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Les "combats" de Paré

La ligature des artères

Cautérisation.
[Hans Von Gersdorff (1455-1529), Feltbuch der Wundartzney, Strasbourg, H. Schott, 1540, f. 88. BIUM 21654]
L’amputation d’une jambe.
[Hans Von Gersdorff (1455-1529), Feltbuch der Wundartzney, Strasbourg, H. Schott, 1540, f. 164. BIUM 21654]
Après Jérôme Brunschwig qui avait publié à Strasbourg, en 1497, le premier traité de chirurgie militaire en Allemand, Das ist das Buch der Cirurgia , Hans von Gersdorff fait paraître, en 1517, son Feltbuch der Wundartzney, plusieurs fois réédité et traduit en latin en 1542. Il contient la première représentation d’une amputation. Gersdorff recommande, pour arrêter l’hémorragie, non l’usage du fer rouge mais l’emploi d’un hémostatique et d’une vessie d’animal, servant de pansement occlusif.
[Jérôme Brunschwig, Das ist das Buch der Cirurgia, Strasbourg, 1497, f. 18r°. BIUM 429]

Après Jérôme Brunschwig qui avait publié à Strasbourg, en 1497, le premier traité de chirurgie militaire en Allemand, Das ist das Buch der Cirurgia , Hans von Gersdorff fait paraître, en 1517, son Feltbuch der Wundartzney, plusieurs fois réédité et traduit en latin en 1542. Il contient la première représentation d’une amputation. Gersdorff recommande, pour arrêter l’hémorragie, non l’usage du fer rouge mais l’emploi d’un hémostatique et d’une vessie d’animal, servant de pansement occlusif.

Cautérisation.

L’amputation d’une jambe.

   
Les diverses formes de cautères, tels qu’ils sont figurés dans l’album d’illustrations des Œuvres, en 1579.
[p. 681. BIUM 8773.
Dans La maniere de traiter les plaies de 1552, Paré admettait encore l’usage des cautères après l’amputation et il en représentait les différentes figures qui disparaissent de ce lieu à partir des Dix livres de chirurgie de 1564, où il confesse "librement et avec grand regret" avoir pratiqué cette "cruauté et inhumanité" avant d’adopter la ligature des artères et veines, inspiré par un passage de la Méthode de Galien, et conforté dans sa pratique par Etienne de La Riviere et François Rasse.]
 
Dix livres de chirurgie, 1564.
La première description de la ligature après amputation.
[BIUM 87800]
Dix livres de chirurgie, 1564.
La première description de la ligature après amputation.
[BIUM 87800]

Les diverses formes de cautères, tels qu’ils sont figurés dans l’album d’illustrations des Œuvres, en 1579.

 

Dix livres de chirurgie, 1564.
La première description de
la ligature après amputation.

 

Paré peut se prévaloir de sa notoriété de praticien dans une autre controverse, celle de la ligature artérielle après amputation qu’il pratique, pour la première fois, en 1552, au siège de Damvillers, et qu’il décrit dans ses Dix livres de chirurgie de 1564. Vingt ans après, il lui faudra encore défendre sa méthode par "autorité, raison et expérience" contre l’ancien doyen de la Faculté de Médecine de Paris, Etienne Gourmelen, toujours partisan de la cautérisation et hostile à ce chirurgien qui ose contredire l’opinion des "doctes".

"C’est une chose qui ne sent point son Chrétien, de brûler tout du premier coup sans s’arrêter aux plus doux remèdes" (A. Paré, Apologie, 1585).