L. 104.  >
À Charles Spon,
le 29 avril 1644

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 29 avril 1644

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(Consulté le 19/03/2024)

 

Monsieur, [a][1]

Avant que de parler d’autre chose, je vous donne premièrement avis que j’ai reçu par votre coche le paquet que vous m’avez adressé avec tout ce que m’aviez indiqué. Il me semble que vous m’aviez promis une copie française du Divorcio celeste[1][2] que je n’y trouve point et que je n’ai jamais vue ; si cela se peut faire, vous me ferez faveur et je vous en prie. Dans le paquet que je recommence pour vous, outre quelques thèses, [3] j’y ai mis un livre très rare et duquel on fait ici fort grand état, qui est une requête que le recteur de l’Université [4] a présentée au Parlement touchant la doctrine du P. Ayrault, [5] qui permet les homicides et les massacres, etc. [2] Il y a aussi quelques avertissements sur le même sujet, c’est un livre in‑8o d’environ 22 feuilles d’impression. Pour cette doctrine du P. Ayrault, vous la verrez particulièrement exprimée dans le petit livret intitulé Théologie morale des jésuites, etc[6] que je vous ai envoyé. [3][7] On m’a dit ici que depuis quelques années les jésuites de Lyon ont enseigné la même doctrine. Je vous prie de vous en enquérir sourdement et si vous en découvrez quelque chose, de m’en donner avis, si cela peut arriver à votre connaissance. Je le ménagerai si prudemment que personne n’aura occasion de s’en plaindre. Pour votre Parfait joaillier[8] j’ai vu ce livre en latin, que j’ai céans, mais je ne le pensais pas traduit ; aussi crois-je bien que c’est une nouvelle traduction. Je vous prie de me mander qui en est le traducteur et si M. Huguetan [9] l’a imprimé sur le manuscrit. [4] Le livre est dédié à M. de Monconys de Liergues, [10] lieutenant criminel de Lyon. [5] Je sais bien qui il est, il a un fort beau cabinet et bien curieux. Il y a environ 22 ans qu’il eut ici un horrible procès contre des conseillers de Lyon qui s’opposaient à sa réception en l’office de son père. [11] C’était une grande affaire en laquelle feu M. d’Alincourt [12][13] lui aida fort. [6] Il eut arrêt en sa faveur. Il en fut fait un grand factum in‑4o, gros comme un livre, que j’ai quelque part céans et que je vous offre si vous en êtes curieux. J’ai ouï parler de cette accusation qui fut horrible, et à des gens du Palais qui la savaient bien, et à des Lyonnais ; mais tous n’étaient pas de même avis. Ledit factum a été fait par M. Rouillard, [14] avocat très savant ; le rapporteur était un conseiller de la Grand’Chambre nommé, ce me semble, M. des Croisettes. [7][15] Si vous n’êtes amplement informé de ce procès et du pourquoi, interroga seniores tuos[8] apprenez-le de monsieur votre père ; [16] et si vous n’avez vu le factum, je vous l’enverrai. [9] Il est pour M. de Liergues, mais tout à fait admirable, comme le fait en était fort étrange et presque aussi embrouillé que fut jamais la querelle de Scioppius [17] contre Scaliger [18] touchant sa noblesse. [10][19]

Vous me faites trop d’honneur quand vous me dites que je vous ai satisfait sur les points de ma thèse. [20] Je le souhaite bien, mais je ne le crois pas. J’ai un peu travaillé à en ramasser les preuves et ne s’en faut 20 passages que je n’aie tout trouvé et coté, ex proprio loco, unde memineram me desumpsisse ; [11] j’espère quelque jour de les achever et de vous en faire part. Pour le Gazetier[21] je vous prie de croire que c’est un moqueur et que le bruit qu’on vous a donné d’un arrêt par lui obtenu au Conseil est faux. Je ne doute pas qu’il n’y ait fait ce qu’il pouvait, et même M. le chancelier [22] l’a dit à quelqu’un ; mais il n’en a pu venir à bout. L’arrêt de la Cour [23] que nous avons obtenu contre lui subsiste et subsistera. [12] Je vous assure qu’il ne pense plus à la médecine ; mais il a bien envie de faire autoriser un nouveau mont-de-piété, en récompense que son Bureau d’adresse [24] est à bas, aussi bien que sa juiverie, [25] etc. Et même quelques-uns de ses adhérents ont déjà quitté Paris, dont l’un est allé demeurer à Amboise, [13][26] l’autre à Senlis, un autre en Normandie, un autre à Troyes. [27] Nous voyons l’accomplissement du passage de la passion, Percutiam pastorem, et dispergentur oves[14][28] Nous avons l’arrêt entre nos mains en vertu duquel on poursuit le Gazetier pour le paiement des dépens, tant de sa sentence que de l’arrêt, auxquels il est condamné. C’est un coquin et un infâme scélérat qui s’est en ce procès joué de l’honneur de la Faculté de Montpellier, [29] comme un chat fait d’une souris, ou comme fait le singe de la patte du chat à tirer les marrons du feu. [15] S’il eût gagné son procès (ce qu’il ne pouvait jamais obtenir) il eût empli, et par son avarice, et pour nous faire dépit, tout Paris de force charlatans [30] auxquels il eût communiqué son pouvoir, qu’il eût fait ici passer pour des docteurs de Montpellier dont l’ignorance toute claire et bien avérée eût fait grand tort à cette fameuse Université. Notre arrêt n’est pas encore imprimé, mais il le sera et en aurez des premiers ; et par provision, je vous avertis que le pauvre diable est bien humilié. Il voudrait seulement bien que nous voulussions pardonner à ses deux fils et leur donner le bonnet après lequel ils attendent depuis quatre ans et attendront encore. [16][31][32][33] Il y a ici plusieurs personnes qui le menacent de nouveau et qui sont de profession différente, [17] qui lui feront encore bien de la peine si son crédit ne se relève. J’ai vu le livre que vous citez de Chiffletius, [34][35] mais je ne l’ai pas. [18] Pour l’apoplexie, [36] plusieurs l’appellent ictus sanguinis ; [19] mais le premier et le plus ancien de tous qui lui a donné ce nom est Aurelius Victor, ubi de Vero imperatore, quem Aurelius Antoninus imperii consortem sibi fecerat[20][37][38] C’est chose certaine que venæ sectio summum est præsidium in apoplexia sanguinea[21][39] mais je ne vous saurais dire pourquoi ce bon remède a été omis par Chifflet.

Je vous prie de dire à M. Ravaud [40] que je lui baise les mains et que la copie qu’il a de l’Épitomé des Institutions de Sennertus, [41] impression de Wittemberg, [22][42] est fort bonne ; qu’il n’a que faire d’en choisir d’autre, celle de Paris n’étant pas fort bonne et n’étant que postérieure. Pourvu que son édition soit correcte, je pense que cela sera bon. Je vous offre les Institutions de médecine de Petrus Servius, [43] que j’ai céans, combien que ce ne soit pas grand’chose. J’ai mandé à Rome son autre livre De unguento armario, que j’ai vu chez M. de Thou, [44] combien que je croie qu’il ne vaille guère. L’impression de l’Épitomé des Institutions de Sennertus, de Paris, n’a point de privilège[23] M. Huguetan devrait faire imprimer les Institutions de Hofmannus, [45] ne forte superveniant Iudæi, intelligo ipsam Epitomem quam Auctor habet penes se ; [24] et le tout pour les bonnes et judicieuses raisons que vous m’alléguez. Toute la relation historique et anatomique du petit Marion est aussi élégamment par vous décrite qu’elle est étrange et remarquable. [25] C’est, ce me semble, cette espèce de fièvre hectique [46] décrite par notre Fernel, [47] lib. 4, Pathol., quam constituit ex prava visceris alicuius diathesi natam[26] On parle fort ici du duc de Lorraine [48][49] et de son accord ; et même, dit-on, qu’il sera bientôt ici. [27][50] M. le duc de Bouillon, [51] voyant qu’on ne lui voulait pas rendre Sedan, [52] s’est retiré malcontent en Suisse, [53] < et > M. de Vendôme [54] à Annecy [55] en Savoie. On craint aussi que M. d’Épernon [56] ne brasse quelque chose en Guyenne. [57] Les curieux disent que sans doute il y aura du remuement et qu’il y a plusieurs choses qui se brassent in occulto ; [28] cela peut bien être, mais on ne saurait moins dire. Ils disent que le roi d’Espagne [58] ne manquera pas de faire tout ce qu’il pourra, more suo[29] pour nous brouiller et exciter en France quelque guerre civile ; ce qui est assez malaisé néanmoins, vu qu’il n’y a guère qu’un homme en France qui puisse autoriser un parti de cette sorte, et partant j’espère que cela n’arrivera point. [30][59] On dit ici que les princes d’Italie sont d’accord avec le pape, [60] duquel les neveux ont plus facilement et plus tôt transigé, ayant compris le déclin beaucoup plus évident et plus grand que de coutume de sa santé et de sa vie. [31] M. d’Avaux, [61] notre principal ambassadeur, est arrivé il y a déjà longtemps à Münster où étaient déjà trois députés d’Espagne, l’ambassadeur de Venise et le nonce du pape. Dieu leur fasse la grâce de nous y obtenir une bonne paix, ferme et stable, et qui dure longtemps. [32][62][63] Mme de Hautefort, [64] dame d’atour de la reine [65] qui était en fort grand crédit par ci-devant, a été pleinement disgraciée de la reine avec commandement de sortir de la cour bien vite, ce qui a été exécuté. Quoi qu’il en soit, les degrés du Palais-Royal [66] sont aussi glissants qu’aient jamais été ceux du Louvre : [67] c’est un étrange pays où les gens de bien n’ont guère que faire ; exeat aula, qui vult esse pius[33][68] M. le Mazarin [69] est le grand gouverneur, tout le reste tremble ou plie sous sa grandeur cardinalesque. On tient pour certain que la reine partira dans un mois tout au plus tard pour aller à Fontainebleau [70] y passer une partie de l’été. Après avoir bien cherché, enfin j’ai trouvé l’Épitomé des Institutions de Sennertus. Elles sont in‑12 de l’an 1631 chez P. Billaine, [71] il n’y a aucun privilège. [34] Si M. Ravaud [72] se délibère de l’imprimer, je souhaite fort qu’il en ait bon débit, mais je vous dirai librement qu’il y a des livres de notre métier dont le débit serait bien plus assuré que cela. Je m’en vais par exemple vous en citer quelques-uns : Io. Riolani Patris Commentarii in libris physiologicos et de abditis rerum causis Io. Fernelii, cum nonullis opusculis ; [35][73][74] il y a plus de cinq ans qu’il ne s’en trouve aucun ici à vendre, ni relié, ni en blanc ; et néanmoins, tous nos écoliers le demandent tous les jours ; il est très excellent, et pour les maîtres et pour tous ceux qui commencent ; c’est un in‑8o qui peut tenir en moins de 40 feuilles de cicéro, qui vaut mieux que le Perdulcis [75] même, dont on s’en va faire ici une nouvelle et troisième édition. [36] Si M. Ravaud y veut penser, je lui en enverrai une copie ; je tiens pour très certain que ce livre serait de bon débit. Il y a 22 ans que fut ici imprimée in‑4oPharmacia Renodæi [76] en latin que M. de Serres, [77] votre collègue, a traduite in‑fo[37] On n’en trouve plus du tout il y a plus de six ans. Ce livre mérite bien fort une nouvelle impression et serait bien reçu. Je pourrais à cet effet fournir une copie où il y a horriblement des corrections très utiles. J’en dirai de même des Œuvres de M. Du Laurens [78] in‑4o en latin et tout au moins, de l’Anatomie qui est aussi nécessaire qu’elle est rare. [38] Fernel tout entier serait aussi fort bon, mais in‑fo de beau papier, car tous les curieux et bibliothécaires, qui sont dorénavant ici en grand nombre, le cherchent partout sans le pouvoir trouver. [39] Le petit livret in‑8o de M. Saumaise [79] de Calculo serait aussi fort bon, [40] comme le livre qu’a fait Primerosius[80] médecin de Bordeaux qui est de présent en Angleterre, de vulgi erroribus in medicina ; ce n’est qu’un petit in‑12. [41] Les œuvres chirurgicales de Gourmelen [81][82] en deux parties, in‑8o en français, sont aussi très excellentes ; [42] ou bien un certain Trésor de chirurgie, qui est le livre d’Hippocrate de Vulneribus Capitis traduit et illustré de fort bons commentaires par M. Dissaudeau, [83] médecin de Paris qui est mort à Saumur, [84] comme le livre y a été imprimé. [43][85] Si en tout ce que dessus il y a quelque chose à votre souhait, je vous l’offre, et à M. Ravaud ; mais je suis certain qu’il n’y a rien que de bon. Les compagnons chirurgiens [86] sont gens fort avides de nouveaux livres, et s’en débitent ici plusieurs en grand nombre. Que si tout ce que dessus ne vous semble pas bon, faites lui avoir quelque manuscrit de quelque professeur de Montpellier qui soit bon, tant pour sa doctrine que pour sa nouveauté, à laquelle tout le monde court ; et nova cuncta placent[44] La Pratique de M. Rivière [87] se débite ici fort bien et fort heureusement au profit du libraire. M. Rivière peut dire de son livre ce que Martial [88] a dit quelque part de sa poésie :

Sunt quidam qui me dicunt non esse poetam,
Sed qui me vendit bibliopola putat
[45]

Tous les opuscules d’Erastus [89] seraient aussi fort bons in‑4o ramassés tout en un volume si on les imprimait de cicéro. Je pense que le tout ne passerait point 80 feuilles, mais ce serait un livre optimæ frugis[46] il a du suc et de la chair, du sang et de l’esprit par-dessus tous les modernes. Leonardus Botallus de sanguinis missione [90][91] est aussi fort bon, tant à cause qu’il est rarissime qu’à cause que la sainte et salutaire saignée commence à s’épandre heureusement par toute la France plus aisément et plus favorablement que jamais. [47] Tous nos libraires sont tellement embarrassés de deçà en l’impression des livres nouveaux qui portent privilège, ou en l’édition des romans, ou des livres de dévotion (j’eusse mieux fait si j’eusse écrit de superstition) [48][92] ou de controverse, ou de commentaires sur la Bible, ou de quelques jésuites, qu’ils n’ont pas le loisir de penser à aucun de ce que dessus ; auxquels néanmoins, avec votre bon plaisir, j’ajouterai la Chirurgie française de Daléchamps [93] qui est très rare et très bonne ; la dernière édition, qui est la meilleure, est in‑4o avec les nouvelles annotations de feu M. Simon Piètre, [94] qui a été un très grand et très digne personnage, et vraiment incomparable. [49] Il y a aussi deux grands livres in‑fo qui seraient bons à réimprimer et que l’on ne trouve plus ici, savoir Duret [95] sur les Coaques [96] et Definitiones Medicæ Gorræi[50][97][98][99][100] Un autre petit in‑4o serait aussi fort bon à imprimer, savoir Roderici a Castro Medicus politicus ; [51][101] comme aussi Gulielmus Puteanus de purgantium medicamentorum facultatibus[102][103] lequel a autrefois été imprimé à Lyon apud Matthiam Bonhomme, in‑4o, l’an 1552. [52][104] Si ce livre était réimprimé in‑8o de cicéro, il ne ferait guère que douze feuilles, qui serait fort bon, combien que peu connu ; mais une nouvelle édition le ferait connaître et serait tout autrement meilleure, propter novitatem sententiæ[53] que l’Épitomé des Institutions de Sennertus. Mais s’il m’est permis de sortir des limites de la médecine, un fort bon livre à réimprimer serait à mon avis Iosephi Scaligeri Epistolæ imprimées en premier à Leyde, [105] en second à Hanovre, combien qu’on ne trouve ici ni l’un, ni l’autre pour de l’argent. [106] J’ajouterais à Scaliger Orationes Dan. Heinsii[107] prises sur la dernière édition qui est in‑12 en Hollande. [54] Mais en voilà trop, je vous demande pardon de vous avoir si mal entretenu de tant de livres, et peut-être mal à propos. Parce que je ne vous vois point, je cherche à me désennuyer en causant ainsi librement et familièrement avec vous.

Il est ici nouvellement arrivé un ambassadeur de Portugal que le peuple de Paris dit être envoyé pour demander en mariage la fille [108] de M. le duc d’Orléans [109] pour le fils aîné de leur roi. [55][110] Je ne pense pas que telle soit la cause de son arrivée, mais si le royaume de Portugal n’était litigieux et si près du roi d’Espagne, ce ne serait pas une mauvaise affaire pour elle. Les sages disent qu’il ne vient que pour la mort du feu roi, [111] d’autres pour aller avec les autres députés des princes à Münster y traiter de la paix générale, où des trois députés d’Espagne qui y étaient arrivés, le second est mort, nommé Zapata. [56][112] L’accord du duc de Lorraine [113] est rompu, il demande des choses qu’on ne lui peut accorder. J’avais oublié à vous dire qu’un bon livre à imprimer, et qui serait de très bon débit, serait le Falcon [114] sur le Guidon, ou Guy de Chauliac. [115] C’est un in‑4o que tous les chirurgiens cherchent avidement sans le pouvoir trouver. [57] Ces deux auteurs sont deux médecins de Montpellier, vous avez intérêt de leur procurer honneur et réputation comme j’ai fait de deçà à feu M. Du Laurens. [38] M. le maréchal de Gassion [116] a pensé épouser la fille de M. le maréchal de Châtillon, [117] mais tout est rompu. [58] L’édition nouvelle de la Logique, Éthique et Physique de M. Du Moulin [118] est achevée, et y en a une copie de chacune dans votre paquet ; et pendant peu de jours, y aura aussi une copie de notre arrêt contre le Gazetier avec les deux harangues que notre doyen [119] a prononcées dans le Châtelet [120] lorsque nous eûmes sentence contre lui, et dans la Grand’Chambre le jour que nous obtînmes cet authentique et solennel arrêt. [59] Le recteur de l’Université a aussi de nouveau présenté une nouvelle et seconde requête contre les jésuites touchant de nouveaux livres qu’ils ont faits et de pernicieuses doctrines qu’ils y ont prêchées, laquelle vous recevrez aussitôt que la première. [60] Il n’y a de deçà rien autre chose de nouveau. Je vous baise très humblement les mains et suis de toute mon âme, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

Patin.

De Paris, ce 29e d’avril 1644.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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