À Johannes Antonides Vander Linden, le 23 mars 1657, note 5.
Note [5]

« qui tous ont mérité le souvenir des autres » (Virgile, avec aliquos [de certains] au lieu d’alios [des autres], v. notule {a}, note [3], lettre 151).

Sans les citer, Guy Patin était passé du Celse de Johannes Antonides Vander Linden à ses deux livres de Scriptis medicis [sur les Écrits médicaux]. Patin venait de recevoir et découvrait avec émerveillement leur deuxième édition (1651), après l’avoir attendue depuis décembre 1653 (v. note [3], lettre latine 26). Linden travaillait à la troisième édition (Amsterdam, 1662, v. note [29], lettre 925). Patin allait l’aider au fil de ses lettres, en corrigeant les erreurs qu’il y avait vues et en lui communiquant de nombreuses références manquantes. Les deux amis étaient également hantés par le démon de la bibliomanie et y rivalisaient en érudition, pour nous en faire aujourd’hui profiter.

L’historien hollandais Gerardus Johannes Vossius (mort en 1649, v. note [3], lettre 53) avait entrepris de recueillir les biographies d’hommes illustres de son siècle, mais son projet n’avait pas abouti. Patin déplorait que Linden n’eût pas repris l’ouvrage de son collègue de Leyde pour le compléter et le publier.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 23 mars 1657, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1111&cln=5

(Consulté le 03/05/2024)

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