À André Falconet, le 16 août 1650
Note [15]
Èrcole Sassonia (Padoue 1551-ibid. 1607), docteur en médecine à l’Université de sa ville natale, alla se fixer à Venise en 1579 où il fit jusqu’en 1582 des cours particuliers de médecine, dont le profit lui constitua une fortune considérable. Ensuite, son rival Capivaccio (v. note [10], lettre 401) étant mort, Sassonia retourna à Padoue où il fut promu à la seconde chaire officielle de médecine pratique. Entre bien d’autres avis médicaux, Sassonia était partisan de l’origine américaine de la syphilis et prôna son traitement par le mercure. Pierre Uffenbach a réuni les œuvres de Sassonia sous le titre de Pantheon medicinæ selectum, seu medicinæ templum in libros xi distinctum [Panthéon choisi de médecine, ou le temple de la médecine réparti en 11 livres] (Francfort, 1603, in‑fo).