beautés... Dans cette échelle féminine des valeurs esthétiques, quelle place occupe la Beauté française ? Problème délicat à résoudre. Il n'existe pas d'étalon - or de la Beauté ; il n'existe pas... de système métrique "
 17  Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : [Beauté et beautés]
 18-19  Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : De nombreuses femmes se récrieraient, à notre époque, si l’on prétendait les cloîtrer au gynécée. Et bien des parfaites et sages gardiennes de foyer exercent en pleine santé morale — là est le point essentiel — le droit qu’elles ont de faire voir qu’elles sont belles…
 20-21  Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : Sous certaines conditions où les médecins ont à dire leur mot, on ne saurait contester aux sports le pouvoir de faire de la santé, condition première de la beauté. Et un contact direct avec l’air et la lumière augmente ce pouvoir. Retour à la nature dicté par l’instinct de conservation, parade à l’usure de la vie moderne / Dans une prairie entourée d’arbres, trois fières formes se dressent, vivantes et robustes. Et elles donnent une leçon de saine beauté. Il est un autre point de vue : celui de leur descendance. L’on peut bien fonder quelque espoir esthétique et de force sur les fruits probables de ces hautes amphores
 22-23  Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : « Ce qui caractérise la Française, c’est un art prodigieux de mettre en valeur ses attraits naturels ; c’est une science innée de la coquetterie décente qui fait collaborer les couleurs et les formes à développer son pouvoir d’attraction... le tout aboutissant à cette véritable oeuvre d’art : l’Élégance française. »
 24-25  Beauté et beautés, par Romain Coolus
Image : Regardez !... « Pour séduire, les femmes de notre pays n'ont pas besoin de recourir à des parures violentes, à des toilettes excentriques... Il leur suffit et il leur suffira toujours d’être elles-mêmes au naturel, avec ce que leur allure comporte d’aisance, de liberté, de souplesse... Leurs corps ont sans effort le rythme de la vie... »
 26-27  Les bachelières, par Maurice Bedel
Image : «Vinrent les filles»... Et c’est l’un des grands événements de l’Histoire. Pour le moment, l’accession du sexe dit faible à une vaste culture aggrave la lutte pour la vie. Mais que pèsent des difficultés passagères au regard de l’exhaussement certain de l’Espèce, au long de l’hérédité?
 28-29  Les bachelières, par Maurice Bedel
Image : « Elles vinrent avec la curiosité qui portait jusqu'alors les femmes à deviner ce qu'on refusait de leur apprendre... Tout ce qui leur était nouveau ajoutait de la vivacité à l’alacrité naturelle de leur âge... A la vérité elles travaillaient d’un effort obstiné : elles sacrifiaient bien des joies de leur jeunesse. » / « Ces bachelières donnèrent à la jeune fille de France un visage nouveau : la littérature eut à compter dorénavant avec elles; elles détruisirent d’un coup tous les clichés de la petite oie blanche ; les demi- vierges d’il y a quarante ans, les Claudines d’avant - guerre, disparurent sans laisser de traces. »…
 30  L'ouvrière, par André Thérive / L'employée, par André Thérive / La paysanne, par André Thérive
 31  La paysanne, par André Thérive
Image : Naissance d’une robe, sous des yeux et des doigts pleins d’esprit de finesse et de zèle attentif, «fût on obligée de veiller, les soirs de presse, autour de belles robes qu’on ne mettra jamais. »
 32-33  La paysanne, par André Thérive
Image : Trieuses de charbon aux mines d’Anzin ; femmes filant la laine à la main dans une manufacture de textiles du Nord ; ouvrières ou, plus justement, artisanes en tapis. Il faut bien dire avec André Thérive : « Heureuses les copines qui travaillent en chambre ou dans de petits ateliers de famille. »
 34-35  La paysanne, par André Thérive
Image : La Paysanne, figure de française des plus émouvantes et qui ne s’en doute pas. Le travail est la loi de l’immense majorité de nos femmes, mais ce travail-ci est le plus dur, et primordial. Pendant la guerre, nos paysannes prirent la pioche et la charrue, et quand les survivants revinrent, elles purent dire à leurs hommes : voilà la vigne propre et le champ labouré
 36  
Image : La femme-artiste et son modèle, dans un atelier où de sérieuses jeunes filles s’efforcent à apprendre les arts plastiques, malgré le sort cruel de tant de leurs devancières
 37  La femme et l'art, par le Docteur Fernand Vallon
 38  Madame Juliette Adam, par Octave Béliard
 39  Madame Juliette Adam, par Octave Béliard
Image : C’est dans cette construction moderne, ajoutée par Mme Adam aux restes presque
 40-41  Une crèche, par René de Laromiguière
Image : Petite cause, peut-on croire, grand chagrin cependant, mais il ne durera pas ; la Dame sait les mots — avec les magiques inflexions de voix — qui dissipent les orages. Elle sait aussi comment on ouvre un bec malgré l’attrait de quelque événement
 42-43  Une crèche, par René de Laromiguière
Image : La Maison, bien entendu, est toute pénétrée d’air et de clarté bienfaisants, mais rien ne vaut le Jardin sous la bénédiction des beaux jours. Là, c’est le dieu Soleil qui se change en pluie d’or, bien plus moral que Jupiter, pour enrichir de |oie et de santé quelques innocents, quelques plantes déjà vivaces, encore fragiles pourtant, où la vie est comme timide
 44-45  Une crèche, par René de Laromiguière
Image : Il est donné aux petits, en attendant qu’ils prennent, grandis, leur tour de dévouement, de goûter sans souci l’heure qui passe : une caresse, une chanson, de gaies images, une friandise, l'air et la lumière filtrés par les arbres, et tous les bienfaits de la tendresse qui veille à leur faire une âme contente et des joues rebondies d'angelots
 46  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, par Luis de La Rocha : Paul Oettly et Germaine Dermoz dans « Élisabeth » ; Michel Simon et Arletty dans la Revue de Rip
 47  Lectures, par Pierre Dominique. Jules Renard, Journal / Montherlant, Service inutile / Georges Duhamel, La Nuit de la Saint-Jean / Francis Carco, Brumes / André Maurois, Voltaire / Paul Haurigot, Napoléon noir
 [Sans numérotation]  Vient de paraître
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  
Image : en bas Quatre heures après. L’estomac qui, chez ce sujet, est habituellement long à s’évacuer, retient seulement une petite quantité de la masse opacifiée. Par contre, la majeure partie du repas, dont le volume s’est accru, l’Inolaxine gonflant davantage au contact des sécrétions intestinales, est dans l’iléon terminal et dessine le côlon droit et la portion moyenne du transverse / en haut Un sujet qui fut à dessein choisi atteint d’une légère atonie stomacale a absorbé 3 cuillerées à café d’Inolaxine en même temps qu’un repas d’épreuve bismuthé. 15 minutes après, on constate que le contenu gastrique dessine nettement les courbures. Malgré son état, le patient ne ressent aucune gêne : il n’y a pas de dilatation, l'Inolaxine gonflant peu en milieu stomacal
 2  
Image : en bas 24 heures après l'ingestion, l’Inolaxine occupe en traces légères le côlon descendant. Elle est rassemblée en presque totalité dans le sigmoïde et le rectum et a provoqué une première selle. L’évacuation totale a eu lieu dans la journée, confirmant l'accélération du transit intestinal, due à l’Inolaxine / en haut 8 heures après l'ingestion, tout le cadre colique est dessiné. La masse bismuthée occupe le côlon droit, l’angle colique gauche, le sigmoïde et largement le rectum. Cette radiographie révèle un transit intestinal rapide
 3  [Réclame]
 4  
Image : Le Dr Adrien Loir débuta en 1882 comme préparateur de Pasteur, au laboratoire historique de la rue d'Ulm. En 1886, Pasteur lui confie la mission de fonder à Saint-Pétersbourg un Institut Pasteur, le premier hors de France. Le Dr Loir la remplit avec un plein succès. En 1888, nouvelle mission du grand homme, nouvelle réussite, cette fois en Australie, à Sydney. Le Dr Loir y passe cinq ans. Puis, en 1893, c’est à Tunis — où il séjournera jusqu'en 1902 — qu’il fonde son troisième Institut Pasteur. Il dirige en 1902-1903 celui de Bulandayo en Rhodésie et, enfin, après avoir été professeur à la Faculté de Médecine de Montréal, il prend la direction des services d'Hygiène de la Ville du Havre, où il poursuit depuis vingt-sept ans une carrière utile et féconde entre toutes
 5  Sommaire
 6  La lutte contre la fièvre typhoïde, par Adrien Loir. Étiologie d’origine hydrique / Étiologie par causes générales / Discussion, à 35 ans d’intervalle, d’une étiologie possible par les coquillages
 7  La lutte contre la fièvre typhoïde, par Adrien Loir. Étiologie par le lait / Étiologie par ingestion de crustacés et de mollusques / Étiologie par ingestion de coques touchées par le mazout
 8  La lutte contre la fièvre typhoïde, par Adrien Loir. Étiologie par ingestion de coques touchées par le mazout / Rôle des marins du commerce dans la propagation de la fièvre typhoïde / Nécessité de la vaccination / Efficacité de la vaccination / Comment faire pénétrer cette vaccination dans les habitudes ? / Comment donc faire cette vaccination si utile ? / Est-elle à recommander ?
 9  La lutte contre la fièvre typhoïde, par Adrien Loir. Est-elle à recommander ?
Image : A la fin de 1887, Pasteur m’a envoyé à Reims chez Madame Pommery pour détruire les lapins qui se trouvaient dans un enclos de 14 hectares au-dessus de ses caves. Des pierres se détachaient de temps en temps des voûtes et tombaient sur les bouteilles de champagne. À mon retour, Pasteur, comme il le faisait d’ordinaire, se mit à me dicter le résumé de cette expérience pour sa communication à l’Académie des Sciences. Je ne savais pas la sténo, elle n’était pas à la mode, j’écrivais rapidement, puis je recopiais avec soin et Pasteur faisait les corrections. La page où il avait mis sa signature m’a été volée, mais j’ai le manuscrit et on voit les corrections faites par Pasteur de sa petite écriture fine et nette
 10  La lutte contre la fièvre typhoïde, par Adrien Loir. Est-elle à recommander ? / La vaccination par la bouche est-elle efficace ? / Étude clinique
 11  La lutte contre la fièvre typhoïde, par Adrien Loir. Étude clinique
 12  Oui Flandres…, par André Thérive
 13  
Image : La Déploration du Christ (du Kunsthis-Torisches Muséum de Vienne), par Hugo van der Goes, « franc-maître » à Gand en 1467 et qui mourut fou en 1482 dans un monastère près de Bruxelles
 14  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : [Les portraits]
 15  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : A gauche, La Vierge de Jacques Floreins (du Louvre) par Hans Mamlinc (1430-1494) : détail d’un tableau où sont peints, avec Floreins qui le commanda, la femme et les dix-neuf enfants de ce marchand brugeois. Ci-dessus, le martyre de Saint Sébastien (des Musées Royaux de Bruxelles) par Hans Memlinc : détail des archers
 16  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : [Les portraits]
 17  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : En page gauche, la Vierge pleurant (d’une collection de Vienne) par Dirk Bouts (1420 ? -1475), élève de Roger van der Weyden et grand maître lui-même par son style personnel et l’influence qu’il exerça. Cette Vierge, admirable d’humanité douloureuse, est peinte sur fond d’or. Le Louvre et la National Gallery entre autres en possèdent des répliques / A gauche, La Vierge au Chartreux (de la collection du baron R. de Rothschild) par Jean van Eyck (1385 ? -1441) : détail représentant une Sainte que l'on croit être Élisabeth de Hongrie, sur un fond d’eau et de palais. Ci-dessous, La Vierge allaitant (d’une collection de Marseille) par le «Maître de la Légende de Sainte Madeleine ». (XVe - XVIe siècles)
 18  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : La mort de la Vierge (du Musée communal de Bruges), par van der Goes : détail représentant la vierge entourée d’apôtres, en robe bleue et le visage levé vers une apparition de son Fils. Cette oeuvre fut peut- être la dernière du grand artiste qui rendit ses meilleures traditions (de vérité en particulier) à l’art flamand, alors que, après les van Eyck, van der Weyden, Dirk Bouts, elles menaçaient de se perdre
 19  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
 20-21  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : En page 20, La Trinité (du Louvre), par Colyn de Coter (1445 ? - 1539) : détail qui montre la tête du Christ avec la colombe symbolisant le Saint- Esprit. Dans le tableau complet, le Père, portant la couronne de Roi des Cieux, tient son fils dans ses bras, et quatre anges éplorés complètent cette composition d’un archaïsant doué d’une forte personnalité / A gauche La Déposition du Christ (du Louvre), par Dirk Bouts : détail où apparaît encore l’influence de van der Weyden, avec toutefois un sens original du paysage. - Ci-dessous, Madone et Enfant avec nature morte (d’une collection de Lucerne), par un anonyme bruxellois. À droite et à gauche de la Vierge, la «Toison de Gédéon» et le «Buisson ardent»
 22-23  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : A gauche, Le Banquier et sa femme (du Louvre) par Quentin Metsys (1466- 1530) : détail d’un tableau où la femme regarde son mari peser des monnaies / Ci-dessus, Portrait d’Isabelle Borluut (de la cathédrale Saint - Bavon à Gand) par Jean van Eyck (1385 ?- 1441) : détail du volet gauche d’un rétable / A droite, Portrait de Méliaduse d’Este (des Offices de Florence) par R. van der Weyden (1399-1464)
 24-25  L'art Flamand à l'orangerie. La peinture religieuse. Les portraits, par Camille Mauclair
Image : Par Hans Memlinc, portrait qui passa d’abord pour être celui d’Antonello de Messine par lui-même, et que l’on croit maintenant être celui de l’artiste médailleur Jean de Candida (du Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers) / Portrait de Jeanne la Folle (de la collection Wilkinson, Paris) par le Maître de la Légende de Ste Madeleine / Et, ci-dessous, Portrait de Marguerite d’Autriche (de la collection Wilkinson) par Bernard d’Orley (1495 ? - 1542
 26-27  Moeurs et paysages, par Elie Faure
Image : Les Bûcherons (collection du Régent de Yougoslavie) par Pierre Bruegel le Vieux (1525 ? - 1569), qu’influença le réalisme de Jérôme Bosch comme aussi l’art italien, mais qui fut puissamment lui-même dans l’observation de la nature et des types d’humanité les plus divers. — Ci-dessus, détail de La Fuite de Dédale et Icare (collection Herbrand) par le même P. Bruegel.
 28-29  Moeurs et paysages, par Elie Faure
Image : Ci-dessous, le Dénombrement de Bethléem (des Musées Royaux de Bruxelles) par Pierre Bruegel le Vieux : détail d’une composition où Bethléem est un village flamand. À droite, par le même, Dulle Griet (du musée Van den Bergh à Anvers), titre qui signifie « Margot l’Enragée » : fragment d’un tableau puissamment fantastique
 30-31  Moeurs et paysages, par Elie Faure
Image : A gauche, détail de l’Escamoteur (du musée de Saint - Germain - en - Laye) par Jérôme Bosch (1460 ? - 1516), peintre religieux, paysagiste et surtout créateur d’un genre fantastique qui devait faire école. En double page, l’on voit l’imagination de Jérôme Bosch se donner libre cours dans la Tentation de Saint Antoine : fragment central d’un triptyque (de Lisbonne)
 32  Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A gauche, la tête de Saint Jacques et, à droite, Saint Jacques en entier : sculpture sur bois polychromé, remarquable spécimen anonyme de l’art brabançon du début du XVIe siècle (collection Peers de Nieuburg). Puis, encore anonyme, détail d’un ange sculpté sur bois polychromé, datant apparemment de la fin du XVe siècle. (De la collection van Overbeke)
 33  Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [En marge de la peinture]
 34  Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Buste de St - Jean au Calvaire, partie d’une statue de bois polychromé : oeuvre probablement brabançonne et du début du XVIe. (Collection Médard, à Liège). - En page droite, statuette de jeune fille, en chêne polychromé : art brabançon du milieu du XVe. La taille est haute et fine, le costume a des manches jusqu’à terre. (Collect. van der Straeten)
 35  Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [En marge de la peinture]
 36-37  Chez les flamands. En marge de la peinture, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A gauche, La Vierge et Saint-Jean, détail du « Christ en croix », dessin à la pointe d’argent, par Roger van der Weyden. (Collect. du Louvre). En double page, « Gula » ou la Gourmandise, dessin à la plume par Bruegel l’Ancien. (Collection Frits Lugt, à La Haye). - A droite enfin, la Vierge et l’Enfant, dessin à la pointe d’argent, par van der Goes. (Prenten - kabinet, à Amsterdam)
 38-39  A. t’Serstevens, par O. Béliard
Image : Deux aspects du cabinet de travail d’A. t’Serstevens. Vieux livres où s’adosse, tragique, un vieux Christ espagnol ; livres, aussi, de naguère et d’aujourd’hui, avec un fin voilier : de quoi se mettre l’imagination en partance, s’il en était besoin. Et à droite, le vigoureux auteur du « Vagabond sentimental »…
 40-41  A. t’Serstevens, par O. Béliard
Image : A gauche, un coin de la salle à manger, avec deux bateaux ; en double page, une autre vue du cabinet de travail ; à droite, Mme t’Serstevens, toute grâce pensive, joliesse et jeunesse. Pour l’écrivain, « ce lieu de repos n’est aimable qu’à condition d’être un port dont on peut toujours partir», où tout multiplie « l’appel des horizons, de la mer et de l’amour »
 42  Lectures, par Pierre Dominique. Après les prix de l'année. Joseph Peyré, Sang et lumières / Louis Guilloux, Le sang noir / Maxence Van der Meersch, Invasion 14 / Claude Silve, Bénédiction / Jacques Debu-Bridel, Jeunes ménages / François de Roux, Jours sans gloire
 43  Vient de paraître, par René de Laromiguiêre
 44-45  La kermesse héroïque de Jacques Feyder et David Copperfield de Georges Cukor, par René Laporte
Image : A gauche, Ginette Gaubert dans le rôle de l’aubergiste du film « La kermesse héroïque » / Ci-dessus, Elizabeth Allan, dans le rôle de Mrs Copperfield du film « David Copperfield » tiré de Dickens
 [Sans numérotation]  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas : Nadine Marziano dans « Le Faiseur » ; Madeleine Ozeray dans « La guerre de Troie n’aura pas lieu » ; Pierre Fresnay, Mona Dol et Yvonne Printemps, dans «Margot». Par Luis de la Rocha
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  
Image : Le Docteur Tzanck, médecin des hôpitaux milieu de ses élèves, dans le laboratoire de l'Hôpital Broca, quelques expériences sur l'anaphylaxie transmise de l’homme à l’animal. - Ce maître est l'adversaire - né des spécialisations. Il ne voit dans la Dermatologie que le reflet ou le témoin d’états morbides profonds ou encore la possibilité d’étudier et de suivre dans leur évolution des manifestations qui ont leurs analogues dans les accidents viscéraux. Toutes ses recherches sont marquées par ce souci continuel du fait général
 5  Sommaire
 6  L'intolérance individuelle, par Arnault Tzanck. Le mot, le fait et l’idée. Le terme « intolérance » / Le fait «intolérance»
 7  L'intolérance individuelle, par Arnault Tzanck. Le mot, le fait et l’idée. Le fait «intolérance» / L’idée « intolérance »
 8  L'architecture naturelle, par André Thérive
 9  
Image : Il existe bien une architecture naturelle. Mais l’on comprend certain scepticisme... Voici par exemple une colonnade érigée par la nature, mais avec la collaboration des hommes
 10-11  A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : En pape gauche, aperçu d’un étang sacré à Madura, dans la présidence de Madras, région où de nombreux temples surgissent de la végétation luxuriante. À droite, pagodes, encore à Madura. Ces constructions pyramidales, surchargées de sculptures, sont généralement des superpositions d’innombrables reliquaires. En double page, autres spécimens de pagodes hindoues
 12-13  A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : En page gauche, la partie centrale de la pagode de Shwedawang (Birmanie) : sorte de tour bulbeuse environnée d’une multitude de clochetons. En double page, le Taj-Mahal d’Agra (Bengale), pure mosquée musulmane à coupoles et à minarets, en contraste avec les pagodes qui sont des temples brahmaniques. À droite enfin, intérieur de pagode hindoue
 14-15  A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : En page gauche, la coupole de la pagode de Tanbapookda, à Amarapura (Birmanie), avec ses 880 niches contenant autant de Boudhas. En double page, vu générale du temple d’Anakor - Vat, le principal et le mieux conservé des temples cambodgiens. Ci-dessous, détail d’une des tours à quatre visages qui flanquent le Bayon d'Angkor - Tom
 16-17  A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : Une vue de cette extraordinaire Grande Muraille qui semble avoir épuisé (dès le IIIe siècle) le goût que pouvait avoir la Chine pour les constructions gigantesques. La Grande Muraille, jalonnée tous les 500 mètres d’une massive tour carrée et de loin en loin percée de portes monumentales, couvre ou plutôt dessine, sur 3. 000 kilomètres, la frontière nord de l’immense pays. À droite, porte d’une ville chinoise
 18-19  A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : Les vestiges ci-dessus, dans leur nudité, font voir les principaux caractères de l’architecture égyptienne : la puissante colonne avec son architrave, pas de voûte, une rigueur géométrique. Et ces autres colonnes sont celles d’une salle hypostyle du temple d’Amon à Karnak. Elles ont vingt- trois mètres de haut et dix de tour et ne laissent entre elles que des espaces restreints
 20-21  A l'échelle des dieux, par Élie Faure
Image : A gauche, les deux colosses de Memnon, d’une hauteur de vingt mètres. Ils ornaient l’entrée d’un temple thébain, 1600 ans avant J. C. - L’un deux «chantait» pour annoncer le lever du soleil. Chacun fut taillé dans un énorme monolithe de grès. En double page, colonnes du temple d’Edfou. À droite, un peu de la haute futaie de pierre de Karnak
 22-23  Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : A gauche, un chapiteau de colonne de cet ordre ionique que les Grecs appelèrent aussi féminin pour sa grâce en contraste avec la mâle élégance du dorique. Ci-dessus, vu par-delà les colonnes du Parthénon, chef-d’oeuvre dorique : l’Érechthéion, joyau de l’art ionique
 24-25  Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : Colonnes du Parthénon, avec tant d’air et de ciel qui sont absents des masses de pierre égyptiennes ! « A cette architecture qu’il est permis de qualifier de sublime sans aucune emphase,... l’arc et la voûte ont-ils manqué ? » A droite, la Cléopâtre de Delos, orgueilleuse et portant sans remords le souvenir d’Actium, effacé de la mer éternelle
 26-27  Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : A gauche, les colonnes galbées d’un temple de Paestum, édifié par les Grecs au Ve siècle avant l’ère chrétienne. En double page, l’Arc de Triomphe de Trajan, élevé par les Romains à Timgad (Algérie). À droite, une galerie du Colisée d’El Djem (Tunisie), l’ancienne Thysdrus romaine qui, au temps de sa splendeur, pouvait réunir en cet amphithéâtre 60. 000 spectateurs
 28-29  Éternité de La Grèce et de Rome, par Eugène Marsan
Image : En page gauche : à Rome, la colonne Trajane qui ne porte plus à son faîte la statue de l’empereur mais celle de Saint Pierre. Les bas-reliefs enroulent tout autour de la colonne l'histoire imagée de la guerre de Trajan contre les Daces. En double page, vue générale d’une partie de la Rome antique, avec, au fond, l’ancien temple d’Antonin, devenu l’Église San Lorenzo
 30-31  Cathédrales, par Abel Bonnard
Image : A gauche, un pilier du narthex de l’Église de la Madeleine, à Vézelay qui tire sa juste célébrité de la possession de ce magnifique édifice roman. Ci-dessus, le cloître de Saint-Trophime en Arles, la plus belle cathédrale romane de la Provence. Les colonnes sont de marbre blanc. De remarquables statues ornent les piliers d’angle
 32-33  Cathédrales, par Abel Bonnard
Image : Une des hautes et élégantes voûtes de la cathédrale d’Amiens et la façade de cette même Église, la plus vaste des basiliques françaises et aussi la plus spécifiquement gothique. En page droite, les admirables sculptures du portail central de la cathédrale de Bourges
 34-35  Cathédrales, par Abel Bonnard
Image : En page gauche, la dentelle gothique d’une Église normande (environs de Rouen). Ci-dessous, l’adorable Sainte-Chapelle, fierté de la Cité de Paris. Sa chapelle haute, comme on sait, reçoit par d’incomparables vitraux une lumière qui semble provenir de pierreries versicolores. À droite, partie de la façade tout orfévrée (XVIe siècle) de la Cathédrale Notre - Dame de Rouen
 36-37  La renaissance architecturale a duré quatre siècles, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Versailles, l’un de ses escaliers superbes ; puis une petite partie de la façade de son château fameux commencé sous Louis XIII, achevé sous Louis XV, et dont le principal artisan fut, on s’en souvient, Jules Hardouin Mansart (1646-1708), classique influencé par l'Italie et qui réalisa la grandeur paisible du « palais urbain », si éloignée de la puissance farouche du château-fort d’autrefois
 38-39  La renaissance architecturale a duré quatre siècles, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Séparés par la rue Royale, les Palais Gabriel, construits entre 1762 et 1770 par Jacques - Ange Gabriel sur la place Louis XV, devenue en 1792 place de la Révolution et, en 1795, de la Concorde
 40-41  La fin du Trocadéro, par Gonzague Truc
Image : [La fin du Trocadéro]
 42-43  La fin du Trocadéro, par Gonzague Truc
Image : « Ce n’est pas une ruine : c’est quelque chose qu’on tue et qui, avant de mourir, hésite à tomber. On voit les moignons des tours se profiler encore dans les airs avec une anxiété lugubre... » Et les statues arrachées s’en vont... Mais, dit-on, il va naître à la place du Trocadéro une construction simple et grande, digne de Paris
 44  Lucie Delarue -Mardrus, par Octave Béliard
Image : Lucie Delarue -Mardrus
 45  Lucie Delarue -Mardrus, par Octave Béliard
 46  Lectures, par Pierre Dominique. Voyages et romans. Paul Morand, Bucarest / Marc Chadourne, Extrême-Orient / André Chamson, Les quatre éléments / J. H. Rosny jeune, Une Reine des rues / Binet-Valmer, Bathilde et l’Assassin / Dr Alexis Carrel, L'Homme, cet inconnu
 47  Vient de paraître, par René de Laromiguière
 [Sans numérotation]  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Par Luis de la Rocha : Suzet Maïs, Jean-Pierre Aumont et Victor Francen dans « Le coeur » et Huguette Duflos dans « Noix de Coco. »
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  
Image : A côté de la forme buvable destinée à la thérapeutique courante, nous préparons une forme injectable de nos spécialités opothérapiques pour les cas où la médication doit être d'action plus énergique et plus rapide
 2-3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  
Image : Le Docteur Jean Verne, depuis 1908, s'est orienté avec enthousiasme vers la recherche histologique. Élève de A. Weber, puis de A. Prenant, il a compris que l’avenir de l'étude des tissus débordait le cadre de la morphologie. En histochimiste, il a notamment exploré le domaine des pigments et celui des corps gras ; en histophysiologiste, il a appliqué, avec profit, la merveilleuse technique qu’est la culture des tissus à la solution de nombreux problèmes de biologie. Docteur ès sciences, agrégé puis professeur à la Faculté de Médecine de Paris, il dirige le service de cytobiologie de l’Institut du Cancer. Notre photographie le représente dans son laboratoire avec ses deux fidèles collaborateurs et élèves, MM. Odiette (à sa droite) et Vilter (à sa gauche)
 7  Sommaire
 8  Hormones cristallisées et cultures de tissus, par Jean Verne
 9  Hormones cristallisées et cultures de tissus, par Jean Verne
Image : Fig. 1. - Mélanocytes d’une écaille fraîchement prélevée de Carassius. Contraction par l’adrénaline / Fig. 2. - Mélanocytes d’une écaille isolée de Carassius, en culture. Expansion, malgré l’adrénaline
 10  Hormones cristallisées et cultures de tissus, par Jean Verne
Image : Fig. 3. - Aspect général d'une culture d’épithélium utérin. Corne utérine de rate de 2 mois. Milieu de culture : plasma de poule plus sérum de rate ayant reçu une injection de folliculine / Fig. 4. - Culture d’épithélium utérin. Détail de la lame épithéliale au fort grossissement. Remarquer les variations de taille des noyaux. Phénomènes de bourgeonnement nucléaire et d’amitose. Quelques petites vacuoles (même objet que fig. 1)
 11  Hormones cristallisées et cultures de tissus, par Jean Verne
Image : Fig. 3. – Aspect général d’une culture d’épithélium utérin. Corne utérine de rate de 2 mois. Milieu de culture / plasma de poule plus sérum d rate ayant reçu une injection de folliculine / Fig. 4. – Culture d’épithélium utérin. Détail de la lame épithéliale au fort grossissement. Remarquer les variations de taille des noyaux. Phénomènes de bourgeonnement nucléaire et d’amitose. Quelques petites vacuoles (même objet que fig. 1) / Fig. 5. - Lame épithéliale utérine en culture. Vacuoles intracellulaires et intercellulaires, dont l’apparition est en rapport avec des phénomènes sécrétoires. Au centre, une mitose au stade de la métaphase (même objet que fig. 1)
 12-13  Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : La reliure, la menuiserie, la ferronnerie, trois métiers où l’art occupe une place plus ou moins importante. L’art existe déjà, au sens étymologique, dans la simple adresse manuelle, mais le «tour de main » ne va jamais sans un certain tour d’esprit, d’intelligence, qui égale parfois chez l’artisan celui de l’artiste
 14-15  Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : Une grande sûreté technique ne suffirait pas au réparateur de statues : il fui faut encore le sentiment de la beauté. Le tisserand, lui, naguère encore un homme libre dans l’atelier familial, est maintenant dans l’engrenage du machinisme. Quant au luthier, s’il crée un chef - d’oeuvre, c’est par on ne sait quel instinct mystérieux. Le choix des matériaux et l’habileté n’expliquent pas tout
 16-17  Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : Le Verrier, associé du Feu pour la transformation d’une matière informe et terne en des corps étincelants, soit limpides comme l’eau, soit diaprés comme l’arc-en-ciel. — Le Potier, dont l’art est plusieurs fois millénaire comme s’il était né avec les premiers objets d’utilité élémentaire, sous une main qui avait naturellement besoin d’harmonie, d’ordre — d’imiter l’Univers, somme toute…
 18  Grandeur et décadence de l'artisan, par Lucien Descaves
Image : [Grandeur et décadence de l'artisan]
 19  
Image : Enfin, la pire ennemie de l’artisan : la machine. En page gauche, une rotative, formidable moulin qui moud avec la même indifférence la louange et la critique, avec l’information banale ou capable de déclencher la guerre et la révolution : ce moulin qu’un seul ouvrier surveille, presque passif, membre pourtant d’une corporation qui, baignée de pensée, est par là supérieure, quasi aristocratique. Puis, une presse à emboutir les longerons d'automobile
 20-21  Propos de ma bergère, par Raymond Escholier. « Rrrrr, pitchoun ! »
Image : Raymond Escholier, en ce canton d’Ariège, se plaît à retrouver, chaque été, les paysages, la lumière et l’air vivifiants de son enfance et la maison familiale de Mirepoix, qu’investit le soleil, et les gens du pays, enfin, qui aiment, eux, cette fidélité d’un écrivain célèbre à sa terre natale
 22-23  Propos de ma bergère, par Raymond Escholier. « Rrrrr, pitchoun ! »
Image : En page gauche, une vue de l’Hers, petite rivière ordinairement tranquille, mais capable d’emportements redoutables. Bien connue de l’immortel Cantegril, elle baigne le pied des maisons de Mirepoix. Ci-dessus, l’un des aspects du pays d’Ariège, qui en a de si variés, entre les confins de la Haute- Garonne ou de l’Aude et l’admirable chaîne neigeuse qui ferme le bleu horizon du Sud
 24  Propos de ma bergère, par Raymond Escholier. « Rrrrr, pitchoun ! »
Image : L’auteur de « l’Herbe d’amour » touche et regarde avec un visible plaisir les grains de maïs d’un si bel or roux ; sans doute aussi écoute-t-il quelque histoire semée de dictons
 25  Propos de ma bergère, par Raymond Escholier. « Rrrrr, pitchoun ! »
 26  Le Dieu aveugle, par André Thérive
 27  Chantegrolle J'habite, par Octave Béliard
Image : Octave Béliard, auteur des « Petits Hommes de la Pinède », de « La vie du marquis de Sade », de «Magnétisme et spiritisme », etc... Et de ces portraits littéraires si fins, publiés ici même. - « Art et Médecine » à plaisir à saluer en lui, en même temps que l’écrivain de grand talent, l’homme privé, le bon chef d’un foyer uni, simple, sans bruit, profondément français
 28-29  Chantegrolle J'habite, par Octave Béliard
Image : « Cette maison que nous avons choisie dut être... un presbytère, car le chevet de la petite église touche le mur, tapissé de pariétaires et de joubarbes, du jardin, et l’on entend de là chanter la messe. C’est une vieille demeure angevine, grise, souriante et pacifique comme une mère-grand. »
 30-31  Chantegrolle J'habite, par Octave Béliard
Image : En double page, Madame Octave Béliard et l’une de ses petites-filles. « La vie de la maison tourne autour d’une grand-mère inaltérablement jeune... » En page droite, la Prairie où « les vaches lentes... s’arrangent comme si Troyon devait passer par là, ou Corot…
 32-33  Autour de Tcherniawsky, par le Docteur Fernand Vallon
Image : En page gauche, « les huit ans prudents du petit Louky — yeux bleus, tête blonde et, déjà, une fine petite patte d’artiste — », par qui « la porte s’ouvrit toute grande pour le grand ami ». Et voici, « dans l’immense atelier, la belle vibration de cette peinture, troublée comme une source », et les livres nombreux, et « les ciels de polders de la Trinité-sur-Mer, sa mer charmée par la baie… ces aquarelles écrites comme un poème »
 34  Autour de Tcherniawsky, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Charles Tcherniawsky dans son atelier. L’artiste tient ce que l’homme promet. Tcherniawsky possède l’intelligence et la sensibilité qu’annonce son portrait. Elles lui permettent de saisir, en se jouant, l’âme éparse des choses. Il ne ment pas à son effigie romantique. Baudelaire lui-même aimerait ses funambules et ses cirques
 35  Autour de Tcherniawsky, par le Docteur Fernand Vallon
 36  Le cinéma, par René Laporte. Top-Hat / Baccara / Le crime de M. Lange / Branle-bas de combat
 37  
Image : Mme Marcelle Chantai dans " Baccara " où "l’inspiration (tirée d’un procès récent) est vraiment trop visible. Et on le regrette. Car, en soi,.., l'oeuvre fourmille de moments attrayants"
 38-39  A propos du salon des médecins
Image : Ci-dessus, Paysages de Vendée, par Mlle Jehanne Vidy. En double page, M. Nicolle, ministre de la Santé publique, qui, en acceptant d’inaugurer le XVIe Salon des Médecins, montra l’importance qu’il attachait à cette manifestation artistique et voulut bien témoigner à cette belle fête corporative la sympathie qu’elle méritait. En page droite, un nu du Dr Sabouraud, la « Femme à la fontaine »
 40  A propos du salon des médecins
Image : En page gauche et en haut, un coin de la salle de peinture où se pressa, le jour du vernissage, une foule animée, élégante, pour une bonne part « confraternelle », de quelque deux mille visiteurs. Dans la photographie du bas, l’on reconnaît le professeur Moure (de profil). A droite de ce même document, une Tête de Christ, d’une expression émouvante, par le Dr Sinan
 41  A propos du salon des médecins
 42  Diagnostic, par Léon - Paul Fargue
 43  Lectures, par Pierre Dominique. Maurice Maeterlinck, Le Sablier / François Mauriac, Les Anges noirs / Jean Vignaud, L'ange du treizième jour / Louis Vaunois, Vie de Louis XIII / Stefan Zweig, Marie Stuart
 44  Vient de paraître
 45  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Du haut en bas, Renée Bartout et Claire Gérard dans « l’Heure H » ; Suzy Prim et Jean Wahl dans "Trois... six... neuf ”. Croquis de Luis de La Rocha
 46  "La Tour d’ivoire" de Madeleine Luka
Image : ["La Tour d’ivoire" de Madeleine Luka. ]
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 4  
Image : Jean Darier, dont on célèbre cette année le 80e anniversaire, est le plus grand dermatologiste vivant de notre époque. Formé à l’école histologique de Ranvier et de Cornil, à l'école clinique de Besnier et de Fournier, en rapport constant avec les savants étrangers, il a mis au point la méthode anatomo- clinique appliquée à la dermatologie. La classification scientifique des tumeurs de la peau, la différenciation des divers types d'épithéliomas cutanés, la définition et l’étude des sarcoïdes, des tuberculides, sont parmi ses oeuvres les plus marquantes. D’une érudition universelle, Darier est un enseigneur merveilleux. Ses qualités de précision, de concision, de clarté, se retrouvent dans le Précis de Dermatologie, traduit dans toutes les langues
 5  Sommaire
 6  Le biologisme. Intolérance et Biophylaxie, par J. Darier
 7  Le biologisme. Intolérance et Biophylaxie, par J. Darier. Intolérance / Biologisme. Importance du biologisme en pathologie
 8  Le biologisme. Intolérance et Biophylaxie, par J. Darier. Biologisme. Importance du biologisme en pathologie / Conséquences thérapeutiques / Biophylaxie
 9  Le biologisme. Intolérance et Biophylaxie, par J. Darier. Biologisme. Biophylaxie / Conclusions pratiques
 10-11  L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : Les douze ans souriants d’une bédouine, fille de ces tribus arabes qui se font gloire de leur nomadisme et dont, pourtant, la religion et la langue sont des mieux fixées en Syrie, au milieu de populations extraordinairement diverses. - À Baalbek, le temple de Jupiter Héliopolitain, vestige grandiose, entre beaucoup d’autres, de l’architecture plantée là par les empereurs romains
 12-13  L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : Ci-contre : le labour dans le nord de la Syrie ; en page droite : le vannage du blé sous le vent, par le simple et vieux procédé encore employé dans certains coins de la campagne française. En Syrie comme en France, d’ailleurs, c’est l’agriculture qui est à la base de la vie économique. Ci-dessous, le village de Tell - Bisé, près de Homs
 14  L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : Un groupe de méharistes. Sur le Khabour, affluent de l’Euphrate, une noria, cette machine antique et indolente qui a cependant réveillé la torpeur de tant de terres, au bruit criard de son moyeu de bois
 15  L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : [L’avenir du mandat]
 16-17  L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : En page gauche : tour d’angle du Krak des Chevaliers, le plus formidable des châteaux francs de Syrie, qui perpétuent le souvenir des Croisés. Bâti à 750 mètres d’altitude, il commande une immense étendue. - En double page : le village construit auprès du Krak pour donner asile aux Bédouins qui avaient élu domicile dans ses ruines. Ci-dessous, paysan allaouite, devant les murs du château de Marqab
 18-19  L’avenir du mandat, par Le Comte de Martel
Image : A gauche: femmes musulmanes d’Alep. Ci-dessus, la citadelle d’Alep, puissant ouvrage médiéval reconstruit à la fin du XIIe siècle pour protéger l’une des villes les plus importantes de la Syrie
 20-21  Une journée dans le Liban, par Pierre Benoit
Image : Ci-dessus, aspect de la chaîne du Liban, qui dresse ses sommet, dont certains dépassent 3. 000 mètres, parallèlement à la côte et peu à peu près sur la distance de Beyrouth à Tripoli. En double page, route de Beyrouth à Damas
 22-23  Une journée dans le Liban, par Pierre Benoit
Image : La baie de Baniyas. Le port du même nom connut autrefois la prospérité, quand il exportait les bois des grandes forêts aujourd’hui anéanties. Il n’y a plus guère là que du ciel et de la mer, mais splendides
 24-25  Héros inconnus, par J. J. Tharaud
Image : Village près d’Adana, assez loin des territoires sous mandat français. Mais l’on ne saurait évoquer la Syrie sans rendre hommage à ces troupes des «Théâtres d’opérations extérieures» dont on a si peu parlé. L’article rompt ce silence et, pour émouvoir, n’a qu’à laisser parler les faits
 26  Héros inconnus, par J. J. Tharaud
Image : Un cimetière musulman, paré d’or blanc par le soleil oriental, mais sans un arbre, sans une fleur, marqué de cette sorte de quarantaine, de cette malédiction, de cette stérilité dont parle Paul Morand
 27  De Beyrouth à La Palestine, par Paul Morand
 28-29  La Reine de Palmyre, par Paule Henry-Bordeaux
Image : Une vue de Damas, capitale de la Syrie, ville de 300. 000 habitants, bâtie à une altitude encore assez élevée pour que l’été n’y soit pas trop lourd, et au milieu d’une oasis qu’arrose abondamment le «Fleuve d’or». Les mosquées de Damas, ses souks, ses jardins, sa population grouillante, en font un lieu que nul voyageur ne saurait plus oublier. À droite, la célèbre mosquée des Omayades
 30-31  La Reine de Palmyre, par Paule Henry-Bordeaux
Image : A gauche, une rue de Salayeh, faubourg de Damas habité en partie par une population d’origine Kurde. C’est de ce faubourg, bâti à flanc de montagne, que l’on a la plus belle vue de Damas. Ci-dessous, fabrication de corde en poils de chameau
 32-33  La Reine de Palmyre, par Paule Henry-Bordeaux
Image : Trois aspects de Damas : marchands avec leur âne porteur d'écheveaux de soie ; une maison de terre sèche et de bois ; une rue du quartier juif avec ses passants qui ne sont pas les mêmes que ceux de la rue très européenne de Salayeh. L’un des charmes de la ville réside dans sa diversité
 34-35  La Reine de Palmyre, par Paule Henry-Bordeaux
Image : Les tombeaux de Palmyre et une colonnade de la ville jadis illustre et toujours majestueuse, jusque dans sa ruine. C’est là que Mme Paule Henry- Bordeaux est allée chercher le souvenir de Lady Stanhope. « C’est à Palmyre que j’ai tenu le fantôme entre mes doigts, au soir d’un long voyage entre le sable et le ciel brûlés. »
 36  Le Liban littéraire, par André Thérive
 37  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, Ludmilla et Georges Pitoëff dans «La Folle du ciel»; Pierre Franck et Tania Balachowa dans « Taïa ». Croquis de La Rocha
 38-39  Tristan Derème, par Octave Béliard
Image : Il ouvre ses volets au doux clair du matin, Ayant en vers rêvé le long de la nuitée, Continuant encore ce songe de devin, O Poète, qui fait ton âme émerveillée. — Derème, bien sûr, ne signerait pas cette « poésie », mais... il a le rythme contagieux
 40  Tristan Derème, par Octave Béliard
Image : Tristan Derème n’aime rien tant que de prendre un neveu sur ses genoux, en se rappelant sans doute Patachou, et de goûter en famille la merveilleuse lumière béarnaise, par un beau jour de vacances d’été. Il aime bien qui il aime. Il appelle « mon faux-chien » l’hôte de son bras gauche
 41  Tristan Derème, par Octave Béliard
 42  Lectures, par Pierre Dominique. Georges Duhamel, Fables de mon jardin / Julien Green, Minuit / Marcel Jouhandeau, Chaminadour / R. H. Benson, Initiation / J. J. Brousson, La Louve en Languedoc, Les Vêpres de l'avenue Hoche / Biaise Cendrars, Hors la loi !
 43  Vient de paraître
 44  Corot et sa maison du lac, par le Docteur Fernand Vallon
 45  Corot et sa maison du lac, par le Docteur Fernand Vallon
Image : «Je suis allé d’abord à ces portraits qu’on méprisait tant, hier encore Le premier... fut celui de La Mélancolie, dont la largeur et la puissance... annoncent d’immenses possibilités»'
 46-47  Corot et sa maison du lac, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Luzancy et le Moulin à Vent, par Corot, vagabond génial de tant de routes de France et d’Europe, amant passionné de la Nature, défenseur de la vérité des formes et des valeurs, mais enveloppées de sentiment
 [Sans numérotation]  
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
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 4  
Image : Le Dr René - A. Gutmann, médecin des hôpitaux de Paris, s'est adonné à l'étude du tube digestif à laquelle il a imprimé une orientation nouvelle. Il considère en effet que ni la médecine seule, ni la radiologie seule, ni la chirurgie seule ne peuvent résoudre beaucoup des problèmes que pose la pathologie digestive. Aussi ses travaux et son enseignement sont-ils fondés sur la centralisation de ces trois sciences. Placé à la Salpêtrière, où il collabore depuis quinze ans avec le Professeur Gosset, dans un actif carrefour de médecine, de chirurgie, de radiologie et de travaux de laboratoire, il a pu là, comme à l'Institut du Cancer avec le Professeur Roussy, et à l'Hôtel-Dieu, développer de façon féconde cette conception. Il a publié de nombreux travaux et plusieurs livres, dont un important traité de pathologie digestive : « Les Syndromes douloureux de la région épigastrique » où, pour la première fois, les faits cliniques, radiologiques et chirurgicaux sont exposés par un seul auteur
 5  Sommaire
 6  Quelques erreurs au sujet des ulcères, par René - A. Gutmann
 7  Quelques erreurs au sujet des ulcères, par René - A. Gutmann
Image : Poussées d’un mois tous les huit mois. On fait un traitement fin avril 1935. On pourrait dire : « Le malade a cessé de souffrir dès le début du traitement et, 8 mois après, il était très bien ; donc notre traitement a agi ». En réalité, on voit que le traitement n’a rien changé, ni à la longueur de la poussée, ni, jusqu’ici, à la longueur des intervalles libres / Dans ce cas, au contraire, le traitement semble avoir réellement agi : il a raccourci la période douloureuse et, 18 mois après, le sujet était toujours bien; notre traitement a changé le rythme de la maladie
 8  Quelques erreurs au sujet des ulcères, par René - A. Gutmann
 9  Quelques erreurs au sujet des ulcères, par René - A. Gutmann
Image : Radio n° I. - Ce cas est donné à titre de schéma parmi d’autres semblables. Il montre comment se comporte en règle générale l’ulcère. - Un malade est radiographié en pleine poussée ulcéreuse : on trouve une niche typique sur la petite courbure / Radio n° 2. - Même malade, sans traitement, radiographié après la fin de la poussée ulcéreuse : la niche a spontanément disparu. Elle reparaîtra à la prochaine poussée, à moins qu'un traitement vraiment actif n’empêche le retour des poussées ultérieures
 10-11  Les Baux de Provence, par A. T'Serstevens
Image : Ci-dessous, le promontoire des Baux, d’où l’on découvre toute la Basse- Provence. Une merveille de pittoresque, décrite de cette façon saisissante par t’Serstevens : « On dirait le socle de la Samothrace : une énorme proue rocheuse qui se dresse au- dessus des dernières ondulations des Alpilles. L’étrave domine de quelque cent mètres un cirque d'olivaies, gris-argent » / En double page, la plaine immense « où les oliviers créent de merveilleuses géométries ». À droite, l’église Saint-Vincent (vue du haut des ruines du Château des Baux), formée de trois nefs dont l’une date à peu près du IXe siècle, l’autre du XIIe et la troisième, avec ses croisées d’ogives, du XIVe ou XVe. L’on y entre, enfin, d’une place en terrasse, par un portail roman
 12-13  Les Baux de Provence, par A. T'Serstevens
Image : A gauche, les derniers gradins des Alpilles descendant sur la plaine Ci-dessous, le donjon des Baux, du XIIIe siècle A droite, le village des Baux, jadis ville de 4. 000 âmes, dont le dépeuplement et la ruine commencèrent quand elle fut vendue par surprise à Charles d’Anjou avec la République d’Arles. Il en reste de précieux vestiges
 14-15  Les Baux de Provence, par A. T'Serstevens
Image : A gauche, le charmant portail roman de l’Église Saint- Vincent, dont il a été fait mention plus haut. En double page, le Mausolée, très beau monument romain de la région, non loin de Saint-Rémy. À droite, l’hôtel des Porcelets (XVIe siècle) « où chaque pierre est une pensée humaine » : l’une des maisons les mieux conservées du petit village des Baux
 16-17  Les Baux de Provence, par A. T'Serstevens
Image : En page gauche, l’hôtel de Manville (XVIe siècle) qui « avec ses fenêtres bouchées et son patio coupé dans sa hauteur, reste tout de même une demeure blasonnée ». Ci-dessus, un aperçu de la délicieuse petite ville de Saint-Rémy, aux arbres magnifiques, patrie de Nostradamus et de Roumanille. À droite, la rue de Lorme, au pied du donjon des Baux
 18-19  Le geai, par Gaston Chérau
Image : Voici les portraits très instantanés d’un geai inquiet (ou qui à froid ?), d’un geai combatif (ou vexé d’avoir eu peur ?) et enfin, d’une jeune pie rêveuse. Voici surtout une histoire de geai et de piégeage, une de ces histoires de plein air où M. Gaston Chérau, grand romancier de moeurs et de caractères humains, pousse si loin l'observation des moeurs animales
 20-21  Le geai, par Gaston Chérau
Image : « Quand le froid le surprend, il se trouve assez sot. Dès que la saison chaude dégringole, il suit la course du soleil. Voilà pourquoi il arrive dans les premiers au rendez-vous des pinadas, au rendez- vous aussi des antiques surèdes (bois de surriers) dont les glands noirs poussent leur oeil clair sous le tapis des feuilles sèches » / « Le geai, un fameux garnement et, malgré son bon manteau, un oiseau si frileux ! On n’a pas noté qu’il n’établissait jamais son nid dans un courant d’air, que la fourche qu’il choisissait était à l’abri des coups de vent et qu’il avait de la prédilection pour les combes bien exposées, un peu humides, mais tièdes. »
 22-23  La légende des oiseaux, par André Demaison
Image : Page 22, un rouge-gorge, une fauvette sur son nid et quatre fauvettes sur une branche. Ci-dessus, le bruant des roseaux. Tous ces petits êtres de l’air sont, avec les fleurs, ce que la nature nous offre de plus adorable. Il faut dire tant qu’il n’est pas trop tard : “ Que les oiseaux seront beaux lorsqu’ils auront disparu"!
 24-25  La légende des oiseaux, par André Demaison
Image : En page gauche, choucas ; ci-dessus, vol d’étourneaux ; en bas, hirondelle. Quand les oiseaux auront disparu, « il y aura une chaire d’ornithologie ancienne à la Sorbonne. Le professeur enseignera qu’il existait environ huit mille espèces d’oiseaux, depuis les autruches, les nandous... jusqu’aux oiseaux mouches... »
 26-27  La légende des oiseaux, par André Demaison
Image : L’on verra les arbres en proie aux insectes, quand ceux-ci ne seront plus eux-mêmes la proie des oiseaux, présentement nos alliés, et l’une des plus précieuses poésies du Monde. L’un des rares cas où la beauté va de pair avec l’intérêt ! Il faut donner l’alarme
 28-29  La légende des oiseaux, par André Demaison
Image : Un arbre tragique et puis un vol de sauterelles. « Comme au début des âges, lorsque la matière de la terre appartenait aux monstres et aux infiniment petits, l’équilibre de la nature sera rompu par l’invasion des insectes rampants qui auront conquis le domaine des racines, par l’invasion des insectes ailés qui seront les seuls occupants naturels de l’espace. »
 30-31  La légende des oiseaux, par André Demaison
Image : Des mouches, une fourmi, que le grossissement fait voir sous leur aspect de monstres. Et encore la taille qu’ont ces monstres ici est-elle sans nulle proportion avec le pouvoir exécrable qu’ils tirent de leur pullulement. Détail curieux: ce n’est pas une prairie qu’explorent ces mouches, ce sont des cheveux. Ci-contre et ci-dessous, des lucanes, des chenilles
 32-33  Le pavillon de la Reine, par Lucie Delarue-Mardrus
Image : Mme Delarue-Mardrus habite plusieurs mois de l’année un pavillon au- dessus de l’estuaire de la Seine. Là comme à Paris, la célèbre Normande ne cesse d’être créatrice, qu’elle écrive un roman, une mélodie, qu’elle peigne, ou qu’elle donne leur forme à ces poupées, à ces petits chefs-d’oeuvre de vérité anatomique — et de grâce, que l’on peut admirer en ce moment à la Section d’art décoratif des Artistes Français
 34  Le pavillon de la Reine, par Lucie Delarue-Mardrus
 35  Les Lebasque, par le Docteur Fernand Vallon
Image : H. Lebasque. « Le peintre, écrit Vallon, me montrera ses nus, toutes ces exquises petites bonnes femmes, comme le XVIIIe, seul, en connut. Voilée par les dentelles, la lumière butine ces fleurs de chair »
 36-37  Les Lebasque, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Les Lebasque, « c’est une dynastie. Mais nous n’en évoquerons que deux aujourd’hui, le père et le fils... Pierre, lui, me montrera ses céramiques. Car de la sculpture il est passé à l’art du feu avec toutes les qualités paternelles. De quels yeux ardents et fins il sait regarder ses modèles : rascasses, raies... et les murènes tragiques de Vedius Pollion»
 38-39  André Josset, par Octave Béliard
Image : Le Dr Josset qui, d’un coup, avec son "Elizabeth", gagna la célébrité littéraire. On le voit « dans son cabinet paisible dont les baies s’ouvrent sur le parc de l’ancien couvent des Oiseaux. »
 40  La médecine au théâtre, par André De Lorde
 41  Le pathétique médical, par André Thérive
 42  Lectures, par Pierre Dominique. Frédéric Lefèvre, Le Vagabond / Maurice Bedel, Le laurier d'Apollon / Joseph Kessel, La Passante du Sans-Souci / Émile Henriot, Tout va finir / O. P. Gilbert, Mollenard / J. E. Fidao-Justiniani, Richelieu, précepteur de la Nation française
 43  Vient de paraître
 44  Le cinéma. Fantôme à vendre. Sous les yeux d’occident, par René Laporte
 45  
Image : Danièle Parola dans «Sous les yeux d’Occident»
 [Sans numérotation]  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Par La Rocha : de haut en bas, Mme Mary Marquet et M. Aimé Clariond dans «Hedda Gabier»; MM. Rozenberg, Dréan et Pauley dans « Trois hommes sur un cheval. »
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  
Image : Le Dr Henri Mondor chirurgien de l'hôpital Bichat, professeur agrégé à la Faculté de Médecine, auteur de ces ouvrages : Le Cancer du Rectum, Les Ulcères perforés de l'Estomac, Les Arthrites gonococciques, Les Avortements mortels, Diagnostics urgents. À propos des Avortements mortels, on lit dans le Journal des Praticiens ces lignes signées du professeur Noël Fiessinger : « L'auteur tire de tout un enseignement profitable.... Je l'ai déjà dit autrefois, Mondor représente dans un type de perfection le clinicien français dont la science méthodique et ordonnée conserve de la vie et de la couleur. Lisez, en particulier, la description inoubliable de la péritonite par large perforation d’utérus infecté. Il y a là deux pages d'un relief saisissant : la contracture abdominale, en particulier, est étudiée avec la méthode et la maîtrise des grands maîtres classiques ». L'on sait, à l'Hôpital Bichat et ailleurs, ce que représente le Dr Mondor en tant que praticien. En ce qui concerne le clinicien et l'écrivain didactique, le professeur Noël Fiessinger semble bien avoir, en peu de mots, tout dit
 5  Sommaire
 6  Figure de chirurgien. Charles Walther 1855 - 1935, par Henri Mondor
Image : Le Docteur Henri Mondor a consacré à son maître Ch. Walther quelques pages émues ; nous sommes heureux de publier ce fragment
 7  Figure de chirurgien. Charles Walther 1855 - 1935, par Henri Mondor
 8-9  La poésie de la maison, par Abel Bonnard
Image : [La poésie de la maison]
 10-11  La poésie de la maison, par Abel Bonnard
Image : L’on a vu, aux pages 8 et 9, une maison basque et une maison majorquinne. L’on voit ici, de gauche à droite, un petit château de la douce Touraine, une placette allemande (où la vie est sans doute « à l’intérieur ») et une fort jolie ferme normande, bâtie sur un coteau de Saint-Cloud, mais qui n’en est pas moins identique à l’habitation de quelque herbager du Calvados
 12-13  La poésie de la maison, par Abel Bonnard
Image : Ci-dessous, une rue de village espagnol, où l’on a « pour palais le beau temps ». « En double page, de vieux toits, qui durent tous cacher tant de joies et tant de douleurs. – En page droite, un cercle de famille, dans la lumière, la chaleur et la sécurité gardées par quatre murs
 14-15  La maison du midi, par Colette
Image : Une vraie maison de Provence, sur le plateau de Valensole. «Comme la maison bretonne, comme tout édifice gouverné par le climat, la demeure méridionale a de petits yeux. En Provence, l’autochtone se gare de l’excès de lumière, rétrécit le passage du soleil et de l’insecte ». Les méridionaux, cependant, aiment bien la lumière, mais celle du dehors, que tamise un arbre, et quand le plus lourd de la chaleur est tombé
 16-17  La maison du midi, par Colette
Image : De gauche à droite, un mas à Saint-Cyr-sur-Mer, une maisonnette aux environs d’Aix-en-Provence et une rue de Saint- Tropez, l’une des petites patries d’élection de la grande Colette. La maison provençale « craint le soleil, cligne des fenêtres pour un rien, pour une tiède matinée de janvier... Au fort du jour, elle se referme comme une fleur offensée, se tait... »
 18-19  Modestie, vertu de la maison rustique, par le Docteur F. Vallon
Image : A gauche, une maison en Vendée, et, en double page, une fenêtre ouverte à la suavité tourangelle. « La maison des champs doit être au gré de la nature. Elle s’adaptera le plus ingénument possible à l’ambiance, au climat, au génie du lieu. Elle et son jardin garderont le goût du terroir, si précieux à nos yeux citadins. Aux champs, c’est le jardin qui fait la maison »
 20-21  Au coeur de la France. Une maison, par Eugène Marsan
Image : Demeures dans l’Ile de France. L’on voit, à gauche, «l’une de ces maisons idéales du coeur de la France, peu séparées de la route et qui, dans cet espace moyen, ont disposé quelques arbres qui ne vont pas jusqu’à former une allée, parce qu’on n’est pas tout à fait un château. »
 22-23  Au coeur de la France. Une maison, par Eugène Marsan
Image : Aspects de Poissy, de Chantilly. " N'oublie pas la loi suprême des demeures de France. Qu'elles sont accueillantes, riantes. Ni elles ne s'étaient, ni elles ne se dissimulent. Si je domine à mi-côte, je suis moi-même dominé
 24  Au coeur de la France. Une maison, par Eugène Marsan
Image : Toujours en Ile de France. «Ces parages, les siècles classiques les ont marqués de leurs caractères, à la fois pondérés et hardis. Leurs caractères, au pluriel. Je n’ai gardé d’oublier leurs signes distincts »
 25  Au coeur de la France. Une maison, par Eugène Marsan
 26  La maison Fardée, par René Séguy
 27  La maison Fardée, par René Séguy
Image : Château marocain, fermé au soleil comme une demeure provençale, fermé aussi aux curiosités de l’Infidèle. « Le Français n’y saisit guère de traits de l’âme orientale. L’Islam dresse un écran opaque »
 28-29  La maison Fardée, par René Séguy
Image : Une rue de Fez et une femme de Marrakech, de condition modeste. « Une femme de qualité ne sort pas de sa maison, sauf pour une fête de famille ou pour une visite de condoléance, et « l’impureté » de sa nature lui interdit presque la mosquée. »
 30-31  Mon chalet, par André Thérive
Image : [Mon chalet]
 32-33  Mon chalet, par André Thérive
Image : «Ma maison des champs ne saurait être qu’une maison de montagne, car la solitude rustique m’accable si elle n’est meublée par un vaste paysage minéral. Certes, celui-ci n’a pas plus d’âme que les autres sites de la nature. Mais il me donne mieux, à moi, la vision du monde que je souhaite. »
 34  Au coeur du village, par René de Laromiguière
Image : [Au coeur du village]
 35  Au coeur du village, par René de Laromiguière
 36  Au petit palais. Découverte du baron Gros, par Raymond Escholier
 37  Au petit palais. Découverte du baron Gros, par Raymond Escholier
Image : Un détail du tableau de Versailles. « Louis XVIII quittant les Tuileries». La nuit du 19 mars 1815 attend Napoléon
 38  Au petit palais. Découverte du baron Gros, par Raymond Escholier
Image : A gauche, détail du fameux « Champ de bataille d’Eylau ». Le personnage tout en haut de ce fragment est Larrey, chirurgien en chef de la Grande Armée. - Le délicieux portrait de petite fille est de Guérin qui, avec quelques autres artistes de la même époque, ajoute encore à l’intérêt de la très belle Exposition de l’oeuvre du baron Gros. À droite, un fragment des « Pestiférés de Jaffa » le médecin-major Masclet atteint de la peste
 39  Au petit palais. Découverte du baron Gros, par Raymond Escholier
Image : [Découverte du baron Gros]
 40  Au petit palais. Découverte du baron Gros, par Raymond Escholier
Image : A gauche, le page de Napoléon, détail du tableau dit « L’entrevue des Empereurs » (Napoléon Ier et François II, père de Marie-Louise) - autre chapitre d’Histoire
 41  Lectures, par Pierre Dominique. Colette, Morceaux choisis / Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne / Marcel Roland, Vie et mort des insectes / Elie Faure, Regards sur la Terre promise / André Tardieu, Le souverain captif
 42  Vient de paraître
 43  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, Mmes Madeleine Renaud, G. Casadesus et Monique Rolland ; MM. Tramel et Ledoux. Croquis de la Rocha
 44  Pierre Benoit, par Octave Béliard
 45  Pierre Benoit, par Octave Béliard
Image : Pierre Benoit, explorateur de Cités des Livres, qui un jour leur préféra des sites plus aérés, des villes, des campagnes, des êtres vivants. Il sut toujours lui- même, d’ailleurs, créer de la vie
 46-47  Pierre Benoit, par Octave Béliard
Image : L’auteur de « Koenigsmark» et de «La femme de l’Ouest «semble bien prendre ici, selon l’expression méridionale citée par Octave Béliard, « le bon de l’air ». Ici, justement, c’est Saint-Céré, la charmante petite ville quercynoise où l’éminent écrivain a l’un de ses havres
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