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Cote : 33271x03.
Précédé d'une préface, d'un texte sur intitulé Du danger des innovations dans l'instruction médicale et d'une analyse du traité hippocratique des Vents.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
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 I  Préface
 II  
 III  
 IV  
 V  
 VI  
 VII  
 VIII  
 IX  
 X  
 XI  
 XII  
 XIII  
 XIV  
 XV  
 XVI  
 XVII  
 XVIII  
 XIX  
 XX  
 XXI  
 XXII  
 XXIII  
 XXIV  
 XXV  
 XXVI  
 XXVII  
 XXVIII  
 XXIX  
 XXX  
 XXXI  
 XXXII  
 XXXIII  
 XXXIV  
 XXXV  
 XXXVI  
 XXXVII  
 XXXVIII  
 XXXIX  
 XL  
 XLI  Avis au Lecteur
 XLII  
 XLIII  
 XLIV  
 XLV  
 XLVI  
 XLVII  
 XLVIII  
 XLIX  
 L  
 LI  Du danger des innovations dans l'instruction médicale
 LII  
 LIII  
 LIV  
 LV  
 LVI  
 LVII  
 LVIII  
 LIX  
 LX  
 LXI  
 LXII  
 LXIII  
 LXIV  
 LXV  
 LXVI  
 LXVII  
 LXVIII  
 LXIX  
 LXX  
 LXXI  
 LXXII  
 LXXIII  
 LXXIV  
 LXXV  
 LXXVI  
 LXXVII  
 LXXVIII  
 LXXIX  
 LXXX  
 LXXXI  
 LXXXII  
 LXXXIII  
 LXXXIV  
 LXXXV  
 LXXXVI  
 LXXXVII  
 LXXXVIII  
 LXXXIX  
 XC  
 XCI  
 XCII  
 XCIII  
 XCIV  
 XCV  
 XCVI  
 XCVII  
 XCVIII  
 XCIX  
 C  
 CI  
 CII  
 CIII  
 CIV  
 CV  Conclusion
 CVI  
 CVII  Pièces justificatives
 CVIII  
 CIX  
 CX  
 CXI  
 CXII  
 CXIII  
 CXIV  
 CXV  
 CXVI  
 CXVII  
 CXVIII  
 CXIX  
 CXX  
 CXXI  Analyse du Traité des vents, traduit du grec d'Hippocrate
 CXXII  
 CXXIII  
 CXXIV  
 CXXV  
 CXXVI  
 CXXVII  
 CXXVIII  
 CXXIX  Analyse des quatre dernières sections des Aphorismes
 CXXX  
 CXXXI  
 CXXXII  Analyse de la doctrine d'Hippocrate
 CXXXIII  
 CXXXIV  
 CXXXV  Réfutation de l'assertion du docteur Rasori
 CXXXVI  
 CXXXVII  
 CXXXVIII  
 CXXXIX  
 CXL  
 CXLI  
 CXLII  
 CXLIII  
 [page blanche]  
 1  Commentaires sur les Aphorismes d'Hippocrate. Section cinquième. Aphorisme premier. La convulsion occasionnée par l'ellébore est mortelle
 2  
 3  
 4  
 5  Aphorisme II. La convulsion à la suite d'une blessure est mortelle
 6  
 7  
 8  
 9  
 10  Aphorisme III. La convulsion ou le hoquet succédant à une hémorrhagie est funeste
 11  
 12  Aphorisme IV. La convulsion ou le hoquet après une purgation immodérée est fatale
 13  
 14  
 15  Aphorisme V. Si un homme ivre est frappé tout à coup de mutisme, il périt dans les convulsions, à moins qu'il ne soit pris de fièvre, ou qu'à l'instant même de la dissipation de l'ivresse il n'ait recouvré la parole
 16  
 17  
 18  Aphorisme VI. Le tétanos est mortel en quatre jours; passé ce terme, la guérison est possible
 19  
 20  
 21  Aphorisme VII. L'épilepsie qui se déclare avant la puberté peut alors changer; mais celle qui survint à l'âge de vingt-cinq ans, est le plus souvent mortelle
 22  
 23  
 24  
 25  Aphorisme VIII. Les pleurésies non jugées entièrement par l'expectoration en quatorze jours, se changent en empyème
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 27  
 28  
 29  
 30  
 31  Aphorisme IX. La phthisie survient surtout de dix-huit à trente-cinq ans
 32  
 33  Aphorisme X. La métastase de l'angine sur le poumon est mortelle en sept jours; passé ce terme, il y a à craindre l'empyème
 34  
 35  Aphorisme XI. Dans la phthisie, si on expectore des matières épaisses s'attachant sur des charbons ardens et exhalant une mauvaise odeur, et si le cheveux tombent, la maladie est mortelle
 36  Aphorisme XII. Les phthisiques dont les cheveux tombent périssent avec la diarrhée / Aphorisme XIII. Le crachement d'un sang écumeux avec toux provient du poumon / Aphorisme XIV. Dans la phthisie la diarrhée est mortelle / Aphorisme XV. Si, dans l'empyème provenant de pleurésie, on crache entièrement le pus en quarante jours après l'ouverture de l'abcès, la guérison est possible; autrement la maladie se convertit en phthisie
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 39  
 40  
 41  
 42  
 43  
 44  Aphorisme XVI. L'abus du chaud produit la flaccidité des chairs, de débilité des nerfs, la torpeur d'esprit, des hémorrhagies, des défaillances, et quelquefois la mort
 45  
 46  
 47  Aphorisme XVII. Le froid cause des convulsions, des tétanos, des taches livides et des frissons fébriles
 48  
 49  
 50  Aphorisme XVIII. Le froid en ennemi des os, des dents, des nerfs, de la moelle épinière; le chaud leur est au contraire favorable
 51  
 52  
 53  Aphorisme XIX. Echauffez les parties saisies par le froid, excepté celles qui sont attaquées d'hémorrhagie actuelle ou prochaine
 54  
 55  
 56  Aphorisme XX. Le froid irrite les plaies, durcit la peau, occasionne de la douleur sans suppuration; produit la gangrène, des frissons fébriles, des spasmes, des tétanos
 57  
 58  
 59  Aphorisme XXI. Lorsque le tétanos attaque un jeune sujet, sans plaie, au milieu de l'été, des affusions abondantes d'eau froide rétablissent la chaleur, et celle-ci résout le spasme
 60  
 61  
 62  Aphorisme XXII. La chaleur, qui est favorable à la suppuration, ne convient cependant pas à toutes les blessures, quoiqu'elle soit le meilleur signe de guérison: en effet, elle rend la peau plus souple, est résolutive, anodyne, contraire aux frissons fébriles, aux spasmes, aux tétanos; ...
 63  
 64  
 65  Aphorisme XXIII. Lorsqu'il y a hémorrhagie ou seulement danger de celle-ci, appliquez le froid, non sur le lieu même, mais aux environs et sur le siège de l'inflammation, pourvu que l'extravasation du sang soit encore récente et d'une couleur naturelle, car dans la phlogose déjà ancienne, la mortification est à craindre...
 66  
 67  
 68  Aphorisme XXIV. Les corps froids, comme la neige, la glace, sont ennemis de la poitrine; ils y excitent la toux, les hémorrhagies et les fluxions
 69  
 70  Aphorisme XXV. Les douleurs et tumeurs articulaires, goutteuses non ulcérées, et les convulsions, s'apaisent par les affusions abondantes d'eau froide; en effet un engourdissement modéré assoupit la douleur
 71  
 72  
 73  
 74  Aphorisme XXVI. L'eau qui s'échauffe promptement et se refroidit de même est la plus légère
 75  
 76  
 77  Aphorisme XXVII. Si la soif se manifeste nuitamment et s'apaise par le sommeil, c'est un bon signe
 78  Aphorisme XXVIII. Les fumigations aromatiques excitent le flux menstruel; elles conviendraient généralement plus souvent, s'il n'en résultait pas la pesanteur de tête
 79  
 80  Aphorisme XXIX. Purgez les femmes grosses, s'il y a turgescence, depuis le quatrième mois jusqu'au septième; plus rarement à cette dernière époque. Craignez pour le foetus plus petit ou plus grand / Aphorisme XXX. Il est mortel pour les femmes d'être prises de maladies aiguës, pendant la grossesse
 81  
 82  Observation sur la saignée du bras dans la grossesse
 83  Aphorisme XXXI. La saignée fait avorter les femmes enceintes, surtout si le foetus est déjà grand
 84  
 85  Aphorisme XXII. Chez les femmes, le vomissement de sang cesse par l'éruption des règles
 86  Aphorisme XXXIII. Si une forte diarrhée se déclare pendant la grossesse, l'avortement est à craindre
 87  Aphorisme XXXIV. Dans l'aménorrhée, le saignement de nez est favorable
 88  Aphorisme XXXV. Dans l'hystérie et l'accouchement difficile, l'éternuement est de bon augure
 89  Aphorisme XXXVI. Chez les femmes, la décoloration et l'irrégularité des menstrues, sont une indication des purgatifs
 90  Aphorisme XXXVII. Si les seins d'une femme enceinte s'affaissent tout à coup, c'est un signe de fausse couche
 91  Aphorisme XXXVIII. Si la grossesse est double, et si l'une des mamelles s'affaisse subitement avant l'autre, la fausse couche atteint l'un des jumeaux; le foetus masculin ou féminin, si la mamelle droite ou gauche tombe la première
 92  Aphorisme XXXIX. Si une femme qui n'est point enceinte ni nouvellement accouchée a du lait dans les seins, ses menstrues sont supprimées
 93  Voici une observation qui prouve le rapport qui existe entre la sensibilité de l'utérus et le cerveau
 94  
 95  Aphorisme XL. Chez les femmes, la congestion du sang vers les mamelles présage la manie
 96  
 97  Aphorisme XLI. Si vous voulez savoir si une femme a conçu, faites-lui prendre en se couchant, et avec abstinence du repas du soir, de l'eau et du miel délayé. S'il survient des tranchées, il y a grossesse; autrement, point
 98  Aphorisme XLII. Si une femme enceinte est bien colorée, le foetus est masculin, et si elle l'est mal, il est féminin
 99  Aphorisme XLIII. Si un érysipèle attaque l'utérus pendant la grossesse, il est mortel
 100  
 101  Aphorisme XLIV. Les femmes enceintes très-grêles, avortent avant de se fortifier
 102  
 103  Aphorisme XLV. Les femmes de complexion moyenne qui, sans cause manifeste, sont prises de fausse couche le deuxième ou troisième mois de leur grossesse, ont les sinus utérins saturés de mucosités. Ceux-ci, incapables de résister, se rompent sous le poids du foetus
 104  Aphorisme XLVI. Les femmes trop replètes sont difficilement fécondes, parce que l'épiploon comprime alors l'orifice utérin; pour concevoir il faut alors qu'elles maigrissent
 105  
 106  Aphorisme XLVII. Si l'utérus, incliné fortement sur l'ischion, vient à suppurer, nécessairement un ulcère sinueux s'y établira
 107  Aphorisme XLVIII. Chez les femmes, les foetus mâles sont du côté droit, et le femelles du côté gauche
 108  Aphorisme XLIX. Pour hâter l'expulsion de l(arrière-faix, donnez un sternutatoire, et comprimez ensuite le nez et la bouche
 109  Aphorisme L. Si vous voulez modérer le flux menstruel trop abondant, appliquez une large ventouse vers les mamelles
 110  Aphorisme LI. Dès que la femme est fécondée, l'orifice utérin est fermé
 111  
 112  Aphorisme LII. Si le lait s'échappe abondamment pendant la grossesse, c'est un signe de faiblesse du foetus; c'est le contraire si les mamelles sont fermes
 113  Aphorisme LIII. Si les seins s'affaissent subitement pendant la grossesse, l'avortement est à craindre, mais s'ils se gonflent de nouveau et deviennent douloureux, ou si la fluxion se porte aux cuisses, aux yeux ou aux genoux, l'avortement n'aura point lieu
 114  Aphorisme LIV. Les femmes atteintes d'induration du col de l'utérus, ont nécessairement cet orifice fermé
 115  
 116  Aphorisme LV. Les femmes enceintes qui maigrissent sans cause manifeste, enfantent difficilement et dangereusement, ou avortent
 117  Aphorisme LVI. Dans l'hémorrhagie utérine, les convulsions et le hoquet sont funestes
 118  
 119  
 120  Aphorisme LVII. Le flux menstruel trop abondant est une source de maladies; et son défaut en est une autre d'affections de l'utérus
 121  
 122  Aphorisme LVIII. La strangurie accompagne l'inflammation du rectum et de l'utérus, et la suppuration des reins; le hoquet suit l'inflammation du foie
 123  
 124  Aphorisme LIX. Voulez-vous connaître si une femme est apte à la fécondation ? Après l'avoir bien enveloppée de ses couvertures, faites-lui prendre des fumigations avec des aromates; si l'odeur vous paraît avoir monté à travers le corps et la bouche, sachez que l'infécondité n'est point son fait
 125  
 126  Aphorisme LX. Si les règles continuent pendant la grossesse, le foetus sera nécessairement faible
 127  Aphorisme LXI. S'il y a suspension de la menstruation sans fièvre, mais avec dégoût, supputez la grossesse
 128  
 129  Aphorisme LXII. Les femmes dont l'utérus est froid et compacte ne conçoivent pas; ni celles en qui il est saturé de mucosités, car le feu générateur s'y éteint; ni celles où l'ardeur et la sécheresse dominent, car la liqueur prolifique s'y consume faute d'alimens; mais celles qui tiennent le milieu entre ces deux extrêmes sont surtout fécondes
 130  
 131  
 132  Aphorisme LXIII. Il en est de même des hommes: car des chairs très poreuses laissent échapper l'esprit vivifiant qui n'envoie plus le sperme; ou bien, par trop de densité, la liqueur prolifique ne peut se faire jour; ou par défaut de chaleur naturelle, elle ne peut s'échauffer ni se rassembler dans ses réservoirs; ou cela arrive encore par un excès contraire ou de frigidité
 133  
 134  Aphorisme LXIV. Le lait est nuisible dans les douleurs de tête et les fièvres, et avec la soif, ou lorsque les hypochondres sont élevés et murmurans; ...
 135  
 136  
 137  Aphorisme LXV. La tuméfaction qui succède aux grandes plaies prévient les convulsions et le délire; ...
 138  
 139  Aphorisme LXVI. Les grandes plaies sans tuméfaction sont dangereuses
 140  Aphorisme LXVII. Les tumeurs molles sont les meilleures; les dures et crues sont les plus mauvaises
 141  
 142  Aphorisme LXVIII. Dans les douleurs occipitales, la saignée de la veine frontale est utile
 143  Aphorisme LXIX. Les frissons se déclarent ordinairement aux lombes chez les femmes, et rampent le long du dos, vers la tête; chez les hommes ils commencent plutôt derrière qu'en devant des coudes et de cuisses, où la peau est plus rare. Cela est visible par les poils
 144  Aphorisme LXX. Ceux qui ont la fièvre quarte ne sont pas sujets aux convulsions; et s'il leur survient, elle les on délivre pour l'ordinaire
 145  
 146  Aphorisme LXXI. Ceux dont la peau est sèche et tendue meurent sans sueur. C'est le contraire lorsqu'elle et sèche et rare
 147  
 148  Aphorisme LXXII. Les ictériques ne sont presque jamais sujets aux flatuosités
 149  
 150  Section sixième. Aphorisme premier. Dans la lientérie déjà ancienne, les rapports acides, inaccoutumés, sont d'un augure favorable
 151  
 152  
 153  Aphorisme II. La fluidité du mucus nasal et du sperme indique une santé plus faible, et leur épaississement une plus robuste
 154  
 155  Aphorisme III. Les ulcères de mauvais caractère ont les bords luisans
 156  Aphorisme IV. Dans la dysenterie déjà ancienne, l'appétit entièrement détruit est de mauvais augure
 157  
 158  Aphorisme V. Sachez si les douleurs de côté, de poitrine et de toute autre partie (circonvoisine) différent beaucoup entre elles
 159  Aphorisme VI. Les douleurs néphrétiques et vésicales se détruisent difficilement chez les vieillards
 160  Aphorisme VII. Les douleurs de ventre avec élévation sont moins graves qu'avec dépression
 161  
 162  Aphorisme VIII. Les ulcères des hydropiques sont rebelles
 163  
 164  Aphorisme IX. Les exanthèmes non circonscrits, ne sont point très prurigineux
 165  
 166  
 167  
 168  Aphorisme X. Dans le violens maux de tête et des parties circonvoisines, un écoulement de pus, de sérosité ou de sang, par le nez, la bouche ou les oreilles, termine la maladie
 169  Aphorisme XI. Les hémorrhoïdes spontanées sont salutaires dans l'affection des reins et la mélancolie
 170  
 171  Aphorisme XII. Si en guérissant d'anciennes hémorrhoïdes, on n'en conserve pas au moins une, il y a à craindre ensuite l'hydropisie ou la phthisie
 172  
 173  Aphorisme XIII. L'éternuement spontané supprime le hoquet
 174  Aphorisme XIV. Lorsque, dans l'hydropisie, l'eau reflue des veines dans les intestins, la résolution s'opère
 175  
 176  
 177  Aphorisme XV. Le vomissement spontané fait cesser le cours de ventre
 178  
 179  Aphorisme XVI. Dans la pleurésie et péripneumonie, la diarrhée n'est pas favorable
 180  
 181  Aphorisme XVII. Dans l'ophtalmie, la diarrhée est utile
 182  Aphorisme XVIII. Les plaies profondes de l'encéphale, du coeur, du diaphragme, des intestins grêles, de l'estomac, du foie ou de la vessie, sont mortelles
 183  Aphorisme XIX. Lorsqu'un os, un cartilage, un nerf, l'angle des lèvres ou le prépuce, sont divisés, ils ne croissent, ni se réunissent
 184  Aphorisme XX. Si du sang s'extravase contre nature dans une cavité, nécessairement il s'y convertit en pus
 185  
 186  Aphorisme XXI. Les varices ou les hémorrhoïdes spontanées sont salutaires dans la manie
 187  
 188  Aphorisme XXII. La saignée guérit les douleurs déchirantes, qui du dos s'étendent aux coudes
 189  Aphorisme XXIII. Si la crainte et le découragement sont opiniâtres, ils annoncent la mélancolie
 190  
 191  Aphorisme XXIV. Si l'intestin grêle est divisé, il ne se rejoint pas
 192  Aphorisme XXV. L'érysipèle qui disparaît, pour se porter au dedans, n'est point, favorable; c'est le contraire, s'il se porte du dedans au-dehors
 193  
 194  Aphorisme XXVI. Le délire dissipe les petits tremblements qui ont lieu dans la fièvre ardente
 195  
 196  Aphorisme XXVII. Si, dans l'opération de l'empyème ou de l'hydropisie, soit par le fer, soit par le feu, on soutire tout d'un coup toute l'eau ou le pus, la mort peut être subite
 197  
 198  Aphorisme XXVIII. Les eunuques ne deviennent point chauves, ni sujets à la goutte
 199  Aphorismes XXIX - XXX. La goutte ne paraît point avant l'adolescence. La goutte n'atteint point les femmes avant la cessation des règles
 200  
 201  Aphorisme XXXI. Les douleurs ophtalmiques se guérissent par la boisson de vin pur, les bains, la saignée ou al purgation
 202  Aphorisme XXXII. Les bègues sont particulièrement sujets aux longs cours de ventre
 203  
 204  Aphorisme XXXIII. Ceux qui ont habituellement des renvois acides, sont rarement atteints de pleurésie
 205  
 206  Aphorisme XXIV. Les sujets chauves n'ont point de grandes varices, ou s'il leur en survient, la calvitie disparaît
 207  Aphorisme XXXV. La toux qui survient dans l'hydropisie est de mauvais augure
 208  
 209  Aphorisme XXXVI. La saignée guérit la dysurie; mais il faut ouvrir les veines internes
 210  
 211  
 212  Aphorisme XXXVII. Dans la squinance, l'enflure qui se manifeste au cou est favorable; car le mal est tout-à-fait extérieur
 213  
 214  Aphorisme XXXVIII. Il vaut mieux ne point toucher aux cancers occultes; car dans le cas contraire, on les exaspère mortellement, au lieu qu'abandonnés à eux-mêmes, ils laissent vivre plus longtemps
 215  
 216  Aphorisme XXXIX. Les convulsions viennent d'inanition ou de plénitude; de même que le hoquet
 217  
 218  Aphorisme XL. Les douleurs non inflammatoires des hypochondres se résolvent, s'il survient de la fièvre
 219  
 220  Aphorisme XLI. Su une suppuration existe dans quelque partie du corps, sans se manifester, cela vient de l'épaisseur de la matière, ou du lieu où elle est située
 221  
 222  Aphorisme XLII. Dans l'ictère, l'induration du foie est de mauvais augure
 223  
 224  
 225  Aphorisme XLIII. Dans les affections spléniques, la dysenterie prolongée termine par l'hydropisie ou une lientérie mortelle
 226  
 227  Aphorisme XLIV. L'iléus paraissant dans la strangurie donne la mort en sept jours, à moins que la fièvre ne se déclare avec un flux d'urine très abondant
 228  
 229  Aphorisme XLV. Les ulcères annuels ou plus anciens occasionnent nécessairement la carie de l'os et des cicatrices profondes
 230  
 231  
 232  Aphorisme XLVI. La gibbosité qui se manifeste avec l'asthme et la toux, fait périr avant la puberté
 233  
 234  Aphorisme XLVII. Ceux qui se trouvent bien de la saignée ou de la purgation, doivent y recourir au printemps
 235  
 236  Aphorisme XLVIII. La dysenterie est utile dans les maladies de la rate
 237  
 238  Aphorisme XLIX. Les attaques inflammatoires de goutte se guérissent par résolution, en quarante jours
 239  
 240  
 241  
 242  
 243  Aphorisme L. Les plaies pénétrantes du cerveau, causent nécessairement la fièvre et le vomissement de bile
 244  
 245  Aphorisme LI. Une violente douleur de tête, chez les personnes en santé, avec perte de la voix et une respiration stertoreuse, donne la mort en sept jours, si la fièvre ne survient pas
 246  
 247  Aphorisme LII. Considérez même les yeux dans le sommeil; car si du blanc se laisse apercevoir entre les paupières à demi closes, sans être l'effet d'un flux de ventre ou d'un purgatif, ce signe est mauvais et même mortel
 248  
 249  Aphorisme LIII. Les délires gais inspirent plus de sécurité, les sérieux plus de crainte
 250  
 251  
 252  Aphorisme LIV. Dans les maladies aiguës avec fièvre, la respiration plaintive est un mauvais signe
 253  Aphorisme LV. Les affections goutteuses se renouvellent surtout au printemps et en automne
 254  
 255  
 256  Aphorisme LVI. Dans les maladies atrabilaires, les métastases de la mélancolie sont à craindre, pouvant produire la paralysie, les convulsions, la manie et la cécité
 257  
 258  
 259  
 260  
 261  
 262  Aphorisme LVII. L'apoplexie attaque surtout les sujets de quarante à soixante ans
 263  
 264  Aphorisme LVIII. Si l'épiploon sort, il doit nécessairement se corrompre
 265  
 266  Aphorisme LIX. Lorsqu'à la suite d'une sciatique chronique, le fémur luxé est chassé de la cavité cotyloïde, nécessairement celle-ci se remplit de mucosités
 267  Aphorisme LX. La luxation du fémur, à la suite de sciatique chronique, est suivie de claudication et de marasme, si l'on n'y applique pas le feu
 268  
 269  Observation XXIII
 270  
 271  
 272