À André Falconet, le 28 août 1668
Note [2]
Mars est le nom que les anciens chimistes donnaient au fer à cause de la planète de même nom, de laquelle ils supposaient qu’il tirait des influences. Le fer médicinal s’employait pour tonifier le corps, pour ouvrir les obstructions, etc. Il reste aujourd’hui le souverain remède des carences martiales (diminution des réserves en fer de l’organisme) liées à une alimentation déficiente, à un défaut d’absorption digestive ou surtout, à un saignement chronique.
V. note [3] de la lettre que François-Philippe Boullanger a écrite à Guy Patin le 29 août 1654 pour la querelle des « airiements » (fumigations), préconisées par Jean Du Moulin (ou Mollin) dans la préservation de la peste, qui agita les médecins d’Amiens en 1634-1635.