Distinct d’Antoine Bertrand, chirurgien de Saint-Côme natif du Vivarais qui allait soigner Anne d’Autriche en 1665 (v. note [6], lettre 833), ce Gabriel Bertrand, chirurgien barbier nivernais, avait la fibre savante et la plume féconde. Il avait alors déjà publié (S. in Panckoucke) :
- Réfutation des erreurs contenues au livret intitulé l’Histoire de tous les muscles du corps humain, composée par Charles Guillemeau, par un écolier en chirurgie (sans lieu, 1613, in‑8o) ;
- Question chirurgicale tirée des sentiments d’Hippocrate : savoir si en la curation des os fracturés on doit, après les premières bandes, appliquer plutôt les compresses longitudinales, pour affermir, que les transversales, pour remplir l’inégalité du membre rompu (Paris, J. Guillemot, 1636, in‑8o) ;
- Vérités anatomiques et chirurgicales des organes de la respiration et des artificieux moyens dont la nature se sert pour la préparation de l’air, Observation nouvelle du mouvement de la poitrine, ensemble la Méthode de bien et dûment faire toutes les ouvertures et contre-ouvertures de la poitrine, tant en la curation des plaies que pour évacuer les matières étrangères contenues en icelle… (Paris, Jean Jost, 1639, in‑8o).
On a aussi de lui une Anatomie française, en forme d’abrégé (Paris, 1656, in‑8o) ; son livre sur la circulation du sang n’a pas laissé de trace imprimée.