À Charles Spon, le 1er avril 1650
Note [6]
« non sans indignité ni infamie. »
Du grec παρασιτος (qui mange avec), parasite avait alors son sens premier : « écornifleur, piqueur d’escabelle, qui va dîner à la table d’autrui sans y être invité. Ceux qui tiennent table sont fort incommodés des parasites. Les poètes de cour, les hobereaux de campagne, sont de grands parasites ou écornifleurs. Les parasites sont d’ordinaire bouffons et flatteurs, ils sont l’objet des satires et des comédies. Originairement ce mot signifiait seulement un valet ou domestique qui vivait à la table ou aux dépens de son maître » (Furetière).
Ce trait de Pierre de Montmaur avait fort inspiré les libellistes qui l’avaient attaqué :