Fils de Philippe Boullanger, seigneur de Salleux, Hamel et autres lieux, conseiller du roi, élu en l’élection d’Amiens, François-Philippe avait été reçu docteur en médecine en 1645 (d’une Faculté qui n’était ni Paris, ni Montpellier) ; il était syndic des médecins de la ville d’Amiens en 1654. De son mariage avec Marguerite Poullain, en 1662, naquit l’avocat Charles-Joseph Boullanger (Histoire littéraire de la ville d’Amiens, à laquelle on a joint, dans l’ordre chronologique, les hommes célèbres dans les arts et les personnes qui se sont distinguées par la pratique constante des plus hautes vertus. Par l’abbé Daire, ancien célestin, de l’Académie de Rouen, Paris, Didot, 1782, pages 268‑270).
On a deux lettres de François-Philippe Boullanger [1] à Guy Patin, datées des 27 et 29 août 1654. Dans celle qu’il a écrite le 18 décembre 1657 à Charles Spon, Patin a décrit Boullanger comme un homme robuste et redoutable procédurier, alors âgé de 33 ans.