À André Falconet, le 25 juin 1660
Note [12]
« la Nature se contente de peu. »
Guy Patin a cité cet adage de Boèce (v. note [3], lettre latine 198) dans sa thèse sur la Sobriété (1647) (v. sa note [90]).
Botal (v. note [47], lettre 104) l’a plaisamment illustré dans ses Commentarioli duo, Alter de medici, alter de ægroti munere… [Deux petits commentaires : l’un sur la fonction du médecin, l’autre sur celle du malade…] (Lyon, Antoine Gryphe, 1565, in‑8o, page 85) :
Nulla enim alia medicamenta in promptu habebamus, quod in parvo pago essemus : quanquam et data opera non multitudine medicamentorum innitamur, non ignari paucis naturam esse contentam, si propria ac loco fuerint usurpata.
[Nous n’avions en effet sous la main aucun autre médicament, {a} parce que nous étions dans un petit village : mais à dessein, nous ne nous appuyons pas sur la multiplicité des médicaments car nous n’ignorons pas que la nature se contente de peu de choses, si on les utilise proprement et à propos].
- Que le gargarisme.